Les catéchèses
I. Sa vie
II. Dernières années
III. Foi et raison
IV. Oeuvres
V. Les trois conversions
Compléments
Culture de l'image, sécularisation, hédonisme

Article en entier sur le site Petrus.
La démarche du saint-Père est courageuse et difficile, et la tonalité pessimiste évoque la fameuse méditation du Chemin de Croix, de 2005, avec la désoramais célèbre invocation "Ton Eglise, Seigneur, nous semble une barque qui prend l'eau de toutes parts".
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Traduction (partielle)



Le cri d'alarme de Benoît XVI :

"La culture de l'image nie toujours davantage Dieu, et l'Église elle-même est frappée en son sein par la sécularisation et la dérive de la superfiacilité et de l'hédonisme"
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L'Église catholique elle aussi est "dénaturée en son sein par la sécularisation et la dérive vers la superfiacilité et de l'hédonisme": c'est le cri d'alarme lancé par Benoît XVI aux participants à l'assemblée plénière du Conseil Pontifical pour la Culture, dirigé par Mgr Gianfranco Ravasi.
"La sécularisation - a dit Benoît XVI - n'est pas seulement une menace extérieure pour les croyants, mais se manifeste déjà depuis longtemps au sein de l'Église elle-même".
"Elle dénature de l'intérieur et en profondeur - a mis en garde le Pape - la foi chrétienne et, par suite, le style de vie et le comportement quotidien des croyants".
"Ils vivent dans le monde - a-t'il ajouté - et sont souvent marqués, sinon conditionnés, par la culture de l'image qui impose des modèles et des impulsions contradictoires, dans la négation effective de Dieu : il n'y a plus besoin de Dieu, de penser à Lui et de revenir vers Lui".
En effet, "la sécularisation qui se présente dans les cultures comme attitude du monde et de l'humanité sans référence à la Transcendence, envahit chaque aspect de la vie quotidienne et développe un mentalité dans laquelle Dieu est de fait absent, dans tout ou partie de l'existence et de la conscience humaine".
"Dans la culture d'aujourd'hui, donc, a observé le Pape, "la mort de Dieu annoncée au cours des décennies passées par beaucoup d'intellectuels cède la place à un culte stérile de l'individu".
Mais dans ce contexte culturel, il y a le risque, y compris pour les croyants de tomber "dans une atrophie spirituelle et dans un vide du coeur, caractérisés parfois par des formes subrogées d'appartenance religieuse et de vague spiritualisme".
Par conséquent, "il se révèle plus que jamais urgent de réagir à une semblable dérive par le rappel des valeurs hautes de l'existence, qui donnent sens à la vie et peuvent satisfaire l'inquiétude du coeur humain à la recherche du bonheur: la dignité de la personne humaine et sa liberté, l'égalité entre tous les hommes, le sens de la vie et de la mort et de ce qui nous attend après la conclusion de l'existence terrstre ".
En ce sens, pour Benoît XVI "la sécularisation ne favorise pas le but ultime de la science, qui est le service de l'homme".
Parmi les causes de la montée de la sécularisation, le Pape a signalé "la globalisation, qui, au moyen des nouvelles technologies de l'information, a eu plus d'une fois comme résultat la diffusion dans toutes les cultures de nombreuses composantes matérialistes et individualistes de l'Occident".

"En outre - a dénoncé le Saint-Père - la mentalité hédoniste et consumériste prédominante favorise, parmi les fidèles comme parmi les pasteurs, une dérive vers un superficialité et un égocentrisme qui nuisent à la vie ecclésiale".



L'Histoire et la mémoire
Jésus rompt le pain et se donne à nous

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