Le pape promoteur de l'immigration sans limite


Les habituels bien pensants nous diront qu'il est dans son rôle de défenseur des "valeurs" de l'évangile. D'autres penseront qu'il en fait décidément trop, et qu'il s'agit d'une ingérence inadmisible dans la politique... voire d'une allégeance suspecte au Nouvel Ordre Mondial. Petite piqûre de rappel d'Antonio Socci (24/8/2016)



Les faits disent que les européens sont en voie d'extinction et que l'Europe devient l'Eurabia.
Bergoglio en est le sponsor


www.antoniosocci.com
23 août 2016
Ma traduction

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Il y a un tweet récent de François qui dit: «Demandons que soient respectés les peuples autochtones, menacés dans leur identité et leur existence même» (ndt: je n'ai pas vu ce tweet. Mais c'était l'objet de la vidéo des intentions de prières du Pape pour le mois de juillet, ndt).
Très bien. Je suis entièrement d'accord. Mais je me demande: pourquoi ce pape ne défend-il pas aussi le droit à l'identité et à la survie des «indigènes» italiens et européens?
Pourquoi leur identité serait-elle à considérer comme quelque chose de médiocre, et de détestable? Et pourquoi leur existence ne ddevrait-elle pas être protégée?

EXTINCTION
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S'il y a un peuple qui risque vraiment l'extinction aujourd'hui, c'est justement le peuple européen, principalement en raison d'une dérive nihiliste qui, à partir des années soixante, a éteint sa force morale et spirituelle, produisant une catastrophe démographique.
Pat Buchanan a écrit:

«Aujourd'hui, aucune grande nation d'occident n'a une natalité en mesure de conjurer l'extinction de ses natifs. Vers la fin du siècle, d'autres peuples et d'autres cultures auront en grande partie repeuplé le Vieux Continent. L'homme européen semble destiné à finir comme les 10 tribus perdues d'Israël: dépassées en nombre, assimilées et disparues. Et tandis que les peuples européens, Russes, Allemands, Britanniques, Baltique, baissent en nombre, la population de l'Afrique, selon les estimations de l'ONU, va doubler en 34 ans, atteignant deux milliards».

En outre, avec la marée migratoire se dessine non seulement le substantiel «remplacement» des peuples européens (l'italien en premier), mais aussi un radical changement de culture et d'identité, parce qu'une bonne partie de cette immigration - en tout cas celle qui domine (également par la force économie des pays arabes) - est musulmane.

Guglielmo Piombini, un chercheur perspicace, a eu l'intuition que l'«arme démographique» de l'islam ne vise pas seulement Israël:
«Au début du XXe siècle, un habitant de la terre sur trois était d'origine européenne ... En 2000, la population d'origine européenne est devenue un sixième de celle mondiale, et à moins d'une reprise des taux de natalité (...) elle sera seulement un dixième en 2050. Aujourd'hui, dix-huit des vingt nations du monde avec les taux de natalité les plus bas sont européennes, et il n'y a un seul pays européen dont le taux de fécondité (qui est de 1,4 enfants par femme en moyenne) se rapproche de 2,1, le minimum nécessaire pour stabilisation de la population».

Par contre, «40% de la population arabe a moins de 14 ans, et les taux de natalité sont bien plus élevés: pour n'en citer que quelques-uns, il est de 3,2 enfants par femme en Algérie; 3,4 en Egypte et au Maroc; 5,2 en Irak; 5,5 en Palestine; 6,1 en Arabie Saoudite; 6,6 à Gaza».

EUROPE MAGHREB
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En 2004, un grand spécialiste du monde islamique comme Bernard Lewis a prédit dans Die Welt - pour la fin du siècle - l'entrée de l'Europe dans l'aire musulmane .
Et le commissaire européen Frits Bolkestein a pris sa prédiction très au sérieux:
«Un nombre croissant de pays européens devient de plus en plus multiethnique en raison de la croissance continue des communautés musulmanes et dans certaines grandes villes, la majorité des résidents aura des origines non-européennes. En outre, la population européenne commence à vieillir, alors que la population de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient se développe rapidement. Bernard Lewis soutient que l' Europe fera partie du Maghreb, l'Occident arabe, parce que l'immigration et la démographiques pointent dans cette direction. Je ne sais pas si tout cela se produira, mais si le scénario se révèle correct, alors la libération de Vienne [de la menace turque] aura été vaine .... l'Europe sera islamisée».

