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Une interviewe de don Georg

à CTV, à l'occasion de l'anniversaire du 11 février. Video et transcription (12/2/2014)

Sans chercher à y lire ce qui n'y est pas, encore moins à l'interpréter, il est malgré tout intéressant d'observer l'expression du secrétaire du Pape émérite.

Le journaliste lui demande ce qu'il a éprouvé ce jour-là, et les jours suivants jusqu'au 28 février.
Il répond : C'était une journée très particulière, j'ai éprouvé de la tristesse (prendre congé est toujours quelque chose de triste, qui fait mal, qui est douloureux), mais aussi de la gratitude pour avoir pu vivre toutes ces années auprès du grand Pape.
Je le savais depuis un certain temps, et le Pape me l'avait révélé sous le sceau du secret, bien sûr je ne l'ai dit à personne mais l'annonce m'a donné un choc.
Puis il répète que le dernier jour du Pontificat a été pour lui un jour "de douleur assez forte".

Le journaliste lui demande alors comment il juge aujourd'hui ce geste, si c'est l'humble "pas en arrière" de quelqu'un qui ne se sentait plus en mesure d'être un instrument entre les mains du Seigneur.
Le Pape l'a dit lui-même en lisant le texte de la renonciation, répond don Georg, il ne se sentait plus en mesure de guider la barque de Pierre. C'est un acte d'amour envers le Seigneur, envers l'Eglise, envers les fidèles, pour ouvrir la possibilité à quelqu'un d'autre, qui a plus de forces pour continuer son oeuvre, et au bout d'un an, il est clair que c'est un acte d'un grand courage, un acte même révolutionnaire, qui a ouvert des possibilités que personne ne pouvait voir à ce moment.

Le journaliste poursuit: Vous avez déjà dit que c'est le geste de Benoît XVI qui a favorisé le grand impact émotionnel du Pape François parmi les fidèles.
Réponse de don Georg: Je veux dire avec force que ceci est un aspect qu'il ne faut pas sous-estimer, nous voyons tous que l'impact du Pape François sur le monde, non seulement sur les fidèles dans l'Eglise, mais sur le monde, est un impact énorme, et cet impact a été aussi favorisé par le Pape Benoît dans la renonciation. Il a ouvert une possibilité qui jusqu'alors n'existait pas, et on voit que le Pape François a pris en main cette situation et il y avait le rappel que (je ne comprends pas les trois derniers mots, je crois que don Georg dit "c'est comme cela").