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Qui est Pietro di Paoli?

"Dans la peau d'un évêque". Oui... lequel? S'agit-il de "Mgr" Gaillot? D'un épigone de Hans Küng? (3/11/2009)
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Qui est Pietro di Paoli?
Eh bien, au moins, une signature récurrente dans la Croix, ayant écrit sous couvert d'un anonymat qui lui donnerait "plus de liberté" - c'est bien sûr! - plusieurs pamphlets "courageux", élogieusement recensés dans ce journal qui défend, chacun le sait, l'Eglise-tout-court, c'est-à-dire le fameux "esprit du Concile" contre le Pape et surtout "l'Eglise-qui-est-à-Rome".
Et c'est vrai que cracher sur le Pape, en France, et dans la Croix, aujourd'hui, cela réclame un courage incroyable, indomptable, même, chacun peut en juger!! On risque sa tête, le bûcher, que sais-je.

Après "Vatican 2035" "bazarre surréaliste", selon mon amie Jeannine, il y a eu "La Confession de Castelgandolfo", où il relatait par le menu la visite de ce pauvre Hans Kung sénile au Saint-Père, en août 2005.

Là, il récidive gravement, et oublie toute réserve, comme toute charité.
Jeannine s'est collée au livre, nous en avons parlé, elle est en train de le lire méticuleusement, et je suis très impatiente de lire son avis.

Le "mystérieux" auteur avait donc (toujours courageusement, et toujours anonymement) participé au blog collectif ouvert par La Croix au début de l'année, pour permettre le débat aux catholiques français soit-disant déboussolés - les pauvres - lorsqu'un torrent de boue a déferlé sur le saint-Père, sans que le journal "chrétien" fasse grand effort pour l'endiguer (http://vatican-integristes.blogs.la-croix.com... ) - mais je dois à la vérité de reconnaître que ce blog a effectivement joué son rôle de forum public, il y a eu de nombreux commentaires de qualité en défense de Benoît XVI, qui démentent que les catholiques dans leur ensemble, aient été troublés.

Et, faisant une recherche sur Internet, j'ai trouvé un article carrément hagiographique de Michel Kubler:

Michel Kubler - La Croix du 14 octobre 2009
http://www.la-croix.com/livres/...
Le réel se laisse souvent mieux comprendre par le détour de la fiction. En matière religieuse, la chose reste rare. Moins cependant depuis quatre ans, grâce à la plume inspirée qui s'abrite sous le pseudonyme de Pietro De Paoli.
Ce fin connaisseur de la vie ecclésiale a commencé par l'Église-fiction avec Vatican 2035, tableau formidable de justesse des forces travaillant le catholicisme en ce début de millénaire (Plon, 2005) - angle repris, dans un registre plus intimiste, avec La Confession de Castel Gandolfo (2008).
C'est son deuxième opus que l'auteur prolonge aujourd'hui: Marc, son héros de 38 ans, célibataire et curé de campagne (paru en 2006), est devenu évêque.
....
Le tout se passe en 2009. Ou plutôt, au tournant de l’an dernier et de cette année. On peut penser que Pietro De Paoli a commencé ce journal d’un évêque de campagne avant la tempête qui a soufflé sur l’Église il y a quelques mois. Mais il a su situer très lucidement son personnage, pris lui-même dans la triple claque (évêques intégristes, fillette de Recife, propos du pape sur le préservatif) qui a déstabilisé alors bien des piliers de la catholicité. Son livre révèle alors une expérience spirituelle forte. Et il s’avère triplement utile, puisqu’il fait découvrir un ministère, comprendre l’Église, aimer l’Évangile. Et, chose admirable, tous trois en sortent grandis.

Pauvre Eglise de France, alors...
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J'ai donc acheté le livre, je l'ai parcouru (c'est un roman de gare, mais plutôt bien écrit, je veux dire dans une langue agréable), jusqu'à la page 229 où il se transforme en manifeste de haine pure et simple.
Faute de temps, je ne m'attarderai pas davantage sur les quelques 200 premières pages, la situation du microcosme "église en France" en perdition décrit ici ne m'intéressant décidément pas.
Et, n'ayant nulle envie de me laisser intimider par cette forme de terrorisme, qui consiste à dire "Vous avez peur du débat" (c'est vrai, je ne sais pas le faire, et cela fait longtemps que j'ai compris que les miracles dans ce domaine sont impossibles), je ne chercherai pas à contrer l'auteur.
Je n'ai pas à lui opposer ici des arguments. Cela fait maintenant plus de trois ans que je le fais dans ces pages.
Je n'ai d'ailleurs qu'un argument, c'est le Saint-Père.

Bref, ceci n'a aucune vocation à être une critique de livre, pour la simple raison que je n'ai pas de temps à perdre.

