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L'homme qui ne voulait pas être pape (suite)

Monique a lu le livre de Nicolas Diat, et elle a eu la gentillesse de me confier quelques impressions.... (12/3/2014)

Ce n'est pas à proprement parler une recension, mais c'est bien mieux, puisque c'est aussi un tribut d'affection offert au pape Benoît.

>>> Voir aussi:
¤ L'homme qui ne voulait pas être Pape
¤ Le Père Lombardi contre-attaque

     

Le 22 février
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J'en suis à la page 58 et je veux le lire lentement.
Pour le moment je suis subjuguée!
La p. 35 m'a presque arraché des larmes: "Son élévation spirituelle, sa finesse poétique, son regard constamment tourné vers Dieu sont ceux d'un docteur de l'Eglise".
L'auteur saisit et comprend la personnalité de Joseph Ratzinger de l'intérieur. De tous ceux (rarissimes!) qui ont écrit avec bienveillance sur Benoît XVI, il est celui qui sait le mieux mettre en relief sa force d'âme, sa délicatesse et sa sainteté, encore mieux que Chantal et Paul Colonge qui ont pourtant écrit un excellent livre que j'ai lu avec beaucoup de bonheur.
Je ne sais pas si j'apprécierai autant la suite du livre et si le Père Lombardi a raison. On dirait que certains ne supportent pas un tel éloge de Benoît XVI et qu'il faut à tout prix détruire une image trop édifiante.

En relisant le déroulement des derniers jours du pontificat, on est frappé par la dignité, la noblesse, la bonté, la délicatesse du grand pontife: le comportement d'un saint. N. Diat écrit: "L'intelligence si manifeste, l'humilité constante et la bonté insensée de Joseph Ratzinger font de ce règne un moment unique dans l'histoire de l'Eglise".
Je crois que ce que Benoît XVI a apporté à l'Eglise, ce n'est pas une kyrielle de réformes (aune à laquelle on a pris l'habitude de juger les Papes), c'est sa SAINTETE. Il a toujours dit que les grands réformateurs de l'Eglise ce sont les saints. Notre monde catholique est bien malade pour ne pas avoir su aimer un tel homme

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Le 11 mars
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J'ai fini le livre et je peux dire que je l'ai beaucoup aimé.
Il me semble qu'il donne de Benoît XVI une image juste et sensible.
A la fin, l'auteur essaie de faire comprendre qui est François avec une certaine objectivité. Si N. Diat "disqualifiait" François, le livre perdrait beaucoup de sa force. On pourrait dire qu'il s'agit d'un livre partisan en faveur de Benoît.

Concernant les critiques du Père Lombardi, on n'a pas l'impression qu'à chaque page les "monstres" soient évoqués. En fait, assez peu de pages sont consacrées aux trahisons de ceux qui étaient censés aider le Pape.

En tout cas, l'auteur n'a aucun intérêt à mentir (mais il peut se tromper) et il est indéniable que Benoît XVI a été entouré d'incompétents et de traitres. Il lui aurait fallu un Secrétaire d'Etat surdoué le déchargeant de toutes les questions administratives, semi-temporelles et temporelles. Un Pape devrait pouvoir se concentrer sur l'aspect spirituel et sur les préoccupations relatives à la justice et à la paix.
Il y a dans le livre des témoignages émouvants, d'une grande délicatesse, qui montrent l'attachement que peut susciter un tel homme.
Je relève celui du Cardinal Julian Herranz (p. 497): " Dans mon coeur, Benoît XVI est déjà un saint."

En conclusion...
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Je n'hésite pas à recommander ce livre documenté et sensible à ceux qui n'entendent pas accepter la relégation de Benoît XVI dans un monastère oublié.