J'ai signé la lettre accusant le pape d'hérésie-1

Voici pourquoi. Le philosophe Peter Kwasniewski répond aux critiques des cercles bergogliens qui, à défaut d'arguments pour répondre à la lettre utilisent leur procédé habituel d'attaques ad personam pour en discréditer les auteurs. (4/5/2019)

>>> Voir aussi:
La lettre en français
Retour sur la sordide affaire McCarrick
Lettre ouverte aux évêques: il faut une réponse

 

Voici deux articles issus de la presse pro-Bergoglio, et à la suite, la réponse de Peter Kwasniewski. Chacun pourra choisir son camp...
Le premier article est de Paolo Rodari (dont les lecteurs connaissent le parcours sinueux et l'étonnant virage accompli en 2013, cf. ICI ) dans La Repubblica, le second d'un certain Salvatore Cernuzio, sur l'Osservatore Romano-bis, c'est-à-dire Vatican Insider (que son fondateur, Andrea Tornielli a quitté récemment pour "de plus hautes fonctions").
Aucun des deux ne s'intéresse au fond de la lettre: n'ayant pas le moindre argument à lui opposer, ils utilisent les moyens les plus misérables pour en discréditer les auteurs - une technique qui a déjà été utilisée contre Mgr Vigano et qui a apparemment fait long feu, ayant été démasquée par les gens de bonne foi - en les faisant passer pour des théologiens de seconde zone. Je n'ai pourtant pas souvenir d'avoir lu quelque part que l'"oeuvre" de Víctor Manuel Fernández, alias "Tucho", l'inénarrable auteur de 'L'art du baiser' figurait parmi les best-sellers ou les classiques de la littérature théologique mondiale. Sans parler de la foule des théologiens-courtisans dont j'ai oublié les noms, que l'appui supposé du Pape a sorti de l'anonymat, et qui s'autoproclament interprètes de sa pensée. Du reste, de son propre aveu, les compétences théologiques de François lui-même sont modestes (et c'est une litote!).

Nos deux "vaticanistes", dans leur souci de défendre leur Pape (il en a donc besoin?) coûte que coûte, vont jusqu'à parler d'"opération pilotée" et plus précisément d'un complot - fomenté par l'extrême droite et le lobby du pétrole. Là, on est en plein délire complotiste. Un comble, quand on sait que le reste du temps, les mêmes n'ont pas de mots assez durs pour dénoncer la "théorie du complot", justement - mais chez les autres!

Paolo Rodari (La Repubblica)


La lettre-appel qui accuse le Pape d'hérésie


2 mai 2019
www.repubblica.it

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Une lettre d'appel signée par des professeurs d'université, des théologiens et des hommes d'Eglise accuse explicitement le Pape François d'"hérésie". Rédigée en plusieurs langues, elle est publiée sur les sites web qui se réfèrent au monde des catholiques traditionalistes, les mêmes sites qui ont publié en août dernier la demande de démission au Pape mise noir sur blanc par l'ex-nonce à Washington Carlo Maria Viganò.
«Nous prenons cette initiative comme dernier recours pour contrer les dommages causés par les paroles et les actions du Pape François qui ont engendré depuis plusieurs années l'une des pires crises de l'histoire de l'Eglise catholique», écrivent les pétitionnaires, craignant, sans le mentionner explicitement, la possibilité d'un schisme.

