L'héritage de Ratzinger
Les ordinations sacerdotales aux Etats-Unis en hausse de 25%
>>> Le Pape qui enchante les jeunes
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L'information a été publiée par la revue catholique en ligne Il Timone, s'appuyant sur des chiffres cité par le Catholic Herald.
Sévère (!) Antonio Socci commente sur sa page Facebook:
LÀ OÙ L'EGLISE A SUIVI BENOÎT XVI, LES FRUITS SONT IMPRESSIONANTS - TANDIS QU'EN AMÉRIQUE LATINE, LES CHIFFRES DISENT QUE L'EGLISE COULE À PIC....
L'HÉRITAGE DE RATZINGER: LES ORDINATIONS SACERDOTALES AUX ÉTATS-UNIS AUGMENTENT DE 25%
www.iltimone.org
(Ma traduction)
Selon les derniers chiffres publiés par la Conférence des évêques américains (recueillis par le Center for Applied Research in the Apostolate de la Georgetown University), en 2015, il y aura près de 600 ordinations sacerdotales dans le pays, 595 pour être précis. L'année dernière, il y en avait eu 477. C'est une augmentation de près de 25% en une seule année. C'est l'un des plus robustes signes de reprise après une crise pluridécennales des vocations, commencée peu de temps après la fin du Concile, en concomitance avec l'explosion de 68.
Quelques chiffres: les ordinations étaient 994 en 1965, 771 en 1975, 533 en 1985, 511 en 1995 et 454 en 2005.
Que la chute se soit arrêtée était évident depuis quelques années; aujourd'hui, un clair et vibrant renversement de tendance se manifeste. La moyenne d'âge des ordinands reste élevée, mais pas trop, 34 ans. Un quart d'entre eux sont nés en dehors des États-Unis, dans des pays comme le Nigeria, la Pologne, le Vietnam, la Colombie, le Mexique et les Philippines.
Pour la majorité, il s'agit de catholiques de naissance, 7% sont convertis. 84% ont déclaré avoir leurs deux parents catholiques.
Une donnée significative est que de 70% d'entre eux, avant d'entrer au séminaire, avaient l'habitude de prier le chapelet ou de participer à l'adoration eucharistique.
Pour interpréter correctement ces données, il faudra du temps et une analyse adéquate.
On peut bien sûr noter que les ordinands de 2015 sont entrés au séminaire, en moyenne, il y a six ans, en plein pontificat de Benoît XVI (1).
A Joseph Ratzinger, on doit également une action décisive dans le changement de la classe épiscopale des États-Unis - déjà commencé sous Jean-Paul II - avec l'aide, ce n'est pas un mystère, de conseillers comme le cardinal Raymond Leo Burke, dans le rôle qu'il a rempli durant les années cruciales au sein de la Congrégation pour les évêques.
Aujourd'hui, la Conférence des évêques des États-Unis est parmi celles qui portent de la façon la plus limpide - dans les prises de position publiques, dans les choix pastoraux, dans la défense du Magistère, dans l'élan missionnaire - l'empreinte Wojtyla et Ratzinger à la fois. Et ceci a permis, entre autre, de surmonter une crise qui à certains semblaient presque fatale, celle liée aux nombreux scandales d'abus sexuels commis par des membres du clergé, qui ont paralysé de nombreux diocèses et ont donné le coup d'envoi à une campagne sans précédent de discrédit du sacerdoce catholique.
NDT
(1) Rappelons que Benoît XVI avait effectué un voyage triomphal aux Etats-Unis juste un an plus tôt, du 15 au 21 avril 2008.
Pages spéciales ici: benoit-et-moi.fr/USA.
Et sur le site du Vatican: w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/travels/2008/outside/documents/stati-uniti
