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Repentance à répétition

En visite ches les Vaudois (*), à Turin, François bat sa coulpe (sur la poitrine des autres) pour les fautes qu'auraient commises contre eux les catholiques

(*) Petit dossier ici, avec en particulier le témoignage d'une lectrice italienne: benoit-et-moi.fr/2014-II-1/actualites/leglise-vaudoise

Rencontre avec les vaudois, 22 juin. Capture d'écran de Marie-Christine

Le 28 juillet 2014, François s'était rendu à Caserte, non loin de Naples, pour une "visite privée" à son ami le pasteur évangélique Giuseppe Traettino.
Dans un discours plutôt confus (que j'avais traduit et commenté ici: benoit-et-moi.fr/2014-II-1..), il demandait pardon à ses "frères" pentecôtistes pour les dénonciations dont des catholiques s'étaient prétendument rendus coupables à leur égard du temps de Mussolini (ceci pour faire court: on trouvera des détails ici: 2014-II-1..retour-sur-la-repentance-du-pape-a-caserte).
Autrement dit, le Pape battait sa coulpe sur la poitrine des autres, pour des fautes imaginaires, dont en tout cas les italiens contemporains ignoraient tout, commises par des "catholiques" d'un pays étranger, à une époque où lui-même portait encore des culottes courtes.

Le Pape à Turin

22 juin 2015

Cet acharnement dans la repentance deviendrait-il une obssession?

Aujourd'hui, à Turin, il a récidivé, en se rendant dans une église vaudoise.
Selon une dépêche de l'AFP reproduite par Le Figaro en ligne, le Pape aurait dit:

"De la part de l'Eglise catholique, je vous demande pardon pour les attitudes et les comportements non chrétiens, et même non humains, que, au cours de l'Histoire, nous avons eus contre vous. Au nom du Seigneur Jésus Christ, pardonnez-nous".

Faut-il lui rappeler encore une fois les propos de Benoît XVI s'adressant au clergé polonais à Varsovie, le 25 mai 2006

«Il faut toutefois se garder de la prétention de s'ériger avec arrogance au rang de juges des générations précédentes, qui ont vécu en d'autres temps et en d'autres circonstances. Il faut une humble sincérité pour ne pas nier les péchés du passé, et toutefois ne pas tomber dans des accusations faciles en absence de preuves réelles ou en ignorant les différents préjugés de l'époque».


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