Pourquoi ce site
Une mise au point rendue nécessaire par les circonstances. A lire en entier si vous en avez la patience... Sinon, sautez immédiatement à la fin!!
>>> Lire aussi: Navigation et copyright
Long préambule...
Je pourrais reprendre ce que j'ai déjà écrit plusieurs fois à ce sujet, et avant tout qu'il est né, il y aura neuf ans cette année, du désir (je ne trouve pas de meilleur mot) de parler de Benoît XVI, et de faire partager à d'autres, à travers images et documents les sentiments qu'il m'inspire.
Mon admiration a grandi au fur et à mesure que je le connaissais mieux, et mon affection pour lui ne s'est jamais démentie, même si le besoin de le "défendre" (tout en sachant bien qu'il n'a pas besoin de moi pour cela) s'est fait moins pressant depuis qu'il vit "caché" au monde, et que les médias, qui ont tôt fait de passer à autre chose quand un argument ne les intéresse plus, ont cessé de le harceler... ce qui a pris pas mal de temps, car les premiers moments qui ont suivi l'élection de François ont été employés à le minimiser et à le dévaloriser pour mieux exalter l'idole qu'ils s'étaient choisie.
Evidemment, la renonciation du 11 février 2013 a modifié pour moi la perspective, et plus encore, après le 13 mars, la rupture qu'a représenté son successeur a profondément changé la donne. Je me suis posée beaucoup de questions (par exemple ici, et là)
Mon blog est devenu par la force des choses, de façon plus visible, un blog d'opinion, et d'opinion assez tranchée.
Il l'était déjà avant, car Benoît XVI était tellement attaqué que prendre son parti était en soi avoir une opinion tranchée.
Mais c'était un blog "pour", alors que désormais, on pourrait avoir l'impression qu'il est devenu un blog "contre".
Il est possible que cela choque certains, mais c'est ainsi, et j'assume: je n'ai pas de raison de m'interdire de réfléchir, je crois le faire dans les strictes limites de l'honnêteté, essayant de n'utiliser que des sources insoupçonnables, et toujouurs (enfin il me semble) après avoir contrôlé la validité des informations.
Un mot sur son nom, benoit-et-moi, inspiré du titre d'un vieux film américain: je n'en change pas, car c'est le nom de domaine que j'ai acheté, et c'est la "marque" sous laquelle il a acquis une toute petite notoriété dans une microsphère, mais il est clair qu'il n'implique nullement que je me crois, de quelque façon que ce soit, le dépositaire de la pensée du Pape émérite.
Etre un blog d'opinion n'exclut évidemment pas d'informer. En fait, l'information doit précèder l'opinion car il me paraît difficile de formuler une opinion sur quelque chose dont on ne sait rien (une pratique courante, malheureusement). La plupart de mes sources sont étrangères, parce c'est à l'étanger que je trouve les informations les plus intéressantes; sur la papauté, la blogosphère francophone est un quasi-désert à part deux ou trois blogs amis que je n'ai pas besoin de citer. Ce qui en dit long sur la pluralité de l'information chez nous...
Cette recherche de source implique donc un gros travail de traduction: j'ai la chance d'avoir rencontré un groupe d'amiES qui m'aident avec une totale disponibilité, une grande générosité, et de façon entièrement gratuite. Il est évident que les textes choisis le sont dans un but précis - s'agissant d'un journal, mettons qu'on parlerait de "ligne éditoriale"; et n'étant pas une agence, il serait absurde de ma part de "balancer" une traduction sans y ajouter mes commentaires, qui sont la raison d'être du site.
Evidemment, tout ce "matériel" est disponible librement et gratuitement, conformément au principe d'Internet (quoique...). Mais quand même sous réserve de respecter certaines règles de déontologie personnelle, qui sont tout simplement celles du "vivre ensemble" pour reprendre une expression à la mode. Ou alors, il faut admettre qu'Internet, même dans des milieux apparemment insoupçonnables, est devenu une zone de non-droit.
Venons-en au but
Ce long préambule était nécessaire pour expliquer pourquoi je n'apprécie pas de voir ces traductions (les miennes et celles de mes amies) reprises mot à mot, y compris la ponctuation, les illustrations, (et même les fautes d'ortographe!!) sur d'autres sites qui "oublient" de me créditer au prétexte que je ne suis pas fréquentable. Ce qui fait qu'il m'arrive de trouver par Google des traductions de mon site accompagnées de la mention « vu sur (ou traduit par) *** » ('***' étant un blog qui n'est pas le mien).
L'un de ces blogueurs indélicats (qui se reconnaîtra aisément!) s'est récemment permis d'écrire sur son site, au sujet d'une interview d'un prélat américain qu'il avait reprise "étourdiment" (c'était loin d'être la première fois!), et après que je lui en ai fait la remarque.
(...) les textes de l'Eglise sont gratuits. Ils sont un bien commun de l'Eglise. ...
Aussi exiger que je donne la source, alors qu'elle est viciée, en déformant des propos, cela n'est pas possible.
Je ne veux pas faire de pub à ce site qui déforme les propos du Pape et instrumentalise la foi de l'Eglise. C'est tout, et c'est déjà bien trop.
Sans vouloir réfuter les arguments de ce blogueur (ce qui serait un jeu d'enfant, mais j'essaie de rester charitable), encore moins me défendre de ses accusations, je me limite à observer que dès lors qu'on considère qu'une source est "viciée", on cesse de la fréquenter. Ou alors on a l'honnêteté de ne pas l'utiliser.
Suggestion à ce blogueur: il lui serait facile de renvoyer les lecteurs au texte original, peut-être un peu moins facile de le résumer à leur intention, s'il tient à en parler.
Je conclurai cette longue explication en renvoyant tous ceux qui n'auraient pas peur, malgré tout, de boire à une source polluée, et de s'en servir, à cette page où j'explique les conditions d'utilisation de mon site: benoit-et-moi.fr/2015-I/navigation-et-copyright.
Ceci dit, bienvenue chez moi!!