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C'est reparti!

L'Onu accuse le Vatican de violer la Convention sur les droits de l'enfant. Finie, la trêve entre le monde et François, dit Giuliano Ferrara (5/2/2014)

Titre de Radio Vatican en français aujourd'hui, 5 février 2014:
L'ONU ACCUSE LE VATICAN DE VIOLER LA CONVENTION SUR LES DROITS DE L'ENFANT. LE SAINT-SIÈGE RÉAGIT

Ma première réaction, en lisant l'information transmise par Monique, a été: après cette longue et inexplicable "pax mediatica", le monde va demander à François de passer à la caisse... (évidemment, François n'est pas responsable, mais Benoît XVI ne l'était pas non plus, nous savons qu'il a au contraire tout fait pour nettoyer la "saleté" qu'il avait dénoncée même avant son élection).
On commence à comprendre le petit jeu des medias: ils ont tracé un cordon sanitaire isolant le nouveau Pape de l'Eglise, tout en le rapprochant du peuple (i.e. du monde, dont ils sont le bras armé), espérant ainsi se rallier et François, et le peuple, CONTRE l'Eglise.
Il ne reste qu'à espérer fermement, et à prier pour cela, que le Pape saura faire échouer leur manoeuvre.
Je me réjouis que Benoît XVI soit à l'abri (relatif) et retiré dans la prière: je crois que le Seigneur a voulu lui épargner cela...
Heureusement qu'il habite dans l'enceinte du Vatican... En fait, il le fallait, comme je l'ai dit et cru dès le début.

Ce n'est pas la première fois que les "athées dévots", si moqués par les cathos bien pensants, se révèlent les premiers et les meilleurs soutiens de l'Eglise - ou si l'on veut, de la civilisation chrétienne.
Giuliano Ferrara ne déroge pas à cette règle maintes fois vérifiée, et je souscris à 100% (enfin, à 99,9%) à sa formidable analyse.
Il ne faut rien attendre des médias chrétiens "établis"... au moins en France.

     

Finie, la trêve entre le monde et François

L'ONU se lance à l'attaque de l'Église
http://www.ilfoglio.it/soloqui/21781
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Ils disent que le comité de l'ONU qui a lancé une attaque féroce contre l'Eglise catholique est composée d'experts indépendants. Dans ces questions traitées par le comité, la pédophilie, l'avortement, la contraception, l'homosexualité, il n'existe pas d'experts indépendants.
L'ONU est un puits de dépendance idéologique, voire toxique, de l'idéologie contemporaine; les accusations indiscriminées de pédophilie et de protection canonique de la pédophilie du clergé sont un mensonge statistique, qui convertit en comportements pandémiques les déviations sexuelles d'une infime fraction dudit clergé.
Elles sont avant tout l'autre face du projet de modification de l'identité et de la structure du catholicisme, poursuivie à travers l'attaque au Vatican comme Saint-Siège de l'église, aux dirigeants de la hiérarchie épiscopale dans le monde entier.

Les experts indépendants de l'ONU se réunissent dans la ville la plus modernement belle et moralement corrompue au monde, New York, et admonestent, en courtisant les peurs et les préjugés anti-catholiques de ces "beaux messieurs qui comptent", en particulier dans le nord américain et européen marqué par la Réforme protestante, afin de démolir ce qui est perçu - le catholicisme - comme le dernier obstacle sur la voie de la rédemption par la religion.
Ils poursuivent l'affirmation d'un puritanisme religieux qui rachète avec les campagnes anti-tabac et celles antipédophilie, partie intégrante de la riche plate-forme du politiquement correct, le pacte avec le diable contracté sur l'avortement, le divorce, l'euthanasie, la contraception comme bannière anti-nataliste plutôt que comme pratique dans certains cas nécessaires, et l'eugénisme déployé.

...

Les pratiques des experts indépendants ont conduit à la démission de Ratzinger, bien autre chose que le valet de chambre et les fuites de quatre "conneries" financières; et à présent, après une trêve déterminée par des vérités et des incompréhensions alimentées par le pape François, ils repartent à l'offensive, pariant sur la marginalisation de l'Église par elle-même, sur son incapacité soumise à répondre, et relancent leur projet en vue du Vatican III synodal sur la famille, le sexe, la sexualité, le mariage et la vie, dans le cadre de la communion catholique, et dans le monde laïc extérieur à l'Église.

Notre espoir laïc, rationnel, en soutiens gratuits d'une vérité qui concerne notre façon libérale de vivre, qui inclut la liberté de l'Eglise, est que le Vatican de François sache donner des réponses à la hauteur.
Nous verrons.