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Marco: j'ai rencontré le Pape

Du blog de Raffaella, le récit d'un étudiant de l'Université de Parme qui a rencontré le Saint-Père le 1er décembre dernier (6/12/2008)


Le 1er décembre, le Pape a prononcé devant une importante délégation de l’Université de Parme un discours profond et de vaste portée que j’avais traduit ici (Aux représentants de l'Université de Parme )
C’est un vrai bonheur que de découvrir l’autre face, c’est-à-dire le compte-rendu d’un témoin direct, un étudiant, Marco, qui faisait partie de la délégation de Parme, et qui a raconté son expérience sur le blog de Raffaella.

Version originale en italien ici : Udienza del Papa all'università di Parma: il racconto del nostro Marco
http://paparatzinger2-blograffaella.blogspot.com/2008/12/udienza-del-papa-alluniversit-di-parma.html

Ma traduction

Reportage Fotogafia Felici

Clic!


Audience du Pape à l'université de Parme : le récit de Marco
Samedi 6 décembre 2008

Il était présent à l'audience concédée par le Pape aux étudiants et professeurs de l'Université de Parme.
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Finalement j'ai trouvé un peu de temps pour visiter le blog [de Raffaella] et surtout pour raconter la belle expérience que j’ai vécue à Rome avec l'Université de Parme.

Nous partons à 2 heures du matin.
Je ne m'étais pas couché parce que sinon, le réveil aurait vraiment été un traumatisme!
Dans le bus j'essaie de dormir mais à cause de la position, c'est impossible.
Et puis je pense que je vais voir le Saint Père de près, très près. Comme vous le savez, pour moi, il a une grande importance dans ma vie, le Pape, c'est vraiment un second père, de vie et de foi.

Nous arrivons dans le parking du Janicule à côté de la Place Saint-Pierre à 9 heures et demi. Juste le temps de regarder un peu autour de soi et de rester émerveillé devant tant de beauté et de majesté, et c'est le moment de prendre la file pour les contrôles de sécurité, et d'entrer par la Porte de Bronze, à droite de la basilique.
Entre-temps, j'avais pu voir plusieurs de mes amis et professeurs dont je n'aurais jamais imaginé qu'ils seraient venus.
Pendant tout le voyage, nous avions eu une grosse pluie, mais à Rome, il fait un soleil splendide !

À 11 heures et quart, nous pénétrons à l'intérieur [du Palais Apostolique], nous montons par le Portail de Bronze, et nous parcourons plusieurs salles, très belles, immenses. Ici et là, des gardes suisses immobiles. Je reconnais l'escalier que le Pape descend pour rejoindre la Place, lors des messes, puis la salle (splendide) où au début de l'année il reçoit les ambassadeurs, et enfin nous arrivons au but.
J'avais d'abord pensé me mettre devant, mais comme je veux être près de l'allée centrale, je reste un peu en arrière.

Il est midi, l'heure de l'audience. Le silence tombe, le coeur commence à battre… Je prépare mon appareil photo, même si les photographes officiels nous ont déjà distribué leurs adresses. Et puis, des photos, je n'en ferai pas beaucoup, je veux profiter à fond du passage du pape, sans penser aux photos.

Il est à présent 12 heures 15: nous nous disons qu'il s'agit du « quart d'heure de politesse ».
Au fond de la salle des bénédictions une tenture se ferme, les gardes suisses prennent position, la sécurité arrive et le rideau s'ouvre à nouveau. Derrière il y a le Pape, et derrière lui, encore, d'autres prélats, et le Père Georg.
Quelle émotion ! Le voir en chair et en os !
Après une seconde de silence de l'émotion, les applaudissements éclatent, venant de nous tous (un peu plus de 1000).
Et lui marche tout doucement, et il répond aux applaudissements en ouvrant les bras, comme pour nous embrasser.

Puis il avance et serre la main de quelques enfants (probablement les enfants des professeurs), il passe près de moi, et il m'a semblé sentir réellement l'ombre de Pierre dont il est question dans les Actes. Je ne trouve rien d’autre à dire. Une très grande émotion. Il avance, souriant, et on sent tellement d'affection.

Il atteint son siège, et s'assied. Nos applaudissements sont à présent plus forts, il se lève à nouveau et il nous embrasse (littéralement: ci abbraccia).
Puis c’est le discours du recteur, le Professeur Gino Ferretti que je ne remercierai jamais assez pour nous avoir donné une telle occasion.
Après quoi le Pape prend la parole. Franchement, j'attendais plutôt un discours de circonstance, je ne pensais pas qu'il aurait tant de poids. Et au contraire, le Pape me surprend, avec son très beau discours ! Il parle d'une chose qui me tient à coeur: parfois, pour moi, l'université, ce ne sont que cours, études, examens. Ainsi, je tends un peu à m'isoler dans mes livres, sans vivre dans la communion avec les autres. A présent, j'ai changé, j'ai trouvé des amis et j'espère continuer ainsi.
Et puis, il parle de réforme: un sujet d'actualité!
Tandis qu'il parle, je regarde un peu autour de moi. Tout le monde est attentif, intrigué, et après tout le monde est satisfait par ses paroles. Et à la fin, un mega applaudissement.

Ensuite le pape salue personnellement les différentes autorités, parmi lesquelles mon génial professeur (Rizzolatti , il était parmi les candidats au prix Nobel) et reçoit entre autres cadeaux l'inévitable jambon de Parme.
Après quoi, parmi les applaudissements, les chants d'un groupe de Communion et Libération et le chœur des « Be-nedetto » le Pape passe de nouveau près de moi, serrant des mains à droite et à gauche et souriant. Je n'ai pas réussi à l'approcher, il est passé un peu plus loin, mais peu importe, je suis de toute façon très heureux. La joie est vraiment grande.
A côté de moi, mon ami, un petit malin (ndt : furbino ?) interpelle le Père Georg qui lui sourit…

L'audience est finie, mais la joie est encore présente.
Après voir mangé des sandwichs, nous faisons une pause, et une prière sur la tombe de Pierre, et celles des Papes, puis nous visitons la Basilique. Je m’arrête dans tous les coins pour admirer les richesses de ce temple grandiose.

Ensuite il commence à pleuvoir, c'est l'heure du retour à la maison.

Il est 16 heures. Le trajet dans le bus, comme à l'allée, est pénible, parce que je ne parviens pas à fermer un oeil.
Nous arrivons à Parme à 23 heures 30, et tout de suite au lit, en remerciant le Seigneur pour la grâce reçue.
Tout le monde est satisfait et heureux.

Tu peux peut-être trouver quelques articles sur la Gazette de Parme, qui est notre principal journal local.
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