Fake news? Non: "no news"

Un bus de la Marche pour la Vie attaqué par des "antifas" dans l'indifférence complice des médias. Récit de Gabriel Cluzel à lire absolument sur <Boulevard Voltaire> (23/1/2018)

C'est une information, dont le caractère scandaleux est encore accentué par la connivence flagrante du système - pouvoirs politiques et médiatiques marchant la main dans la main - en marge de la Marche pour la Vie dimanche dernier à Paris.
L'article de Gabriel Cluzel s'ouvre par des considérations générales qui ne sont une découverte que pour ceux qui refusent de faire fonctionner leur neurones - ou qui n'en ont pas assez (!):

Puisque les « fake news » sont un sujet à la mode, on pourrait décider d’en faire la typologie, non? Il en est une catégorie extrêmement finaude et efficace, qui prolifère totalement incognito et sans qu’on la voie – et pour cause – dans la grande presse. On pourrait aussi l’appeler la «no news», la «circulez-y-a-rien-à voir»: la «fake news» par omission. Et par tri partial de l’information. Si chaque «fake news» s’apparente à une thèse complotiste, elle procède, elle, d’une conspiration bien connue: celle du silence.



La suite, à lire sur www.bvoltaire.fr, est le récit (glaçant) par un témoin de l’attaque, le matin du dimanche 21 janvier, «du car affrété par les Associations familiales catholiques de Vannes et de Rennes, pour rejoindre la Marche pour la vie, tout juste laconiquement relayée par la presse locale».

Encore un mot sur les prétendus "antifascistes" (antifas): c'est un article que je venais juste de lire sur La Bussola, une réflexion de Mgr Luigi Negri, réagissant à une déclaration du cardinal Bagnasco. A l'occasion d'une cérémonies de voeux, l'archevêque de Gênes répondait à une question de journalistes sur le "péril fasciste" dans le contexte d'épisodes récents de violence, à Gênes, opposant des militants antifascistes et des groupes d'extrême-droite.

«Nous devons veiller à ne pas mettre trop l'accent sur des choses qui n'existent que de façon relative. Il ne me semble pas qu'il y ait des dangers particuliers... Toute forme de violence, d'où qu'elle vienne, doit toujours être refusée, absolument, sans toutefois crier "au loup, au loup" à chaque instant».
On peut partager totalement ces mots du Cardinal Angelo Bagnasco à quelqu'un qui lui demandait s'il ne s'inquiétait pas du retour des mouvements fascistes (...)
C'est une opposition idéologique introduite chez les jeunes qui ignorent ce qu'était le fascisme ou le communisme, introduite par des adultes irresponsables car idéologisés. Et parce qu'ils sont décidés à manipuler la conscience des jeunes générations en utilisant pour cela tous les thèmes, même ceux qui sont absolument irréalistes.»

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