Je laisse mes lecteurs découvrir grâce à leur moteur de recherche le résumé du livre, mi roman à l'eau de rose, mi pamphlet diffamatoire, cherchant à faire pleurer Margot sur les malheurs du pauvre évêque qui a du mal à assumer sa charge (que croit-il qu'il en est d'autres "professions", dans la France d'aujourd'hui que lui et ses semblables ot appelé de leurs voeux?); qui se croit gravement malade, tient énormément à sa petite personne, médite sur la mort, et découvre finalement qu'il n'a rien. Pas très intéressant. Humain, on compatit - cela peut arriver à tout le monde... mais aussi, cela ne justifie pas d'être publié.
Un peu sur le thème de "Good bye Lenine", l'humour en moins, disons que notre pauvre évêque émerge d'une "retraite" (il nous a épargné le coma!) de... 8 jours, rassuré sur sa crainte d'être atteint d'un cancer. Et c'est pour découvrir dans la presse que Benoît XVI a levé l'excommunication des évêques lefebvristes.
Coup de tonnerre, paraît-il!
Là, je lui laisse la parole, avec une vraie douleur, car sa lecture m'a fait vraiment très mal: les épisodes dont il est question, je les connais bien, pour les avoir suivis de près dans ces pages.

Il dresse le portrait d'une église (en minuscules) de riches, dont le prochain se trouve à des milliers de kilomètres, et pas à côté, une église qui ne cherche pas à rassembler mais qui divise, et qui rejette.
Et dans "l'inversion accusatoire", ce serait ses amis qui auraient reçu des messages de haine? Les victimes, en somme!
Allons donc!

Je reproduis intégralement plusieurs passages, ils sont absolument nécessaires pour comprendre que si je parle de violence, ce n'est pas une formule. Violence, dérision et mépris pour une charge que rien ne l'a obligé à accepter - il parle de faire l'évêque!- et surtout, méconnaissance absolue - ou contre-portrait délibéré - du Saint-Père, avec l'alibi injurieux du diagnostic médical!

Insultes

Page 229 et suivantes
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Incroyable ! Je n'ai décroché que huit jours et, vendredi dernier, je n'avais entendu parler de rien ! Peut-être, si j'avais été attentif, aurais-je pu entendre une rumeur jeudi. Mais le décret du Vatican est de samedi dernier. Et en tout juste une semaine, l'Église catholique est sens dessus dessous. Bravo, Benoît! Bel exploit médiatique !
Et m... déjà qu'il a fallu manger son chapeau autour du motu proprio, et maintenant, il va falloir s'expliquer, nuancer, pondérer, justifier. Tout ça pour des c... !
Comme première conséquence, au lieu de bavarder tranquillement autour d'un bon repas avec des copains, je me retrouve à « faire l'évêque » dans un dîner.
Au demeurant, les amis d'Antoine et de Bérengère sont tout sauf des personnes ordinairement agressives. Ce sont des « bons chrétiens », engagés dans leur paroisse. Ils veulent bien que le pape se préoccupe de l'unité de l'Église. Mais faire l'unité avec des gens qui n'ont pas l'air d'en vouloir? Pourquoi? Et que le pape n'ait pas perçu la portée politique de ce qu'il faisait, ou qu'il l'ait négligée, ça les révolte.
François, l'un des convives, médecin et gérontologue, est le plus définitif
- C'est de l'obstination sénile! Ce pape est un vieillard ratatiné dans ses nostalgies, regardez-le. Il ressort des oripeaux d'un autre âge, le bonnet ridicule en fourrure, les dentelles, la mitre de machin, la crosse d'un autre. Il se déguise en pape, il fait le pape, mais il n'est pas le pape. Sénilité et seuil d'incompétence, voilà la situation.
Sa femme, Anne-Marie, se gratte la gorge et me lance des regards gênés. Je parie que, sous la table, elle lui file des coups de talon dans les tibias. D'ailleurs, c'est elle que François regarde en concluant avec u ne fausse naïveté
- Je ne porte pas de jugement, je fais un simple diagnostic... médical. Évidemment, c'est moins grave quand ça arrive à une mamie ou à un brave paysan. Mais quand on élit un type de quasiment quatre-vingts ans, on prend des risques !
Son voisin, professeur de droit à l'université, essaie d'atténuer les propos.
- Tu exagères, François, tu vois trop de gens malades. J'ai quelques anciens collègues qui montrent à des âges plus avancés une grande verdeur et un esprit très alerte.
Mais François reste sur ses positions
- Robert, pour garder l'esprit alerte, il faut l'exercer tous les jours.
Sa femme Anne-Marie tente de nuancer le propos
- Quand même, le pape est un grand intellectuel, tout le monde s'accorde sur ce point.
Martine, la femme de Robert, ne laisse pas passer. Elle enseigne la philosophie en prépa, et collabore régulièrement à une grande revue (ndr: je ne peux m'empêcher de penser: rien que des intellos, ceux-là, et pas des intellectuels. En tout cas, si c'est ça, "l'Eglise du parvis", elle vit franchement sur une autre planète!!!). Elle a aussi publié un ou deux livres et l'évêque précédent lui avait confié une mission de formation des laïcs. Elle rectifie
- Pas un intellectuel, un intello, au pire sens du terme, enfermé dans ses idées et ses chères études, dans ses dossiers. Et maintenant, dans ses appartements du Vatican ! Depuis quand n'est-il pas entré en débat avec quelqu'un pour de vrai? Quand a-t-il admis la contradiction pour la dernière fois? Il y a combien d'années que quelqu'un a osé lui tenir tête? La vie intellectuelle, la vraie, c'est ça! C'est considérer le point de vue de l'autre, c'est se laisser dérouter par le raisonnement de l'autre.
Antoine rit
- Et tu crois que personne n'a dérouté le « panzer» depuis longtemps?
- «Panzer », ce surnom ne lui a pas été donné par hasard, en effet il ne doit pas être facile à arrêter.
Bérengère se tourne vers moi
- Et toi, Marc, tu le connais ?
Je sursaute. Je suis sidéré par ce que j'entends; quel charivari! Pourtant, j'avoue que ça ne me contrarie pas vraiment. C'est plutôt réconfortant, tous ces gens qui se réveillent, qui se sentent concernés par l'Église.
- Ratzinger? Je l'ai entendu deux fois en conférence, une fois à Rome, une fois à Paris. Je ne lui ai jamais parlé.
- Et depuis que tu es évêque et qu'il est pape?
Je secoue la tête avec amusement.
- Un pauvre petit évêque comme moi?
- Mais c'est quand même lui qui vous a nommé?
interroge Robert.
- Oui, c'est lui qui a signé la bulle. Je suppose qu'il a approuvé ma nomination en lisant la fiche qui lui a été transmise. Vous savez, il y a plus de trois mille évêques catholiques, il ne peut pas tous les connaître.

