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.. les commanditaires démasqués. Suite de l'article de Campari & de Maistre sur les arrières-plans géopolitiques de la démision (7/6/2017)

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Renonciation de Benoît: arrière-plan géopolitique

C'est en quelque sorte une suite à l'article publié sur le même site internet ces jours derniers, qui se faisait l'écho des "révélations" de "Limes", la prestigieuse revue de géopolitique italienne à propos de la démission de Benoît XVI.
Le nouvel article rappelle les faits antérieurs à cette démission, remontant à l'année 2010 et aux attaques furieuses contre Benoît XVI (avec le recul, leur violence me paraît encore plus terrifiante!) qui avaient fait l'objet d'un livre d'Andrea Tornielli et Paolo Rodari traduit en français sous le titre "Benoît XVI, un pontificat sous les attaques", (ed Pierre-Guillaume de Roux) - à l'époque donc, où le premier était encore un journaliste honnête, que j'appréciais pour sa loyauté envers Benoît XVI.
L'auteur de l'article s'appuie sur ce livre, et sur la recension minutieuse qu'en faisait un autre écrivain catholique qui a lui aussi bien changé depuis, Massimo Introvigne.
On trouvera sur mon site un dossier sur le livre du duo Tornielli-Rodari (benoit-et-moi.fr/2011-III), et en particulier l'article d'Introvigne publié sur le site du CESNUR, dont il est question plus bas.
Il vaut la peine d'être relu, et d'autant plus avec le recul, ne serait-ce que pour se rafraîchir la mémoire, et mieux comprendre ce qui se passe aujourd'hui. On y trouve décrits avec précision les "commanditaires" de la campagne de calomnies qui s'est terminée de la façon que nous connaissons le 11 février 2013.

La fin de Benoît XVI. Les commanditaires au grand jour

Dans tout ce qui est arrivé, ce qui arrive, et ce qui va arriver, quel est le rôle de François? Est-il au courant de tout ce qui s'est passé avant son élection? Croit-il en toute bonne foi que ce qui est fait l'est pour le bien de l'Eglise? Seule l'histoire nous le dira.

www.campariedemaistre.com
Francesco et Riccardo Filipazzi Zenobi
Ma traduction

* * *

A la suite de l'article d'il y a quelques jours sur la question de la démission de Benoît XVI, que désormais, non pas nous, mais la prestigieuse revue Limes, fait désormais remonter à de très fortes pressions contre la Curie romaine, il y en a plus d'un qui a sorti, en privé, le spectre du complotisme. Mais malheureusement pour les accusateurs, cette fois la source était tellement autorisée qu'elle ne pouvait pas être liquidée ddd façon simpliste et donc nous n'avons pas eu de commentaires publics supplémentaires. La recherche de la vérité est l'une des principales tâches du bon catholique et, pour répondre indirectement à certains détracteurs, nous ne pouvons pas renvoyer à plus tard la question de la démission de Benoît, en particulier ces jours-ci. Une attaque a été déclenchée contre la figure du «pape émérite», pour démolir ses enseignements et surtout, une action, d'abord médiatique et ensuite probablement canonique, contre le Motu Proprio Summorum Pontificum - l'une des pierres de scandale du pontificat précédent qui a remué quelque chose qui ne devait pas l'être et a mis hors d'eux l'Ennemi et ses émissaires - est imminente. Attention, il ne s'agit pas ici de critiquer la validité de la démission ou de l'élection de Bergoglio, parce que nous n'avons aucune preuve, mais des preuves du complot contre Benoît XVI existent bel et bien, et elles ne sont pas négligeables.

LE RÔLE DE BERGOGLIO
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Avant de poursuivre, nous nous interrogeons. Dans tout ce qui est arrivé, ce qui arrive, et ce qui va arriver, quel est le rôle de François? Est-il au courant de tout ce qui s'est passé avant son élection? Croit-il en toute bonne foi que ce qui est fait l'est pour le bien de l'Eglise? Seule l'histoire nous le dira. Nous pouvons seulement exposer les faits. Même si nous aimerions que tôt ou tard les fidèles de l'Eglise aient des réponses concrètes.

