Accueillez-les tous


L'"Eglise de François" veut ouvrir toutes grandes les portes de l'Europe aux migrants (1er/6/2016).



"La CEI contre le Viminale" (le palais du Viminale, à Rome, est le siège du ministère de l'intérieur).


Ce matin la page Facebook d'Antonio Socci s'ouvrait sur à la "une" de la Repubblica, le quotidien "de gauche" fondé par Scalfari, vieux mécréant dont on connaît les liens étroits d'amitié qu'il entretient avec le Pape, au point que son journal apparaît presque comme une annexe informelle de l'OR, qu'il lui arrive même de "doubler".
Le gros titre de la première page renvoie à une interview, en pages intérieures par le journaliste Paolo Rodari, du très influent secrétaire général de la CEI (et très apprécié du Pape qui l'a personnellement nommé à ce poste), Mgr Nunzio Galantino: lequel se signale depuis sa nomination en décembre 2013 par une attitude d'affrontement systématique avec le président, le cardinal Bagnasco, archevêque de Gênes (lui-même en termes pas vraiment amicaux avec le Pape comme on a pu le constater encore tout récemment, cf. Sainteté, s'il vous plaît, venez à Gênes ...) qu'il a probablement pour tâche de neutraliser sur tous les sujets touchant à la famille et à la vie.,.

Dans l'article de la Repubblica, Galantino se dresse contre un projet du ministère de l'intérieur d'installer des "hotspots" en mer, càd des "postes" mobiles sur des navires, qui permettraient d'indentifier les migrants en relevant leurs empreintes digitales avant qu'ils n'abordent les côtes italiennes (l'Italie a déjà un hotspot à Lampedusa).
Et "au nom de l'Eglise", se réclamant de l'exemple du Pape, dans le même article, le secrétaire de la CEI prend la défense de l'évêque de Vintimille, très critiqué par la Ligue du Nord pour avoir ces jours-ci donné son feu vert à un curé de son diocèse qui souhaitait "mettre sa paroisse à la disposition des migrants", et pour avoir demandé expressément à toutes les paroisses de faire de même (cf. www.avvenire.it).

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En France, ces choses sont en général pudiquement tues.
D'où ma relative surprise de lire un article publié aujourd'hui sur le site <Boulevard Voltaire> qui ose dire tout haut ce que beaucoup de français pensent tout bas... ou du moins penseraient, s'ils étaient correctement informés. Il ne s'adresse évidemment pas aux bien-pensants et aux belles âmes de toutes croyances (comme on dit désormais), qui sont pour l'accueil inconditionnel, et qui s'étrangleront de rage s'ils le lisent. Tant pis. Le ton de l'article est tellement inédit chez nous qu'il mérite la plus large diffusion.

Le pape est-il devenu une menace pour le christianisme ?


Xavier Scott
www.bvoltaire.fr

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Après avoir lavé les pieds de migrants musulmans lors du Jeudi saint, ramené de l’île de Lesbos trois familles musulmanes syriennes, rencontré le « modéré » Ahmed el-Tayeb (grand imam d’Al-Azhar du Caire) qui n’est écouté que par ceux qui cherchent désespérément «un islam de paix et de tolérance», il était difficile d’imaginer que le Vatican puisse aller encore plus loin dans la flagornerie séductrice. Et pourtant…

Ainsi, le bien nommé «pape des médias» recevait, dimanche dernier, 500 écoliers venant du sud de l’Italie afin de marteler dans leur esprit que les « migrants ne sont pas dangereux mais en danger ». C’est pourquoi le pape leur a montré le gilet de sauvetage d’une prétendue fillette de 6 ans qui aurait péri noyée avec ses parents, ainsi que les dessins d’enfants lors de sa dernière visite dans un camp pour migrants à Lesbos. Aussi, le pape serra dans ses bras un enfant nigérian qui, lors de la traversée, a vu ses parents mourir et est maintenant hébergé par une famille italienne. Il paraîtrait même que le pape aurait versé une larme…
Au final, l’actuel pape joue la version catholique de la « carte Aylan », c’est-à-dire utiliser les enfants afin de créer une prise en considération de l’Autre, ce qui, en soi, est cohérent à la morale chrétienne, mais en somme rejoint la stratégie politique de culpabilisation des peuples européens afin de faciliter leur submersion ethnique et culturelle, aussi appelée « Grand Remplacement ».
Nombreux sont ceux (et notamment sur Boulevard Voltaire) qui, au nom d’une certaine fidélité catholique, continuent à relativiser et à minimiser les actes de ce pape. Pourtant, il est aujourd’hui évident que ce dernier a fait le choix d’abandonner les chrétiens du Proche-Orient et d’Europe à un avenir musulman qui lui semble inéluctable. Pour s’en convaincre, il suffit de lire sa récente interview donnée au journal La Croix. En effet, le pape est mal à l’aise lorsqu’on évoque les racines chrétiennes de l’Europe, car cela lui évoque le colonialisme. Cependant, il n’a aucune gêne pour affirmer que les conquêtes islamiques (incluant celle de l’État islamique) sont dans le même esprit que « l’Évangile de Matthieu, où Jésus envoie ses disciples dans toutes les nations ». Également, il perçoit l’intégration des migrants comme un moyen de pallier le déficit démographique de l’Europe, ce qui rend son discours similaire aux prêches de certains imams circulant sur YouTube et appelant à « conquérir l’Europe via le ventre de leurs femmes ».
Quand on arrive à ce point de dhimmitude, ce n’est qu’une question de temps avant que celui qui se fait appeler « pape » ne chante dans un esprit de communion « Allah Akbar » et se décide, dans un esprit d’ouverture, d’abattre les remparts entourant le Vatican, ceux-là mêmes qui furent construits afin d’empêcher les incursions répétées des musulmans. Quant aux fidèles, il serait peut-être dans leur intérêt de voir l’actuel pape pour ce qu’il est : une menace pour le christianisme.