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Comment est-ce possible? (17/4/2008)


Le scandale dit "des abus sexuels" suscite des torrents de commentaires.
Certains sont plutôt bien venus, comme celui de Patrice de Plunkett, qui titre sur le terrible dossier des prêtres pédophiles.
D'autres sont carrément indécents. Les commentaires du billet de P. de Plunkett disent ce qu'il y a à dire à ce sujet.

Quoiqu'il en soit, il y a d'autres "atrocités" aujourd'hui, et l'accent mis sur celle-la résonne étrangement dans une société perméable à toutes les pourritures morales, que le cardinal Ratzinger n'a jamais cessé de dénoncer, et hier encore (Discours aux évêques américains )

Le blog d'un journal catholique, en préambule d'un billet par ailleurs modéré et bien écrit, va jusqu'à titrer, d'une façon qui me paraît au moins imprudente (ne pouvant ignorer l'impact d'une telle affirmation): Le pape aux Etats-unis (I) « Je suis profondément honteux ». Au minimum, cela n'aurait pas dû faire un titre! Car il est clair que le Pape n'a pas traversé l'Atlantique pour proclamer sa honte. Et en plus, ce n'est pas exact.

Nous y reviendrons sûrement, puisque le saint-Père y a fait allusion tout à l'heure, lors de son homélie au Nationals Stadium de Washington. J'attends d'avoir le texte écrit, car la traduction "simultanée" rend difficile de se faire une idée correcte.

Ce que j'ai lu de mieux, en tous cas de plus proche de mon sentiment personnel à ce jour, c'est le commentaire de Luigi Accattoli, dans son blog: http://www.luigiaccattoli.it/...

Les prêtres pédophiles et la stupeur du pape


"Lorsque je lis les histoires des victimes de ces abus il m'est difficile de comprendre comment il est possible que des prêtres aient trahi de cette manière leur mission" : ainsi a parlé Benoît aux journalistes hier dans l'avion (Transcription de l'avion papal ), tandis qu'il volait vers Washington.

Il a dit d'autres mots importants - "grande souffrance", "profonde honte" - mais je choisis de m'arrêter sur ceux-la, qui sont les plus proches de moi car avec eux je trouve un homme qui, comme moi, ma femme et mes fils s'étonne de ce qu'il apprend - il se contraint à la triste necessité de s'informer - et dit : "Mais comment est-ce possible?"