UN RETOUR EN ARRIÈRE EN 2010.
INTROVIGNE ET TORNIELLI PARLENT D'UNE ALLIANCE ENTRE LES FRANCS-MAÇONS ET LES CATHOLIQUES PROGRESSISTES.
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En l'année du Seigneur 2010, la guerre contre l'Eglise faisait rage et la cible principale était bien sûr le Pape. C'était un individu dérangeant, qui remettait en question la nouvelle religion gnostico-maçonnique qui aujourd'hui semble l'emporter. En outre, il avait ouvertement remis en question la vulgate postconciliaire, laissant présager une rediscussion de certaines conclusions, en partant des conclusions liturgiques issues de Vatican II.
L'attaque est flagrante, furieuse, coordonnée. Dans ce scénario, un vaticaniste qui à l'époque se comptait parmi les bons catholiques, Andrea Tornielli, en collaboration avec Paolo Rodari, écrivit un livre intitulé «Attaque à Ratzinger. Accusations, scandales, prophéties et complots contre Benoît XVI». Une analyse intéressante et, si on la lit avec les yeux d'aujourd'hui, éclairante, au sujet de ce qui se passait derrière les murs sacrés. A cette époque, un autre personnage, un sociologue, se comptant lui aussi parmi les bons catholiques, Massimo Introvigne, recensait longuement l'ouvrage sur le site du Cesnur (*), définissant à grands traits un cadre très lourd.
Lisons ce qu'écrivait Introvigne (comme vous le voyez, nous laissons d'autres parler, nous n'inventons rien):

«En conclusion Rodari et Tornielli se demandent si on peut parler d'un complot contre le pape, citant différentes opinions, y compris la mienne, dans une interviewe que je leur ai spécialement accordée pour ce livre.
Leur conclusion est qu'il y a en oeuvre trois attaques séparées contre Benoît XVI, venant de trois ennemis différents.
- Le premier est constitué par la galaxie du lobby laïciste, homosexuel, maçonnique, féministe, des compagnies pharmaceutiques qui vendent des produits abortifs , des avocats réclamant des milliards d'indemnisation pour les affaires de pédophilie. [...]
- Ces lobbies rencontrent le succès parce qu'ils ont enrôlé un deuxième ennemi du pape constitué par le progressisme catholique et ces catholiques et théologiens - y compris de nombreux évêques - qui voient leur autorité et leur pouvoir dans l'Eglise menacée du démantélement par Benoît XVI de cette interprétation du Concile en termes de discontinuité et de rupture avec la tradition sur laquelle ils ont construit des décennies durant leur carrière et leur fortune. »

En 2010 Tornielli et Introvigne écrivaient donc, le premier dans un livre et le second dans un commentaire au livre, qu'il y avait une alliance entre le le lobby maçonnique, le lobby LGBT et les catholiques progressistes pour faire partir Benoît XVI. Mais aujourd'hui, aucun des deux ne semble s'en souvenir. Il y aurait même eu un intéressement des compagnies pharmaceutiques. L'article est très long et il toujours présent sur le site Cesnur. Nous vous invitons à le lire en entier.