La lettre du saint-Père

Page 265 et suivantes
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En plein milieu de la tourmente soulevée par l'affaire brésilienne, tombe une lettre du pape.
En parfait décalage avec l'actualité, le pape écrit aux évêques à propos de la levée de l'excommunication des prélats intégristes.
Sur le coup, j'ai bien du mal à accueillir l'initiative papale avec une totale bienveillance. Je ne puis m'empêcher de maugréer intérieurement qu'on aurait pu commencer par là, au lieu de prendre des décisions dans la solitude superbe du Vatican, et de s'étonner ensuite d'être incompris !
Avec ses airs de petit professeur tranquille, finalement, ce pape exerce le pouvoir avec violence. Il n'en est pas à son coup d'essai, c'était déjà le cas avec le motu proprio, sans compter les nominations d'évêques, en dépit de l'avis de tous. Là, il a l'air de découvrir avec stupeur que le monde ne peut plus accepter cela, et il écrit cette drôle de lettre. Enfin, drôle, façon de dire, car quand je lis d'un peu près, je n'ai plus envie de rire du tout.
Pas très honorable, cette façon de se dédouaner en imputant le défaut d'information aux défaillances de ses services. (ndr: alors que c'est exactement le contraire qui s'est passé!!) .Qu'est-ce que c'est que ce chef qui se défausse de sa responsabilité sur ses collaborateurs?
Enfin, passe encore le pitoyable passage : « Saint Google, priez pour nous », où il recommande à ses collaborateurs d'user des moyens d'information qu'Internet met à leur disposition. Mais quand je découvre le passage où le pape rapporte qu'il s'est senti blessé, j'enrage. Et allez, voilà que saint Paul est mis à contribution pour stigmatiser ceux qui déchirent et dévorent... Et le texte est adressé aux évêques ! Ce sont donc les frères évêques qui sont accusés d'avoir montré les dents et contribué à «persécuter» le Saint-Père !
Seul à mon bureau, je lis et relis. Je cherche en vain un mot pour ceux qui ont été blessés, ceux qui ont eu à porter solidairement la décision pontificale, sans qu'on ait même daigné les en avertir, et qui ont pris des coups venant de partout.
La colère
fait trembler les feuillets dans mes mains. Il faut que je me reprenne. C'est le moment d'être exemplaire et d'être solidaire, là où le pape n'a pas su l'être. Et surtout, je ne dois pas traiter l'évêque de Rome, mon frère dans l'épiscopat, plus sévèrement que je ne le ferais pour n'importe quel vieil homme chargé de trop lourdes responsabilités. Après tout, les vrais responsables de ce fiasco sont les cardinaux qui, à la mort de Jean-Paul II, ont cru pouvoir se défiler. Ils ont évité de se poser les vraies questions sur l'avenir de l'Église et l'annonce de l'Évangile aux hommes et aux femmes de ce temps. Ils ont élu un «pape de transition », en se disant que ça leur donnerait le temps de voir. Et on voit ce qu'on voit! Mais il faut être juste; qui peut reprocher à un vieux professeur de théologie, enfermé depuis plus de vingt-cinq ans au Vatican, spécialisé dans l'examen tatillon des textes de théologie risquant de porter atteinte à la doctrine, de ne pas être prophète pour ce temps?
Quant aux objections spiritualo-béates sur le fait que le Saint-Esprit a guidé le choix des cardinaux, c'est compter pour rien la nécessaire coopération des humains au dessein de Dieu. Et à ce compte-là, on soutient qu'Alexandre Borgia aussi était le «choix de Dieu » (ndr: justement, qu'en sait-il?).
Non, non et non, le choix de ce pape est un produit de la peur, et il n'est nul besoin d'être un grand spirituel pour savoir que la peur et le Saint-Esprit ne font pas bon ménage. Je relis une fois encore cette lettre aux évêques.

