Les catéchèses
I. Sa vie
II. Dernières années
III. Foi et raison
IV. Oeuvres
V. Les trois conversions
Compléments
JMJ: discours à Barangaroo

Premier discours du Saint-Père aux jeunes, le 17 juillet.
Ma traduction, d'après le texte en italien sur le site du Vatican (17/7/2008)



Benoît XVI, nous le savons, et nous le constatons cette fois encore, sait s'adapter à chaque auditoire, ils sait donc parler aux jeunes. Il le fait avec force et simplicité, en déroulant tous les thèmes qui lui sont chers, dictature du relativisme, sécularisation et laïscime, avec un Dieu cantonné "au banc de touche", tentation du matérialisme et du consumérisme sans frein, respect de la création, et en particulier de la vie humaine de sa conception à sa fin naturelle.
Au moment où j'écris ces lignes, je n'ai lu aucun compte-rendu, mais nul doute que les commentaires vont se focaliser sur la défense de l'environnement - autrement dit, le prétendu "Pape vert" - et surtout pas sur celle de la vie, alors que les deux sont pour lui étroitement associées, dans une réflexion plus large sur la Création, dont l'homme, selon l'Ecriture, est le chef-d'oeuvre et l'achèvement.
Et cette réflexion est amenée par une confidence très personnelle et extraordinairement touchante sur son voyage, (pour moi, ce vol a été d'une certaine façon une cause d'appréhension...) suivi d'un passage splendide et poétique qui lui a été inspiré par le spectacle depuis l'avion au cours du long vol qui l'a porté "au bout du monde", et qui se prolonge par une méditation saisissante du premier chapitre de la Genèse dont la beauté de la nature "vue du ciel" est une illustration.
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J'ai rajouté les sous-titres.



Salutations

Chers jeunes,

Quelle joie de pouvoir vous saluer ici à Barangaroo, sur les berges de cette magnifique baie de Sidney, avec le fameux pont et l'Opera House.
Beaucoup parmi vous sont de ce pays, de l'intérieur, ou bien des dynamiques communautés multiculturelles des villes australiennes. D'autres sont venus des îles éparses dans l'Océanie, d'autres encore de l'Asie, du Moyen-Orient, de l'Afrique et d'Amérique. Un certain nombre d'entre vous, en vérité, sont venus d'aussi loin que moi, de l'Europe! Quelque soit le pays dont nous provenons, finalement, nous sommes ici, à Sidney! Et ensemble, nous sommes présents dans ce monde qui est le nôtre, comme disciples du Christ, confirmés par son Esprit, pour être témoins de son amour et de sa vérité devant tout le monde.

Je désire avant tout remercier les "Anciens" des aborigènes, qui m'ont souhaité la bienvenue avant que je ne monte sur le bateau dans la Rose bay. Je suis profondément ému de me trouver sur votre terre, sachant quelles souffrances et quelles injustices elle a supporté, mais conscient aussi du redressement et de l'espoir aujourd'hui en cours, dont tous les habitants d'Australie peuvent être à juste titre fiers. Aux jeunes indigènes ... j'exprime mes remerciements pour leur accueil touchant. A travers vous, j'adresse mon salut cordial à votre peuple.

Monsieur le Cardinal Pell, et Mgr l'archevêque Wilson (ndt: président de la conférence des évêques d'Australie): je vous remercie pour vos chaleureuses expressions de bienvenue. Je sais que vos sentiments résonnent dans le cœur des jeunes rassemblés ici ce soir, et pour cela, je vous remercie tous. Devant moi, je vois une image vibrante de l'Eglise universelle. La variété des nations et des cultures dont vous provenez montre que réellement, la Bonne Nouvelle du Christ est pour tous et pour chacun. Elle a atteint les confins de la terre. Et pourtant, je sais qu'un bon nombre parmi vous est encore à la recherche d'une patrie spirituelle. Plusieurs d'entre vous, absolument les bienvenus parmi nous, ne sont pas catholiques, ni chrétiens. D'autres se trouvent aux marges de la vie de la paroisse, et de l'Eglise. A vous, je désire offrir mon encouragement: approchez-vous de l'étreinte pleine d'amour du Christ, reconnaissez l'Eglise comme votre maison. Personne n'est obligé de rester à l'extérieur, puisque depuis la Pentecôte, l'Eglise est une, et universelle.

