Audience du 16 janvier

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Je me réjouis de constater qu'en dépit de la tension des dernières heures, le Saint-Père était rayonnant.
Il a pu mesurer l'affection dont il est l'objet( AG du 17 janvier: triomphe du Pape ).
Il a poursuivi sa catéchèse sur Saint-Augustin, consacrée aux dernières années de sa vie.
Même si on voit notre Saint-Père en pleine forme, déployant une énergie inlassable, et une activité impressionnante, on ne peut se retenir d'imaginer qu'il s'identifie fortement à son maître, dans ses réflexions sur la vieillesse (et je continue pourtant à penser que la notion d'âge ne s'applique pas à lui!).
Rarement, il nous aura fait autant de confidences sur lui.

La traduction de la catéchèse est du site ESM
Le texte original en italien est sur le site korazym



Extraits de la catéchèse

Il dit : « Dans cette vie nous sommes tous mortels, mais le dernier jour de cette vie est pour chaque individu toujours incertain. Toutefois dans l'enfance, on espère arriver à l'adolescence ; de l'adolescence à la jeunesse ; de la jeunesse à l'âge adulte ; de l'âge adulte à l'âge mûr ; de l'âge mûr à la vieillesse. On n'est pas sûr d’y arriver, mais on espère. La vieillesse, au contraire, n'a devant elle aucun temps à pouvoir espérer ; et même sa durée est incertaine. Je suis arrivé dans cette ville par volonté de Dieu dans la force de ma vie ; mais maintenant ma jeunesse est passée et je suis à présent vieux »
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De fait, les années qui suivirent furent quatre années d'une extraordinaire activité intellectuelle : il termina des œuvres importantes, en commença d’autres tout aussi importantes, entretint des débats publics avec les hérétiques - il cherchait toujours le dialogue. ....
Bien que vieux et fatigué, Augustin resta toutefois sur la brèche, en se réconfortant lui-même et les autres par la prière et par la méditation sur les mystérieux desseins de la Providence. Il parlait, à ce sujet, de la « vieillesse du monde » - et ce monde romain était vraiment vieux -...
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Dans la vieillesse, disait-il, les maladies abondent : toux, rhume, yeux, anxiété, épuisement. Mais si le monde vieillit, le Christ est éternellement jeune.
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Plus le mal s'aggravait, plus l'Évêque mourant ressentait le besoin de solitude et de prière : « Pour n’être dérangé par personne dans son recueillement, environ dix jours avant de sortir de son corps, il nous pria, nous présents, de ne laisser entrer personne dans sa chambre en dehors des heures où les médecins venaient lui rendre visite ou lorsqu’on lui portait ses repas. Sa volonté fut exactement accomplie et pendant tout ce temps, il se consacra à l'oraison » . Il cessa de vivre le 28 août de 430 : son grand cœur finalement s’est finalement apaisé en Dieu.
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Lorsque je lis les écrits de Saint Augustin, je n'ai pas l'impression qu’il soit mort depuis plus ou moins mille six cents ans, mais je le sens comme un homme d'aujourd'hui : un ami, un contemporain qui me parle, nous parle avec sa foi fraîche et actuelle. En Saint Augustin qui nous parle, qui me parle dans ses écrits, voyons l'actualité permanente de sa foi ; de la foi qui vient du Christ, Verbe Eternel Incarné, Fils de Dieu et Fils de l'homme. Et nous pouvons voir que cette foi n'est pas d’hier, même si prêchée hier ; elle est toujours d'aujourd'hui, parce que le Christ est réellement hier aujourd'hui et pour toujours. Il est le Chemin, la Vérité et la Vie. Ainsi Saint Augustin nous encourage à nous confier à ce Christ toujours vivant et à trouver ainsi la route de la vie.



Voir ici: L'ami Saint-Augustin



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