Visite surprise aux Carmélites du Liban

Sur le chemin de l'aéroport avant de reprendre l'avion pour Rome, Benoît XVI s'est arrêté dans le couvent des Carmélites déchaux (18/9/2012)

Article sur le site ocdsna-scalzisuipassiditeresa.blogspot.it
Ma traduction.

La bénédiction du pape aux Carmélites du Liban
UNE VISITE SURPRISE
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Dimanche 16 Septembre, au terme de sa visite apostolique au Liban, tandis que le cortège de voitures se dirigeait vers l'aéroport Rafic Hariri, Benoît XVI a demandé à faire un arrêt non mentionné dans le programme du voyage apostolique: destination, le monastère des Carmes déchaux (cf. fr.wikipedia.org/) intitulé à Marie, Mère de Dieu (la Theotokos), à Harissa, qui, il y a 15 ans, fut aussi visité par Jean-Paul II.
Les carmélites avait tellement espéré que le pape pourrait leur consacrer un petit moment et son arrivée a provoqué une explosion de joie. Cela a été une grande émotion, surtout pour la prieure, Mère Teresa de Jesus, une religieuse espagnole plus que nonagénaire, l'une des trois fondatrices du monastère, présente à Harissa depuis 50 ans. C'est justement Mère Teresa qui a accueilli le Pape, la première à lui baiser la main avec grande affection. Avec elles, le pape Benoît a voulu partager avec la communauté quelques moments de prière.
Quelques pas, entouré par les carmélites joyeuses qui ont entonné un chant pour lui, et auxquelles Benoît XVI a offert une mosaïque représentant la Vierge et l'Enfant. Au terme de la célébration, la Bénédiction apostolique, et une bénédiction spéciale, celle de la première pierre d'un nouveau monastère qui sera construit dans la ville où Jésus a accompli son premier miracle, Cana.

Ces «filles de l'Église», définition si chère à Thérèse d'Avila , fondatrice des Carmes Déchaux, poursuivent ainsi leur apostolat dans la clôture.
Il y a longtemps, dans une lettre publiée par le magazine italien 30 jours, Mère Teresa de Jesus avait écrit: Dans l'Église, notre mère, nous avons une place de «sentinelles», étant des Carmes Déchaux, ... cloîtrées, contemplatives, aux marges, mais pas reléguées. La Sainte Mère Thérèse de Jésus nous rappelle constamment notre filiation dans l'Eglise et l'exigence de notre don total pour ceux qui sont les «défenseurs» de l'Église .