Ce soir, je désire aussi inclure ceux qui ne sont pas présents parmi nous. Je pense notamment aux malades, aux handicapés psychiques, aux jeunes qui sont en prison, à ceux qui peinent aux marges de notre société, et à tous ceux qui, pour une raison quelconque, se sentent aliénés par l'Eglise. A eux, je dis: Jésus est proche de toi. Expérimente son baiser qui guérit, sa compassion, sa miséricorde!



La force de l'Esprit Saint

Il y a maintenant presque deux mille ans, les Apôtres, rassemblés à l'étage supérieur de la maison, avec Marie (cf Actes 1,14) et avec quelques femmes fidèles, furent remplis par l'Esprit Saint (Actes, 2,4). En ce moment extraordinaire, qui marqua la naissance de l'Eglise, la confusion et la peur qui avaient saisi les disciples du Christ, se transformèrent en une vigoureuse conviction, et dans la prise de conscience d'un but. Ils se sentirent poussés à parler de leur rencontre avec Jésus ressuscité, que désormais ils appelaient affectueusement le Seigneur. Dans beaucoup d'aspects, les Apôtres étaient des personnes ordinaires. Personne d'eux ne pouvait prétendre être le disciple parfait. Ils avaient manqué à reconnaître le Christ (Luc, 24, 13-32), avaient dû être honteux de leur ambition (Luc, 22, 24-27), ils l'avaient même renié (Luc, 22, 54-62). Et pourtant, quand ils furent remplis du Saint-Esprit, ils furent transpercés par la vérité de l'Evangile du Christ, et inspirés à le proclamer sans peur. Rassérénés, ils crièrent: repentez vous, faites vous baptiser, recevez l'Esprit-Saint. (Actes, 2, 37-38)! Fondée sur l'enseignement des Apôtres, sur l'adhésion envers eux, sur la fait de rompre le pain, et sur la prière (Actes, 2,42), la jeune communauté chrétienne se mit en avant afin de s'opposer à la perversité de la culture qui l'entourait (Actes, 2,40), pour prendre soin de ses membres (Actes, 2, 44-47), pour défendre sa propre foi en Jésus face aux hostilités (Actes, 4,33) et pour guérir les malades (Actes, (, 12-16). Et en accomplissement du commandement de Jésus lui-même, ils partirent, témoignant la plus grande histoire de tous les temps: celle que Dieu s'est fait l'un de nous, que le divin est entré dans l'histoire humaine pour pouvoir la transformer, et que nous sommes appelés à nous immerger dans l'amour salvifique du Christ qui triomphe sur le mal et sur la mort. Dans son fameux discours à l'aréopage, Saint-Paul introduisit ainsi le message: Dieu donne chaque chose, y compris la vie et la respiration à chacun de nous, de sorte que toutes les nations puissent rechercher Dieu, même si elles ne parviennent à le trouver qu'à tâtons. En effet, il n'est pas loin de chacun de nous, puisqu'en lui, nous vivons, nous avançons, et nous existons (Actes, 17, 25-28).

