Le Pape demande pardon aux réfugiés…



… invoquant devant les hôtes (majoritairement musulmans) du Centre d'accueil romain Astalli géré par les jésuites "Notre Dieu clément et miséricordieux". La réaction du blog <Chiesa e post-Concilio> (20/4/2016)



La pape "sans escorte" (insistent les médias). C'était lors de la visite au Centre Astalli, en septembre 2013.

Le pape François encourage le Centre Astalli, à Rome, dans un message vidéo diffusé ce mardi 19 avril, à poursuivre sa mission d’accueil des réfugiés et demandeurs d’asile. Le centre a été ouvert il y a 35 ans par le JRS, le Service jésuite pour les réfugiés.
(Zenit)

Y a-t-il une logique dans cette folie?


20 avril 2016
chiesaepostconcilio.blogspot.fr
Traduction d'Anna

* * *

Un pape qui ne dédaigne pas de ramener chez lui douze musulmans sans tenir compte des chrétiens décimés et persécutés de façon indicible, sans broncher face à ceux qui exhibent les bannières des égorgeurs, et qui demande aujourd'hui pardon à ceux qui sont en train de nous envahir. Et qui le fait de surcroit sans avoir le moindre scrupule de prononcer la formule du dieu de l'islam qui est au début de chaque sourate du Coran: "Au nom de Dieu le Clément et Miséricordieux"…

Mais il n'est pas vrai que nous adorons le même Dieu!
Notre Dieu est le Seigneur Jésus Christ, dans lequel est le Père, le Fils et le Saint Esprit, la Très Sainte Trinité!

L'expression ci-dessus est dans un message-vidéo à l'occasion du 35e anniversaire de la fondation du Centre Astalli, dans lequel le pape demande à nouveau pardon aux immigrés au nom de tout l'Occident (Zenit, original en italien ici).

« Votre expérience de souffrance et d’espérance nous rappelle que nous sommes tous étrangers et pèlerins sur cette terre, généreusement accueillis par quelqu’un et sans aucun mérite. Ceux qui, comme vous, ont fui leur terre à cause de l’oppression, de la guerre, d’une nature défigurée par la pollution et par la désertification, ou en raison d’une distribution injuste des ressources de la planète, est un frère avec qui partager son pain, sa maison, sa vie.
Trop souvent, nous ne vous avons pas accueillis ! Pardonnez la fermeture et l’indifférence de nos sociétés
qui craignent le changement de vie et de mentalité que requiert votre présence. Traités comme un poids, un problème, un coût, vous êtes au contraire un cadeau. Vous êtes le témoignage de la façon dont notre Dieu clément et miséricordieux sait transformer le mal et l’injustice dont vous souffrez en un bien pour tous. Parce que chacun de vous peut être un pont qui unit des peuples éloignés et qui rend possible la rencontre entre des cultures et des religions différentes, une voie pour redécouvrir notre humanité commune. »



Si, en tant que chrétiens, nous ne pouvons pas rester indifférents à ces paroles ni à l'absurde prostration qu'elles représentent, en tant que citoyens nous sommes consternés et même effrayés - oui, effrayés - en pensant que, même en acceptant le fait que la visite à Lesbos et cette même proclamation sont dictées par une situation objective, la communication qu'elles véhiculent est significative. Et elle ne nous plaît pas, car elle déplace l'accent de l'accueil à l'intégration - par ailleurs objectivement impossible avec l'islam - et elle est politique. À la rigueur, l'objectif pourrait être une coexistence pacifique, avec maîtrise préalable des flux migratoires composés principalement de musulmans jeunes et gaillards. Une coexistence fondée sur le respect de nos lois, alors que de la politique, de l'école et même de l'Église nous percevons déjà trop de signes d'une dhimmitude inappropriée!
En outre, où est notre fermeture? Combien faut-il en accueillir pour ne pas paraître "fermés" à ses yeux? Nous observions il y a quelques jours qu'un réfugié est un cas humanitaire; 10 réfugiés sont autant de cas humanitaires; 1000 réfugiés sont un problème; des dizaines de milliers de réfugiés et/ou de migrants sont une invasion.

Et de quoi devrions nous demander pardon, finalement, quand nos enfants sont contraints de quitter notre Pays pour chercher du travail, tandis que les ressources qui pourraient être utilisées pour le leurs garantir, en plus de servir à payer les usuriers, sont détournées en faveur de florissants centres d'accueil au-delà de toute mesure, et peut-être hors de tout contrôle quant à la possible présence de terroristes, dans une multitude qui semble - et peut-être y en a-t-il en a qui veulent qu'elle le soit - non maîtrisable? Et tout cela dans la plus totale indifférence quant à la promotion de l'entreprenariat, de l'art et de la culture, qui sont nos principales ressources, qui pourraient et devaient être motif de croissance pour une génération en apnée matérielle et spirituelle, encourageant une reprise aussi bien économique que des valeurs?

Mais où allons-nous?