LES CAUSES DU COMPLOT
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Passons à présent à l'analyse des causes. Est-ce un hasard, par exemple, si la diffusion de médicaments comme le RU486 n'a commencé en Italie qu'après le retrait du dérangeant Joseph Ratzinger? S'il y avait eu une forte opposition à ces poisons, en particulier une information adéquate sur les risques découlant de leur utilisation, il est évident que certains auraient pu perdre énormément d'argent. La RU486 déplace des dizaine de milliers d'euros. L'Eglise d'«avant» se serait peut-être opposée, ce que le cours actuel ne fait pas. Il est clair que le lobby mondialiste ne pouvait pas avoir une épine dans le pied comme Benoît. La même chose vaut pour le lobby gay, qui gère des centaines de millions d'euros. Sans parler de toutes les richesses culturelles induites. On parle de carrières basées uniquement sur les sornettes issues de l'idéologie gender et homosexualiste.
Comme nous le rappelons souvent, il est clair que l'argent est la dernière instance d'un projet de subversion de la nature humaine . L'argent et l'anneau du pouvoir [cf. Tolkien] sont les instruments du Démon pour conserver la loyauté de ses serviteurs. Le bon Benoît XVI mettait de fait en péril les plans du Malin.
Ceux qui auraient dû le défendre, ne l'on évidemment pas fait. En premier lieu, comme l'explique Introvigne, mais comme c'est désormais sous les yeux de chacun, des théologiens de renom et des prélats ont formé le gros des troupes anti-ratzingeriennes. Encore une fois, la preuve est fournie en partie par Introvigne et Tornielli en 2010. Pouvoir, carrières et évidemment le fric. Mais le diable fait les casseroles, mais pas les couvercles [expression qui signifie que le diable inspire les mauvaises actions mais ne fournit pas les moyens de les cacher]. Aujourd'hui, tout est à la lumière du jour.

On a appris ces jours-ci que la démolition des Franciscains de l'Immaculée, un ordre ancré dans meilleur de la tradition et riche de vocations, était principalement due à des questions d'argent [cf. Marco Tosatti].
Il y a des évêques qui font des carrières brillantes, tout en étant sous le coup de lourdes enquêtes judiciaires pour les trous financiers laissés en héritage à leur diocèse. Mais derrière les murs sacrés tout est effacé (les trous sont d'ailleurs dûs à des dons faits à des amis du cercle progressiste) et les médias sont extrêmement indulgents avec ces personnages, parce qu'ils font avancer l'agenda gnostico-maçonnique de réforme déformante de l'Eglise. Bref, si vous adhérez au pacte de sang anti-chrétien, ils vous laissent tranquilles. Vous pouvez faire ce que vous voulez. Même les enquêtes pèsent peu, avant le moment du jugement, de l'eau aura passé sous les ponts.
Un autre exemple est le business de l'immigration. Une Eglise ancrée dans la valeur traditionnelle de la mission pourrait-elle se vendre pour 30 deniers par jour? Evidemment non. Alors que les catholiques progressistes sont au premier rang pour se partager le butin. Là encore, entre deux enquêtes pénales.

SUMMORUM PONTIFICUM
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Dans le grand magmas maçonnico-progressiste il y a un problème. La liturgie. Tant que l'on continuera à consacrer le pain et le vin, le mal aura un frein puissant. Voilà pourquoi au cours des 50 dernières années, on a tout fait pour faire de la messe une histoire d'opérette. Certes, les principaux promoteurs de la dérive liturgique l'ont fait pour une bonne cause, «parce que Jésus-est-joie et qu'il faut attirer-les-gens», mais pas ceux qui les ont manaoeuvrés. Le mouvement de restauration de la messe est donc farouchement attaqué, principalement par des gens qui n'y comprennent rien - qui s'ils savaient seulement de quoi ils se font l'instrument, auraient probablement honte. Rien que d'entendre parler de célébration ad orientem ou de parties de la messe prononcées en latin, tout en restant dans le cadre du missel de 1970, et c'est la fin du monde.