De ce moment, hommes et femmes sont sortis pour raconter la même histoire, témoignant l'amour et la vérité du Christ, et contribuant à la mission de l'Eglise. Aujourd'hui, pensons à ces pionniers - prêtres, religieuses et frères - qui sont arrivés sur ces rivages, et dans d'autres parties du Pacifique, venant d'Irlande, de France, de Grande-Bretagne, et d'autres parties d'Europe. La plupart d'entre eux étaient jeunes, certains n'avaient même pas encore vingt ans, et quand ils ont dit adieu pour toujours à leurs parents, à leurs frères et sœurs, à leurs amis, ils savaient bien qu'il leur serait impossible de retourner chez eux. Leurs vies furent un témoignage chrétien dénué d'intérêt égoïste. Ils devinrent d'humbles mais tenaces constructeurs d'une si grande part de l'héritage social et spirituel qui, aujourd'hui encore, apporte à cette nation bonté, compassion, et un but. Et ils furent capables d'inspirer une autre génération.
Il vient immédiatement à l'esprit la foi qui soutint la bienheureuse Mary MacKillop dans sa détermination décidée à éduquer spécialement les pauvres, et le bienheureux Peter To Rot, dans sa ferme conviction que la conduite d'une communauté, doit toujours se référer à l'Evangile. Pensez aussi à vos parents et à vos grands-parents, vos premiers maîtres dans la foi. Eux aussi ont fait d'innombrables sacrifices de temps et d'énergie par amour pour vous. Avec le soutien des prêtres et des enseignants de vos paroisses, ils ont le devoir, pas toujours faciles, mais combien gratifiant, de vous guider vers tout ce qui est bon et vrai, à travers leur exemple personnel, leur façon d'enseigner et de vivre la foi chrétienne.

Aujourd'hui, c'est mon tour.



Confidences et réflexion sur la Genèse

A certains d'entre nous, il peut sembler que nous sommes au bout du monde! Pour les personnes de votre âge, chaque vol est une perspective excitante. Mais pour moi, ce vol a été d'une certaine façon une cause d'appréhension. Et pourtant, la vue de notre planète, d'en haut, fut vraiment magnifique. Le scintillement de la méditerranée, la magnificence du désert nord-africain, la luxuriante forêt d'Asie, l'immensité de l'Océan pacifique, l'horizon où le soleil surgit, puis se couche, la majestueuse splendeur de la beauté naturelle de l'Australie, dont j'ai pu jouir lors des jours précédents: tout cela suscite un sentiment profond de crainte respectueuse. C'est comme si quelqu'un prenait rapidement une série de photos de l'histoire de la Création racontée dans la Genèse: la lumière et les ténèbres, le soleil et la lune, les eaux, la terre, et les créatures vivantes. Tout cela est "bon" aux yeux de Dieu (cf Genèse, 1, 1-2, 4). Immergés dans une telle beauté, comment ne pas faire écho aux paroles du psalmiste, dans la louange du créateur: "Comme il est grand Ton nom, sur toute la terre (Ps, 8,2)?

Mais il y a aussi quelque chose de plus difficile à apercevoir, du haut du ciel: les hommes et les femmes, créés rien de moins qu'à l'image et à la ressemblance de Dieu. Au cœur de la merveille de la création, il y a vous et moi, la famille humaine, "couronnée de gloire et d'honneur" (Ps, 8,6). Quelle merveille! Avec le psalmiste, nous murmurons: "qu'est-ce que l‘homme, pour que tu t'en préoccupes?" (Ps, 8,5). Introduits dans le silence, dans un esprit de gratitude, dans la puissance de la sainteté, nous réfléchissons.



Blessures à l'environnement physique

Que découvrons-nous? Certes avec réticence, nous en venons à admettre qu'il y a aussi des blessures qui marquent la surface de la terre: l'érosion, la déforestation, le gaspillage des ressources minérales et marines pour alimenter un consumérisme insatiable. Certains d'entre vous viennent d'îles-états, dont l'existence même est menacée par l'augmentation du niveau de l'eau; d'autres de pays qui souffrent des effets d'une sécheresse dévastatrice. La merveilleuse création de Dieu se transforme parfois en une réalité presque hostile pour ses gardiens, comme quelque chose de presque dangereux. Comment ce qui est "bon" peut-il apparaître si menaçant?