La lettre, dont les signatures manquent pour l'instant d'hommes de poids, est également associée à un recueil de signatures sur <change.org>: «Nous accusons le Pape François d'avoir publiquement et pertinemment démontré, par ses paroles et ses actes, qu'il croit aux propositions suivantes, contrairement aux vérités divinement révélées».
Ici commence une liste de points de doctrine qui, selon les auteurs de la lettre, ont été remis en question par le Pape.
Les accusations en reviennent toujours aux affaires de pédophilie, à une prétendue réticence du Pontife à ce sujet, et plus généralement à des proches de François, accusés d'avoir agi contre la morale. Sont donnés les noms, en partie déjà cités par Viganò, du cardinal Oscar Rodrigez Maradiaga, du cardinal Blase Cupich, du cardinal Godfried Danneels, du cardinal Donald Wuerl, de Mgr Gustavo Zanchetta et Juan Barros [pas un mot sur ce qu'ils ont fait!!!]. Il et aussi directement question du soutien du Pape à Emma Bonino.
En outre, sont également cités de nombreux passages d'Amoris Laetitia, considérés comme contraires à la foi, un schéma pour la vérité déjà exprimé par les cardinaux Raymond Burke, Carlo Caffarra, Walter Brandmüller et Joachim Meisner qui, après la publication d'Amoris laetitia, publièrent leurs "dubia", dans lequel ils demandaient au Pape des éclaircissements sur les questions doctrinales de l'Église, contestant en particulier les points du texte relatifs à la réadmission ou non des divorcés dans la communion avec l'Église catholique.

François n'a jamais répondu à ces critiques, considérant la voie du silence comme la réponse la plus appropriée. En 2018, dans son dialogue avec les jésuites du Chili, il s'est limité à mentionner ceux qui lui résistent en se proposant comme dépositaires de la vraie doctrine: «Je ne les lis pas», a-t-il dit. Et encore: «Quand chez ces personnes, ce qu'elles disent ou écrivent, je ne trouve pas de la bonté spirituelle, je prie simplement pour elles. J'éprouve du déplaisir, mais je ne m'attarde pas sur ce sentiment par hygiène mentale».

Au Vatican, on est conscient que certaines de ces critiques sont pilotées par le monde conservateur américain qui voit en François un obstacle à sa politique sociale et économique. L'ouverture du Pape aux migrants et même ses paroles sur les questions environnementales contre les lobbies pétroliers agacent.

Vatican Insider


Pape François, une nouvelle initiative des traditionalistes: une lettre ouverte l'accuse d'"hérésie".


2 mai 2019
SALVATORE CERNUZIO
www.lastampa.it

Une vingtaine de personnes présentées comme «théologiens illustres» par le réseau politico-médiatique d'opposition à François signent un document pour demander aux évêques et aux ecclésiastiques de prendre position contre le Pape.

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Après les Dubia, la Correctio filialis, le "rapport" de l'ex-nonce Viganò, le "Manifeste" du Cardinal Müller, pour le printemps été 2019, l'habituel courant médiatico-politico-culturel d'opposition au Pape François lance une nouvelle initiative contre le Pontife argentin: une lettre ouverte pour l'accuser d'"hérésie".
Le document, publié le 30 avril, s'adresse aux évêques et aux ecclésiastiques appelés à prendre position contre le Pape «pour contrer les dommages causés depuis plusieurs années» par ses paroles et ses actions «qui ont engendré une des pires crises de l'histoire de l'Eglise catholique».
Parmi les signataires, il n'y a pas de cardinal, d'évêque ou de personnalité liée à la Curie. Une vingtaine de personnalités entre professeurs d'université, blogueurs et parajournalistes liés à des cercles conservateurs ou préconciliaires sont élevés - surtout aux Etats-Unis - au rang d'«éminents laïcs et ecclésiastiques», d'«intelligentsia de la droite américaine» ou de «groupe de théologiens».
En réalité, à l'exception de deux noms un peu plus connus des initiés, comme le dominicain Aidan Nichols, connu depuis longtemps pour ses positions liturgiques proches des Lefebvristes, et John Rist, historien de l'Église antique, aujourd'hui à la retraite, il s'agit de figures pour la plupart inconnues.
Leurs descriptions, telles que publiées par des sites de forte empreinte traditionaliste, restent souvent dans la généralité: diacre, professeur de lycée, chanoine.... Beaucoup sont à la retraite depuis plus de dix ans, comme Paolo Pasqualucci, professeur de philosophie à l'Université de Pérouse, qui ne garde aucune trace de l'enseignant.

[Suit une revue des noms des signataires, chacun d'eux étant gratifié d'une notice mettant systématiquement en doute son CV, pour le réduire, voire le ridiculiser. Sont évoqués par exemple (mais sans préciser davantage) «des noms et prénoms liés à LifeSite News, One Peter Five ou Novus Ordo Watch, tous sites qui, l'été dernier, ont été le point de départ du Mémorandum Viganò où l'on demandait la démission du Pape»].

