Mgr Léonard était à Sidney

Il raconte son expérience d'"évangélisation de rue" (18/8/2008)



Dans ces pages, il a été à plusieurs reprises question de Mgr Léonard, évêque de Namur: c'est lui qui s'était signalé en qualifiant Benoît XVI de Mozart de la liturgie, puis avait été traîné en justice pour avoir osé dire publiquement ce qu'il pensait de l'homosexualité militante.
Voilà un évêque selon mon coeur, il ignore la langue de bois du politiquement correct; sa voix est celle du vrai courage, celui qui va à contre courant, et cela explique qu'il soit peu apprécié des medias.

Il raconte ici avec beaucoup d'ingénuité (mais oui!) son expérience d'évangélisation des rues.
Il commence avec ce que je crois être une pointe d'humour (en fait, un piqûre d'épingle):

Vous aurez lu dans de bons journaux des échos des Journées Mondiales de la Jeunesse à Sydney.

Puis il nous fait une confidence, toujours dans le registre de l'humour:

Je dois reconnaître que les jeunes m’ont beaucoup aidé à aborder courageusement les passants, car, spontanément, c’est une démarche qui me coûte beaucoup. Autant je me sens à l’aise pour témoigner devant une foule ou sur un plateau de TV (c’est probablement de l’inconscience…), autant je répugne par tempérament à engager une conversation sur la foi avec le premier venu. Merci aux jeunes qui m’y ont encouragé avec bonheur.

De la part d'un évêque, c'est incroyable!
L'article en entier est à lire sur le superbe site ESM, qui a déniché cette perle sur celui du diocèse de Namur.
Bravo à eux!

Je reproduis ici le plus beau passage, parce que le "direct" de Telepace que j'ai eu la chance de suivre, transmettait exactement cette impression, et que je l'avais dit, à l'époque (JMJ: la force de l'Esprit ).





Des trois grands moments de rencontre avec le Pape Benoît XVI, je retiens surtout, pour son exceptionnelle densité, le quart d’heure d’adoration eucharistique, dans un recueillement absolu, lors de la veillée du samedi soir dans l’immense hippodrome de Randwick.
Deux cent cinquante mille jeunes tournés, avec le Pape, vers cette minuscule hostie, et ce dans un silence à couper au couteau, c’est humainement inexplicable.
Et pour notre Pape, tel que nous le connaissons, cela doit compter parmi les plus beaux moments des JMJ, car on ne le sent jamais si heureux qu’aux moments où l’attention des jeunes se détourne de lui pour se tourner vers le Christ.

L’humilité est dans sa nature, façonnée par la grâce.



Décidément, j'aime beaucoup Mgr Léonard!



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