... et à l'environnement humain

Et il y a plus. Que dire de l'homme, du sommet de la création de Dieu? Chaque jour, nous rencontrons le génie des conquêtes humaines. Du progrès des sciences médicales ou des savantes applications de la technologie, jusqu'à la créativité qui se reflète dans les arts, de multiples façons, la qualité de vie et la satisfaction des désirs des gens croissent sans cesse. Parmi vous aussi, il y a une disponibilité toute prête à accueillir les opportunités qui vous sont offertes. Certains d'entre vous excellent dans les études, dans le sport, dans la musique ou la danse ou le théâtre, d'autres ont un sens aigu de la justice sociale et de l'éthique, et beaucoup assument des engagements de service et de volontariat. Nous tous, jeunes et vieux, nous avons des moments où la bonté innée de la personne humaine - perceptible peut-être dans le geste d'un petit enfant, ou dans la disponibilité d'un adulte à pardonner - nous remplit de joie profonde et de gratitude.

Et pourtant, ces moments ne durent pas. Pour cette raison, réfléchissons encore une fois. Et nous découvrons que non seulement l'environnement naturel, mais aussi social, - l'"habitat" que nous nous créons nous-mêmes - a ses cicatrices: des blessures sont là pour nous indiquer que quelque chose ne va pas. Même ici, dans nos vies personnelles, dans notre communauté, nous pouvons rencontrer une hostilité parfois dangereuse; un poison qui menace de corrompre ce qui est bon, refaçonner ce que nous sommes, et déformer le but pour lequel nous avons été créés. Les exemples abondent, comme vous le savez bien. Parmi les plus évidents, il y a l'abus de drogue et d'alcool, l'exaltation de la violence, la dégradation sexuelle, présentée souvent comme un divertissement. Je me demande comment quelqu'un qui se trouverait face à face avec des personnes souffrant vraiment de violence et d'exploitation sexuelle, pourrait expliquer que ces tragédies, reproduites sous forme virtuelle, doivent être considérées simplement comme des "divertissements".



Dictature du relativisme

Il y a encore quelque chose de sinistre, qui surgit du fait que la liberté et la tolérance sont si souvent séparées de la vérité. Ceci est alimenté par l'idée, aujourd’hui amplement diffusée, qu'il n'y a pas une vérité absolue qui guide notre vie. Le relativisme, donnant en pratique de la valeur indistinctement à tout, a rendu l'"expérience" plus importante que tout. En réalité, les expériences, détachées de toute considération sur ce qui est bon ou vrai, peuvent conduire non pas à une liberté vraie, mais à la confusion morale et intellectuelle, à un affaiblissement des principes, à la perte de l'estime de soi, et même au désespoir.

Chers amis, la vie n'est pas dirigée ainsi, elle n'est pas fortuite.
Votre existence personnelle a été voulue par Dieu, bénie par lui, il lui a été donné un but (Gen, 1,28).
La vie n'est pas une simple succession de faits et d'expériences, pour utiles qu'ils puissent être. C'est une recherche du vrai, du bien, du beau. C'est à cette fin que nous accomplissons nos choix, que nous exerçons notre liberté, et là, c'est-à-dire dans la vérité, dans le bien et dans le beau, nous trouvons félicité et joie.

Ne vous laissez pas piéger par ceux qui ne voient en vous que des consommateurs dans un marché aux possibilités indifférenciées, où le choix en lui-même devient le bien, la nouveauté se fait passer pour la beauté, l'expérience suggestive supplante la vérité.



La voie de Jésus Christ

Le Christ vous offre plus! Et même, il offre tout! Lui seul, qui est la Vérité, peut être le chemin, et par conséquent la vie. Ainsi, le "chemin" que les apôtres ont suivi jusqu'aux confins de la terre, c'est la vie du Christ. C'est la vie de l'Eglise. Et l'entrée dans cette vie, dans la voie chrétienne, c'est le baptême.