En réalité, l'Eurabia est aux portes si on regarde ce qui se passe déjà dans des quartiers entiers de Londres, Paris et Bruxelles qui dans quelques années sera à majorité musulmane. Mais aussi si on regarde ce qui se passe en Italie.

LE CAS BERGOGLIO
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Il est évident qu'une émigration de masse et incontrôlée vers l'Italie et l'Europe - comme celle que le pape Bergoglio défend et sponsorise quotidiennement - conduit à la fin de notre civilisation.
Même un homme pacifique, mais de bon sens, comme le Dalaï Lama , Prix Nobel de la Paix, a sonné l'alarme il y a quelques semaines, déclarant au Frankfurter Allgemeine Zeitung:
«Si nous regardons les réfugiés, nous ressentons de la compassion. Mais ils sont devenus trop nombreux. L'Europe et l'Allemagne ne peuvent pas devenir arabes».
Puis il a ajouté: «Moralement», ils devrait «rester temporairement», puis retourner dans leur pays et nous devrions «les aider à la reconstruction».
A plus forte raison, pour les migrants économiques, nous devrions décourager leur exode (par ailleurs tragique et exploité par les mafias et par les terroristes). Et nous devrions à la place aider au développement de leurs pays. Jean-Paul II et Benoît XVI, en effet, affirmaient qu'avant tout, nous devons protéger «le droit de ne pas émigrer» .
Au contraire, toute la prédication du pape Bergoglio va dans la direction diamétralement opposée. Il semble totalement incapable de voir tant l'appauvrissement des pays d'origine, que l'«invasion» de l'Europe et la fin de la civilisation «indigène» de l'Europe.
Et pourtant, même comme un grand anthropologue comme Claude Lévy-Strauss, célèbre justement en raison de sa défense de toutes les cultures minoritaires et menacées, fit dans les dernières années cette considération, qui résonne aujourd'hui d'une impressionnante actualité:
«J'ai commencé à réfléchir à un moment où notre culture agressait les autres cultures, dont je me suis donc fait témoin et défenseur. Maintenant, j'ai l'impression que le mouvement s'est inversé et que notre culture est sur la défensive face à des menaces extérieures, notamment face à la menace musulmane. Du coup, je me sens ethnologiquement et fermement défenseur de ma culture ».

Mais il faut ajouter que si, aujourd'hui, notre culture est contrainte à être «sur la défensive» - comme l'écrit Levy-Strauss - ce n'et pas seulement pour la «menace islamique» ou la marée de l'émigration.
C'est une autodémolition de l'intérieur en raison de la généralisation du nihilisme qui nous a privé des raisons de la vie et de nos identités. C'est aussi une autodémolition morale dûe à des élites culturelles Occidentales qui ont répandu une haine générale de notre racines grecques et judéo-chrétiennes.
Faisant se répandre une «dictature du relativisme» aussi intolérante de nos racines et de notre histoire chrétienne qu'impuissante et désarmée face à l'islamisme.

TRAHISON
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Où y a-t-il encore une bouée de sauvetage? Très peu d'intellectuels ont su aller à contre-courant, finissant par être rejetés et isolés.
Le seul espoir serait l'Eglise. En réalité, jusqu'en 2013, nous avons eu des papes comme Jean-Paul II et Benoît XVI, qui ont élevé une voix puissante pour la défense de l'Europe et des raisons de la vie. Ils ont essayé d'éveiller spirituellement et moralement la conscience des peuples européens.
Au contraire, Bergoglio a inversé les positions. Sa prédication continuelle semble pointer précisément à la fin de notre civilisation dans laquelle - selon les grossiers stéréotypes de la Théologie de la libération - il ne voit que mal, colonialisme et impérialisme.
Mais ainsi, ce ne sera pas seulement l'Europe (avec son système démocratique) qui ira vers son crépuscule: ce sera également le suicide de l'Eglise.

Antonio Socci