Eh bien, Benoît XVI ne s'est pas limité pas à émettre l'hypothèse d'une «réforme de la réforme», mais il a accompli une action qui aux yeux de l'ennemi et de ses émissaires est bien plus grave. Il a promulgué le Motu Proprio Summorum Pontificum, c'est-à-dire qu'il a rendu monnaie courante le Missel de saint Pie V, dont les progressistes pensaient s'être définitivement débarrassés. Il a également dit que le Missel de Paul VI peut être irrigué par le précédent.
La lutte contre la «messe en latin» a commencé immédiatement, féroce et systématique, mais l'énergie de l'ancienne liturgie ne pouvait pas être arrêtée et elle s'est répandue de plus en plus.
Paradoxalement, quand Ratzinger a démissionné, le mouvement liturgique traditionnel n'a aucunement accusé le coup, au contraire, il s'est diffusé encore et encore, car au cours des quatre dernières années, beaucoup ont ouvert les yeux sur le danger constitué par la liturgie crétinisée qui nous est aujourd'hui vendue depuis trop longtemps. Il convient de souligner que même le missel de Paul VI est désormais presque lettre morte et que les prêtres qui osent le suivre fidèlement sont chaque semaine vilipendés.
Il était donc évident qu'à un certain point, le cardinal Sarah, qui a parlé de la réforme de la réforme dans l'espoir de recréer quelque chose de plus tridentin, devînt une victime expiatoire, et bien entendu que commençât une certaine irritation contre un pape Emérite qui a joué un tour «de prêtre» assez peu sympathique à ses détracteurs. Il n'est pas mort. Loin de là.
Pourquoi détestent-ils la messe en latin? La réponse est simple. Une Eglise qui se nourrit de liturgie traditionnelle, sera toujours une Eglise forte, irriguée par l'esprit, théologiquement solide et peu conciliable avec le monde. Donc peu viable.

QUELQUES EXEMPLES
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Sur Summorum Pontificum, le livre de Tornielli est très instructif. Il y est rapporté que les disciples de Bugnini (les liturgistes renommés d'aujourd'hui) voient le motu Proprio comme une «trahison» du travail de Bugnini et de la réforme liturgique et surtout une attaque contre l'achèvement de celle-ci. Il y eut donc une levée de boucliers «au nom de l'intouchable Concile» . L'ancienne messe est pour Enzo Bianchi «relative à une situation qui n'existe plus»; pour les évêques français, l'ecclésiologie de l'ancienne messe «n'est pas conforme à celle de Vatican II». Il est clair que , pour les modernistes l'Eglise est née en 1962. Les Français sont même arrivés à dire que le motu proprio minait l'unité sous Pierre [1]. Mais ils attaquaient le pape frontalement.

D'autres expressions populaires, prononcées par d'illustres personnages, sont également éclairantes. «La Curie n'est pas gouvernée par le Pape». Il y aurait donc un deep state?

Sur les pièges tendus à Joseph Ratzinger, il convient de mentionner celui qui concerne le discours de Ratisbonne. Le passage «incriminé» avait été signalé par plusieurs journalistes comme source de problèmes. Quelqu'un a-t-il mis le pape en garde? [ndt: heureusement qu'il ne l'a pas fait. Tel qu'il était, sans en retrancher une ligne, ce discours prophétique était nécessaire] Bien sûr que non. Pourquoi? La machine médiatique était-elle déjà prête? Pourtant, à l'époque de Navarro Valls, les passages potentiellement dangereux étaient signalés et reformulés.

Autres pièges. La nomination comme évêque de Stanislaw Wielgus. C'est un prêtre conservateur, mais sur Internet, il y a des rumeurs de collaboration avec les services soviétiques. Quelqu'un a-t-il mis le pape en garde? Bien sûr que non. Et la machine à fange a explosé. Et ainsi de suite, dans un crescendo de croche-pieds.
«Comment cela s'est termine, nous le savons».

