Mort d'un enfant

Juste deux mots...

Je veux évidemment parler de la sidération planétaire qui se répand tel un virus par médias interposés.
L'instrumentalisation de la mort d'un enfant (forcément poignante) à des fins de propagande est particulièrement ignoble, quels que soient les motifs.
Mais cette fois, cela dépasse les bornes de l'obscénité.
Ce sont les même qui crient "pas de récupération" à chaque fois que cela sert leurs objectifs!
Les mêmes aussi qui ont créé la situation qui a conduit à ce drame, le mettent aujourd'hui sordidement en scène, et osent se pavaner devant les caméras, BHL en tête, nous interpelant sur un ton digne de Fouquier-Tinville: "C'est VOTRE faute!"
Je viens juste entendre l'impayable Cohn-Bendit énoncer gravement sur Europe 1: "Charlie, aujourd'hui, est un enfant kurde".
Tout est dit!

La photo que j'ai choisie pour illustrer ces quelques mots n'est pas celle que vous voyez partout.
Elle est issue du blog de Maurizio Blondet, dont je conseille la lecture à ceux qui lisent l'italien (www.maurizioblondet.it/il-ricatto, "ricatto"=chantage). Vous y trouverez sa "légende".