Remise du "Prix Ratzinger" 2014
par le cardinal Müller, qui représente le Pape (22/11/2014)
>> Lire ici des éléments biographiques des deux lauréats de cette année, une française, Anne-Marie Pelletier et un théologien polonais, Mgr Chrostowski, et des liens vers des articles reliés: benoit-et-moi.fr/2014-I/actualites/prix-ratzinger
Bizarre, l'absence du Pape, ou plutôt son choix de se faire représenter pour rendre un hommage à son prédécesseur, pour qui on nous dit pourtant qu'il a autant d'affection que d'admiration...
Je lis à l'instant sur Vatican Insider, dans son rôle de pompier de service, une sorte de communiqué officiel: "en raison de ses nombreux engagements de la matinée, le Pape François a demandé au Cardinal Müller de le représenter et de tenir le discours".
Notons que, même si le Pape avait de nombreux engagements (ce que semble confimer le bulletin officiel), la date de cette remise de prix, et celle des différentes audiences de ce matin, étaient prévues depuis longtemps. N'aurait-il pas été possible d'aménager son emploi du temps en conséquence?
Et surtout: pourquoi l'hommage à Benoît XVI arrivait-il en dernière position de ses priorités? On sait que le Pape n'a pas hésité à annuler à la dernière minute des évènements prévus de longue date, comme par exemple sa visite à l'hôpital Gemelli, en juin dernier, alors que des malades l'avaient attendu en vain durant des heures, arguant plus tard, d'un simple "mal de tête". Sans parler du fameux fauteuil vide lors du concert donné en son honneur en juin 2013...
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L'hommage du cardinal Müller à Benoît XVI
PRIX RATZINGER, LE PAPE SE FAIT REPRÉSENTER PAR LE CARDINAL MÜLLER
http://www.korazym.org/18535/premio-ratzinger-papa-si-fa-rappresentare-dal-cardinale-muller/
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Ce n'est pas le pape qui a présidé la cérémonie de remise du prix Ratzinger, mais, comme son délégué, Gerhard Ludwig Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. La cérémonie a eu lieu dans la Salle du Consistoire du Palais apostolique du Vatican: c'est la quatrième édition du Prix Ratzinger, décerné cette année à Anne-Marie Pelletier, française, professeur d'Écriture sainte et d'herméneutique biblique à la Faculté Notre-Dame du Séminaire de Paris, et à Mgr Waldemar Chrostowski, polonais, professeur d'exégèse de l'Ancien Testament et de théologie à la Faculté de théologie de l'Université de Varsovie.
Le cardinal Müller a souligné dans son discours que «la Congrégation pour la Doctrine de la Foi est particulièrement liée à Joseph Ratzinger, non seulement pour le fait qu'il a dirigé le dicastère pendant plus de vingt ans, mais aussi parce que cette congrégation a pour mission de promouvoir et sauvegarder la doctrine de la foi, et la riche théologie du pape émérite a été d'une grande importance à cet égard, en faisant briller dans toute sa puissance et sa beauté de la doctrine chrétienne».
«Ce n'est pas par hasard - a poursuivi le préfet, suscitant les applaudissements des personnes présentes - si Joseph Ratzinger-Benoît XVI a été appelé le "Mozart de la théologie"».
Le cardinal a exprimé «la profonde gratitude de l'Église à Benoît XVI pour ses efforts inlassables en tant que chercheur et de Maître de la science de Dieu».
Enfin, il a cité les paroles de François, à l'occasion de la remise du Prix Ratzinger 2013, quand il a dit qu'avec son oeuvre, le pape Benoît «a fait un don à l'Église, et à tous les hommes, de ce qu'il avait de plus précieux: sa connaissance de Jésus, fruit d'années et d'années d'étude, de confrontation théologique et de prière. Parce que Benoît XVI faisait de la théologie à genoux».
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De nombreux évêques et cardinaux étaient présents à la cérémonie, parmi lesquels le doyen du Collège des cardinaux Angelo Sodano; le Comité scientifique et le conseil d'administration de la Fondation Vaticane Joseph Ratzinger-Benoît XVI; plusieurs chercheurs récompensés les années précédentes avec le Prix Ratzinger.
