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L'héritage de Benoît XVI

Pourquoi je continue ce site (31/12/2013)

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Grazie Santità

Ti vogliamo bene...

     

L'héritage de Benoît XVI

Par une "nostalgique" (c'est ainsi que l'on nomme ceux qui ne l'ont simplement pas oublié) de Benoît XVI qui n'a sans doute rien compris aux signes des temps, mais qui essaie malgré tout de les lire
31/12/2013
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Mon site existe depuis plus de sept ans: en fait, j'ai mis en ligne les premières pages en août 2006.

Au cours de l'année qui s'achève, - ce fut le séisme du 11 février - Benoît XVI a décidé de nous quitter, tout en restant avec nous, d'une façon différente. Pourtant, volontairement ou pas, tout est fait pour "effacer" son Pontificat, et malheureusement, pas seulement par les médias du système, ou traditionnellement hostiles au Pape - ce serait trop simple.

J'essaie donc depuis le 28 février, jour où les portes de Castelgandofo se sont fermées, de le garder un peu présent dans l'actualité - je ne dis pas de lui rendre justice, ce serait présomptueux de ma part: il n'en a pas besoin, sa pensée reste plus que jamais vivante, et elle va monter en puissance comme en témoignent les nombreux symposium qui lui sont déjà consacrés.
Je garde en même temps un oeil plus ou moins distant sur le monde autour de nous, et donc sur le nouveau cours du Pontificat.
Cela me vaut en moyenne 3500 visiteurs par jour ces derniers temps (mais il est évident que parmi eux, il y en a de critiques, et même d'hostiles); je serais du reste incapable de dire si les mêmes visiteurs ne reviennent pas plusieurs fois, et donc je relativise ces chiffres comme il se doit: je n'ai aucune raison de mentir, ou de gonfler les chiffres, cela m'est parfaitement égal, n'ayant rien de matériel à gagner.

Certaines personnes n'apprécient pas que je ne crie pas mon admiration pour le Pape François. Il est inévitable, et normal, que des gens ne partagent pas mes idées, et je l'admets volontiers.
Du reste, je ne force personne à me lire (c'est inélégant de parler d'argent, mais mon site est gratuit), et je n'envoie à personne de "lettres d'information" ou autres spams qui submergent quotidiennement les messageries, presque toujours non sollicités.
Je ne suis pas non plus un "catholique adulte": on n'en parle plus guère, mais ce vocable, autrefois valorisant, était réservé à ceux qui se rebellaient contre le magistère de Benoît XVI (il est vrai que cela nécessitait un grand courage - ils risquaient de passer à la télévision!). Mais je note que du temps de Benoît XVI, ceux qui osaient prendre sa défense étaient des papolâtres, ou des papistes. Ces vocables n'ont plus cours. En revanche, ceux qui émettent des critiques, même minimes et respectueuses, envers François ne sont plus du tout des catholiques adultes, mais des hérétiques.

Il est d'ailleurs curieux que les mêmes gens qui prônent la diversité comme une "richesse", et revendiquent encore le droit d'inventaire pour le Pontificat précédent, veuillent nous imposer ici - comme en réalité dans tous les autres domaines - l'obéissance aveugle et l'uniformité: tous derrière le Pape, croyants ou pas. C'est aussi inédit qu'inquiétant.

Quant au titre de mon site, je vais en rappeler l'explication, pour répondre à des questions qui m'ont été posées; elle est si banale que je n'en suis pas particulièrement fière: c'est une simple citation. Plus exactement, une référence à un film musical américain des années 50, "The King and I" (Le Roi et moi). Mais en même temps, c'est mon regard personnel sur Benoît XVI qui en est le sujet. C'est le sens du "et moi", lequel n'implique évidemment aucune familiarité.

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