Le baptême nous rend "une créature nouvelle"
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Ce soir, je désire par conséquent rappeler brièvement quelque chose pour la compréhension du baptême, avant de considérer, demain, l'esprit Saint. Le jour du Baptême, Dieu vous a introduit dans sa sainteté. Vous avez été adoptés comme fils et filles du père, et vous avez été incorporés au christ. Vous êtes devenus des demeures de son Esprit (cf Cor 6,19). C'est pour cela qu'à la fin du rite du Baptême, le prêtre s'est adressé à vos parents et aux participants, et, vous appellent par votre nom, il a dit: "tu es devenue une créature nouvelle".

Témoigner n'est pas facile
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Chers amis, à la maison, à l'école, à l'université, dans les lieux de travail et de distraction, rappelez-vous que vous êtes des créatures nouvelles. Comme chrétiens, vous êtes en ce monde en sachant que Dieu a un visage humain - Jésus-Christ - la "voie" qui satisfait chaque besoin humain, et la "vie" dont nous sommes appeler à témoigner, marchant toujours dans sa lumière.
Le devoir de témoigner n'est pas facile. Il y en a beaucoup, aujourd'hui, qui prétendent que Dieu doit être laissé "sur le banc de touche" (in panchhina) et que la religion et la foi, aussi acceptables qu'elles soient sur le plan individuel, doivent être, ou bien exclues de la vie publique, ou bien utilisées uniquement à des fins pragmatiques limitées. Cette vision sécularisée tente d'expliquer la vie humaine, et de façonner la société, avec peu ou pas de références au Créateur. Elle se présente comme une force neutre, impartiale, et respectueuse de chacun. En réalité, comme toute idéologie, le sécularisme impose une vision globale. Si Dieu est insignifiant dans la vie publique, alors la société pourra être façonnée selon une image privée de Dieu. Mais quand Dieu est éclipsé, notre capacité à reconnaître l'ordre naturel, le but, et le "bien", commence à s'évanouir. Ce qui est ostensiblement promu comme ingéniosité humaine a vite faite de s'avérer folie, avidité, exploitation égoïste. Et ainsi, nous nous rendons compte du besoin d'humilité face à la délicate complexité du monde de Dieu.

Et que dire de notre environnement social?
Soyons également vigilants sur les signes qui manifestent notre refus de la structure morale dont Dieu a doté l'humanité. Sachons reconnaître que la dignité innée de chaque individu s'appuie sur son identité la plus profonde, comme image du Créateur, et que pour cette raison, les droits humains sont universels, basés sur la loi naturelle, et non pas quelque chose de négocié, concédé, au prix de compromis.
Et ainsi, soyons amenés à réfléchir sur la place qu'occupent dans nos sociétés, les pauvres, les vieux, les immigrés, les sans voix. Comment peut-il se faire que la violence domestique tourmente tant de mères et d'enfants? Comment est-il possible que l'espace humain le plus admirable et le plus sacré, le sein maternel, soit devenu le lieu d'indicible violence?

Chers amis, la création de Dieu est unique et bonne.
Les préoccupations pour la non-violence, le développement durable, la justice et la paix, le soin de notre environnement, sont d'une importance vitale pour l'humanité. Tout ceci, pourtant, ne peut être compris indépendamment d'une profonde réflexion sur la dignité innée de toute vie humaine, de la conception à la mort naturelle, une dignité qui est conférée par Dieu lui-même, et, pour cette raison, inviolable.
Notre monde est fatigué de l'avidité, de l'exploitation et de la division, de l'ennui des fausses idoles et des réponses partielles, et de la peine des fausses promesses. Notre cœur et notre âme aspirent à une vision de la vie où l'amour règne, où les dons sont partagés, où l'unité se construit, où la liberté trouve son propre sens dans la vérité, et l'identité se trouve dans une communion respectueuse. C'est là l'œuvre du Saint Esprit! C'est pour rendre témoignage de cette réalité que vous êtes recréés par le Baptême, et renforcés par les dons de l'Esprit saint, dans la Confirmation.
C'est ce message que vous devez porter au monde depuis Sidney!



Savoir accepter les faiblesses de l'Eglise
L'amitié avec Jésus

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