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George Bush, l'homme à abattre

et Obama, le nouveau messie (7/11/2008)

Les combats "pro life" de George Bush

Le président Bush fait l'unanimité contre lui. Dans notre société, les pires criminels, violeurs, assassins d'enfants, ont droit à des avocats, des tribunes dans les medias. Pas lui.
Une telle unanimité est forcément suspecte.
Un lecteur italien du blog d'Andrea Tornielli écrit:

Ma al di là della politica internazionale, ci sono altri elementi caratterizzanti della presidenza Bush.
Mi riferisco alla
politica pro-life sia in difesa del bambino nel grembo della madre, sia contro la manipolazione degli embrioni.

Et il nous propose de consulter ce site (en anglais), contenant une liste des initiatives "pro-life" de George Bush jusqu'en 2004.
C'est édifiant, si l'on peut dire.
C'est peut-être ce que certains appellent "faire de la politique avec des bons sentiments" - ce qui expliquerait la défaite de Mc Cain, à cause du choix de sa co-listière.
Mais pour le Pape, ces "bons sentiments" sont l'essentiel (voir ici L'Eglise sur la peine de mort et l'avortement ).
Ils pourraient en tout cas être la cause de la haine tenace que l'ensemble de la classe médiatique vouait au Président sortant : je ne parle pas de ceux de ses détracteurs qui pourraient avoir de bonnes raisons, encore qu'il reste à trancher si la guerre en Irak et la crise financière doivent être imputés à son seul mandat...
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Le choix de l'hyper-classe mondiale et des medias

Une analyse de l'élection du 4 novembre se trouve sur le site Polemia, qui voit dans l'élection d'Obama "le choix des minorités ethniques, de l'hyper-classe mondiale et des médias" .

Les semaines d'hystérie que nous venons de vivre valident de façon claire le titre, et la plupart des conclusions, que cela plaise ou non.
Beaucoup sont très intéressantes, mais trop éloignées de l'objet de ces pages pour être citées ici.
Je me permets de faire une exception pour ces deux-là, la première qui est une simple évidence, et la seconde plus qu'un fort soupçon.
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Non sans raison, la « National Review » a observé : « C’est la fin du journalisme, au profit du média de propagande », le « Boston Herald » estimant, lui, que « le grand perdant des élections était le journalisme objectif ».
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Le mondialisme triomphant poursuit depuis longtemps deux objectifs symboliques :
le couronnement d’un pape sud-américain : l’élection de Benoît XVI en 2005 ne l’a pas permis ;
– l’élection d’un président « noir » aux Etats-Unis : c’est chose faite.
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L'objectif de l'élection d'un Pape sud-américain ne relève pas du fantasme, ceux qui se souviennent du dernier conclave, et surtout des pseudo-révélations d'un cardinal ayant trahi son serment sous le sceau de l'anonymat. le savent bien.
On voit d'ailleurs que l'élection d'Obama a permis d'aller encore "plus loin": Un pape noir?
Pourquoi pas? Mais ce n'est certainement pas au "mondialisme triomphant" d'en décider.

Le pessimisme de Magdi Allam

Magdi Allam, que sa récente conversion au catholicisme préserve pour le moment totalement de la langue de bois, juge très durement sur son site (dont est issue l'illustration ci-contre) l'élection de Barack Obama:
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La victoire historique d'Obama: je crains qu'elle ne soit regardée par l'histoire comme l'écroulement de l'Amérique, et la défaite de la civilisation occidentale.
L'Europe, nous tous, nous serons entraînés dans un processus involutif de décadence, tant sur le plan économique, avec la prévalence d'un capitalisme à la chinoise, que sur le plan social et culturel, avec la diffusion du multiculturalisme, infesté par la maladie idéologique du nihilisme, du relativisme, de l'islamiquement correct.



Un mot, pour conclure.
Si l'on en croit les résultats, plus de 52 millions d'américains ont voté pour Mc Cain (59 pour Obama).
C'est une défaite sans appel, certes, mais à en croire les pléthoriques équipes de journalistes français et étrangers qui ont sillonné les Etats-Unis pendant des mois à seule fin de nous (dés)informer, il était quasiment impossible de trouver un seul électeur républicain, sinon d'improbables mémères à cheveux oranges ou jaunes, et lunettes à montures fluo.
Etonnant, non?

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Journée mondiale des communications sociales Une génération Benoît XVI est née