Annexe

[1] Il est intéressant de lire le passage du livre "Un Pontificat sous les attaques" consacré à l'attitude des évêques français (page 73-76):

L'épiscopat français réagit plus durement. L'Église de France vit une crise profonde. Chaque année, les séminaires perdent des candidats au sacerdoce. La crise des vocations vide les lieux de culte. En revanche, les communautés traditionalistes prospèrent et gagnent des adeptes. Raison pour laquelle les évêques avaient pris l'initiative d'agir avant même la publication du Motu proprio.
En octobre 2006, Strasbourg, Metz et la province ecclésiastique de Besançon avaient rédigé une protestation à titre préventif: « Les évêques craignent que la généralisation du missel romain de 1962 ne relativise les orientations du concile Vatican II. Semblable décision risque de compromettre l'unité du clergé mais aussi l'unité entre le clergé et les fidèles. »
Ce même mois d'octobre, le cardinal Jean-Marie Lustiger, archevêque émérite de Paris, et le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux et président de la Conférence épiscopale française, se rendent en audience auprès du pape pour lui faire part de leurs appréhensions.
Une conférence se tient en octobre à Paris pour commémorer le cinquantenaire de l'Institut supérieur de liturgie. À cette occasion, l'archevêque André Vingt Trois, président de l'Institut, admet que le renouveau liturgique réalisé en France au cours de ces dernières dizaines d'années a pris « une tournure parfois maladroite et approximative, qui a pu donner le sentiment d'une rupture avec la tradition ». Mais il ajoute que « sous couvert d'une mobilisation pour la défense d'une forme liturgique, il y a une critique radicale du concile Vatican II, voire un rejet pur et simple de certaines de ses déclarations. [...] Le refus des livres liturgiques régulièrement promulgués fut suivi d'injures publiques contre les papes, culminant dans des actes de violence tels que la prise de force d'une église paroissiale [de Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris, N.d.E.]. Aucun des protagonistes de ces batailles n'a jamais pensé ni affirmé que le problème était avant tout liturgique. C'était un problème ecclésial et le demeure. Ce qui signifie une remise en question évidente de l'unité sous l'autorité d'un concile cecuménique en communion avec le Siège de Pierre. »
En novembre 2006, l'assemblée plénière de la Conférence épiscopale française se réfère à la volonté du Saint-Père de libéraliser le rite ancien. Elle y voit une menace pour la réforme liturgique de Vatican II et une atteinte à l'unité de l'Église. A l'ouverture de l'assemblée, le cardinal Ricard déclare : « La décision de faciliter pour les prêtres la possibilité de célébrer la messe selon le missel de 1962 n'a pas encore été prise et le Motu proprio annoncé pas encore signé. Le texte fera l'objet de consultations. Mais nous pouvons déjà exprimer nos craintes et nos espoirs. Ce projet ne s'inscrit pas dans une volonté de critiquer le missel dit de Paul VI ni de "réformer la réforme" liturgique de Vatican II. Les livres rédigés et promulgués à la suite du concile représentent la forme ordinaire et partant habituelle du rite romain. Ce projet a pour origine le désir de Benoît XVI de faire tout ce qui est en son pouvoir afin de mettre un terme au schisme lefebvriste. Contrairement aux intentions que d'aucuns lui attribuent, le pape n'a pas l'intention de renverser la direction que Vatican II a donnée à l'Église. Il s'y est engagé solennellement. »
Mais les évêques ne se sentent pas rassurés et formulent une demande: « Certes nous souhaitons continuer à accueillir ceux qui restent attachés à la messe dite de Pie V. Une diversité est possible, mais elle doit être réglementée. Il y va de l'unité de la liturgie et de l'unité de l'Église. Il nest pas bon de remettre le choix d'une des formes du rite romain - messe de Pie V ou messe de Paul VI - à une décision subjective. »
Les évêques français demandent donc au Souverain Pontife de ne pas céder sur les restrictions que Jean-Paul II avait posées à l'utilisation du missel tridentin.
Tout au long des mois suivants, ils persistent dans cette position, au point que, pendant son voyage en France, du 12 au 15 septembre 2008, à l'occasion du 150e anniversaire des apparitions de Lourdes, le pape doit intervenir par un rappel à l'ordre. Le 14 septembre, rencontrant les évêques français, Benoît XVI les exhorte à être des pasteurs qui accueillent tous les fidèles sans exception, y compris ceux qui se sentent plus à l'aise avec le rite ancien