L'inversion des faits

Page 249
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Il a suffi que je laisse entrevoir que je n'ai pas une totale unité de vue avec le pape pour que, aussitôt, certains m'accusent de contribuer à la déchirure de l'Église.
« On » ! Il s'agit bien d'un « on » indéfini, puisque la plupart des lettres sont anonymes (ndlr: et lui ???).
Venimeuses et anonymes, comme les commentaires qui tombent sur les blogs de beaucoup de prêtres.
Laurent, le séminariste, tremble encore des paroles de haine déversées contre lui : « C'est le démon qui vous anime, je prie pour que vous ne soyez jamais prêtre », et aussi «Je fais copie de vos propos et me sens dans l'obligation de les faire connaître au nonce apostolique. Sa voix, plus que la mienne, contribuera peut-être à convaincre votre évêque de renoncer à ordonner un ennemi de la sainte Église catholique. »
La délation, toujours...
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Parfois, dans les courriers émergent des psychoses du complot, les ennemis de l'Église seraient prêts à fondre sur elle pour la détruire. Il faut donc serrer les rangs, présenter un front uni. On trouve abondance de métaphores guerrières. Ah, la tentation des croisades n'est jamais loin!
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Et il prie pour le Pape!!

Page 268
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Je veux prier pour le pape.
Je veux regarder le vieil homme blessé du Vatican dans le regard du Christ. Je veux dissoudre ma colère dans une prière de bénédiction :
"Seigneur, regarde ton vieux serviteur Benoît, regarde sa souffrance, regarde sa peur, regarde son grand désir de bien faire, son désir de faire le bien de l'Église. Regarde le vieil homme qui craint de perdre la drachme d'argent, la brebis qui s'égare, le talent confié. Regarde, Seigneur, comme il ploie sous la charge. Regarde son visage, Seigneur, il n'ose pas sourire, regarde ses petits pas, ses petits gestes; il n'ose pas. Ô Seigneur, prends pitié de ton serviteur le pape Benoît, console-le, éclaire-le".
Je prie ainsi, la tête dans les mains, et l'amour de Dieu que j'appelle sur le pape me met moi aussi dans la paix et dans l'amour. C'est le premier miracle de la prière qui change le coeur de celui qui prie. Je sais bien que n'importe quel psy peut expliquer cela, mais je ne crois pas que la prière soit seulement une forme d'autosuggestion. Je crois que ma prière, non seulement apaise mon coeur, mais appelle aussi la paix sur le vieil homme du Vatican.



Dans ce livre, il n'y a rien d'autre que ces 4 ou 5 pages d'une violence, au moins verbale, inouïe - prouvant certainement que le Saint-Père est sur la bonne voie.
Le reste est objectivement sans intérêt pour moi.

L'Eglise ne m'appartient pas plus qu'à lui. Le Saint-Père la veut unie. Lui la souhaite éclatée en factions, comme les partis politiques d'extrême-gauche. Et celle qui est "défendue" ici me révulse.
Il fallait que je le dise. Pour ouvrir des yeux, encore.

J'oubliais: comme je l'ai dit, il est anonyme - ce que je ne trouve pas de mots pour condamner: lorsqu'on écrit à charge contre une institution, et d'autant plus lorsqu'on ne fait plus partie de sa base, on a le courage de signer par son nom - mais il donne dans son livre une adresse électronique à laquelle on peut le joindre: pietro-de-paoli@machin.truc.

Je vous laisse la trouver.

Le Cardinal pour le Crucifix dans les écoles Discussions Vatican/lefebvristes