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La couronne de Saint-Etienne

Une lettre d'un agent pastoral hongrois, ingénieur à la retraite. Mon amie Marie-Anne l'a traduite pour mes lecteurs, en les remerciant de leur sympathie pour ce pays en danger. (12/1/2012)

La lettre demande une neuvaine de prière entre le 10 et le 18 janvier pour sortir le pays de l'embarras.

Voir aussi:
-> La Hongrie au ban de l'UE
-> Où va la Hongrie?
-> Ou va la Hongrie? (suite)

Nous avons eu déjà l'occasion de dire à quel point la langue était un obstacle à l'accès à une véritable information (différente de la propagande de la grosse presse! [*]) sur la situation véritable en Hongrie.

Marie-Anne, qui est (au moins) trilingue, et parle en particulier le hongrois, me précise que c'est une langue à part, comme l'estonien et le finlandais.
"Ce sont des langues finno-ougriennes à ne pas confondre avec les langues indo-européennes. Ces peuplades sont arrivées en Europe du côté de l'Oural, de l'Asie centrale, en quête des pâturages pour leurs troupeaux et sont devenus sédentaires grâce à la foi chrétiennes. St Etienne se faisait aider par les moines de Cluny pour l'évangélisation du pays".

Une neuvaine pour la Hongrie


Chers Compatriotes, chers amis,

Notre patrie Magyar se trouve actuellement dans une situation financière très difficile et ces jours qui viennent seront décisifs pour l’avenir du pays parce que le monde des finances se dresse contre nous. En ce moment de l’histoire, on ne fait plus la guerre avec des armes mais au moyen des capitaux et de l’argent, de l’arsenal des devises.
Nous sommes un petit pays, et en tant que tel, sans défense face à tout cela. Il n’y a plus rien à attendre du côté des hommes.
C’est pourquoi je m’adresse à vous, pour que, surmontant nos rivalités partisanes, nos inimitiés mesquines, nous nous tournions ensemble, vers Dieu.
En ce moment grave, il ne s’agit plus des personnes ou des partis, mais de l’ensemble de notre cher pays.
L’unité et la solidarité seraient seules capables de nous sauver. Si nous arrivons à oublier nos divisions séculaires – qui ont pris des dimensions invraisemblabes ces derniers temps – pour nous tourner ensemble, d’un seul cœur et d’une seule âme, vers le Seigneur de l’univers, Lui-même viendra à notre secours, car « rien n’est impossible à Dieu ».
Lorsque les Tatares, ont envahi le pays en 1241, notre situation avait été encore plus difficile que celle d’aujourd’hui, et nous avons réussi à nous en sortir.
En ce temps-là, le roi Béla IV dont l’épouse, Marie Laskaris attendait un bébé, offrait leur enfant à Dieu dès sa naissance. Elle s’appelait Marguerite. Devenue adulte, elle fit sien ce vœu, en menant parmi les moniales Dominicaines sur l’île qui porte aujourd’hui son nom, une vie de prière et de pénitence. Sa fête est célébrée tout les ans le 18 janvier.

Implorons son secours, chacun selon sa confession, et prions Dieu pour notre patrie, pour cette terre d’espérance qu’est le pays Magyar.

Du 10 au 18 janvier, on pourrait faire une neuvaine, soit en priant la Litanie des saints, soit en disant une dizaine de chapelet.
Nos frères protestants pourraient prier tous les jours le Notre Père à cette intention.
Quant à ceux qui ne croient pas en Dieu, pourraient néanmoins s’adresser à Lui pour sauver le pays de nos ancêtres et de nos enfants. Ils seront exaucés car eux aussi sont aimés de Dieu.

Quant à moi, je demande à Dieu de bénir notre cher pays Magyar et tous ceux qui s’associeront à notre prière.

En ce vendredi 6 janvier 2012, fête de l’Epiphanie,
Thomas Pierre Gátai = Gátai Tamás Péter,
Ingénieur à la retraite et agent pastoral.

Note


[*] Ecouter par exemple cet éditorial d'Eric Le Boucher, directeur du magazine "Enjeux les Echos" sur Europe 1 ce matin (http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions..)!
Il s'intitule tout simplement: Viktor Orban dans le viseur. Et c'est une caricature de l'arrogance de l'argent.

Viktor Orban met depuis son élection en 2010 le pays en coupe réglé, il tue un à un tous les instruments de la démocratie. ... L'opposition et la presse ont été étouffées, le régime prend des mesures racistes, dénonce les tsiganes et les juifs.... tout ça évidemment rappelle quelque chose, mais là, ça se passe en 2012 et à côté de nous...
[Heureusement] le pays est exsangue, Viktor Orban est acculé.
Les pays d'Europe doivent dire que l'Europe est d'abord une démocratie, et que c'est à M. Orban de partir, seule solution pour arrêter la dérive....