En ce qui concerne le contenu de la Lettre Ouverte, la bibliographie choisie en soutien du document saute immédiatement aux yeux: la plupart du temps, des publications des signataires eux-mêmes ou des liens vers des interviews avec des personnalités de l'Eglise qui ont toujours été sceptiques ou hostiles au pontificat de Bergoglio, comme l'évêque auxiliaire d'Astana Athanasius Schneider.
Les accusations de fond s'inscrivent dans la ligne de celles des "Dubia" soulevés par quatre cardinaux contre les ouvertures dans le champ social et moral préfigurées par le Souverain Pontife. Naturellement dans la ligne de mire, on trouve Amoris laetitia, dont de nombreux extraits sont rapportés. A côté de cela, une liste de points de doctrine qui, selon les auteurs de la lettre, ont été remis en question par Bergoglio.
Il y a également une référence à des cas de pédophilie, certains remontant même à deux pontificats avant celui de François, mais dont la responsabilité est attribuée au Pontife régnant. Et il y a aussi des récriminations contre ses proches collaborateurs qui ont agi contre la morale.
Sont mis en cause les cardinaux Maradiaga, Cupich, Dew, Farrell, Gracias. Il y a encore des accusations contre des cardinaux déjà morts comme Danneels, ou à la retraite comme Coccopalmerio ou démissionnés comme Wuerl. Les vicissitudes de l'évêque Zanchetta, du chilien Barros, destitué par le Pape, et de McCarrick, démis en février de l'état clérical, sont également mentionnése. En conclusion de la liste des prélats, Emma Bonino, «la plus ardente militante politique en faveur de l'avortement et de l'euthanasie en Italie», saluée par le Pape comme un des «grands personnages oubliés» d'Italie.

«Opérations pilotées», selon des sources curiales consultées par Vatican Insider, «probablement motivées par des flux d'argent». du En provenance du Saint-Siège, aucun commentaire officiel. C'est peut-être le Pape lui-même qui répondra sur le vol de retour de Macédoine, le 7 mai, si les journalistes le lui demandent, en liquidant peut-être la question comme il l'a déjà fait dans le passé: «Vous me demandez si je suis catholique? S'il le faut, je peux vous réciter le Credo».

Et la réponse de Peter Kwasniewski


Philosophe catholique: pourquoi j'ai signé la lettre ouverte accusant le pape François d'hérésie


Peter Kwasniewski (*)
2 mai 2019
www.lifesitenews.com

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Les catholiques qui ont prêté attention aux paroles et aux actes du Pape François au cours des six dernières années sont conscients des problèmes croissants de ce pontificat. Il n'est guère nécessaire d'entrer dans les détails ici; ceux qui se soucient de savoir le savent déjà ou peuvent facilement le découvrir. La Lettre ouverte aux évêques de l'Église catholique, signée par un certain nombre d'érudits et de pasteurs, dont moi-même, fournit des preuves claires de déclarations hérétiques (et pas seulement erronées) que l'on peut trouver dans les écrits approuvés du pape François, ainsi que des preuves - sous forme d'actes répétés et d'omissions de gouvernance - qu'il est pleinement conscient de ce qu'il encourage.

Beaucoup de gens ont posé la question: à quoi bon une telle démarche? Ne va-t-elle pas polariser davantage la situation ? N'offrira-t-elle pas des excuses au parti bergoglien pour qu'il intensifie l'enfermement et la persécution des catholiques? N'est-elle pas susceptible d'être en grande partie ignorée? Quelqu'un peut-il faire quoi que ce soit au sujet d'un pape égaré - ne devons-nous pas attendre que Dieu s'en occupe pour nous? Et d'ailleurs, les signataires ne manquent-ils pas de qualifications théologiques suffisantes ?

Ce document est bon et utile pour trois raisons.

Premièrement, il documente des exemples d'hérésie qui ne peuvent être niés, en prenant les preuves textuelles et les mesures d'accompagnement. Les vérités en jeu ne sont pas mineures et ne sont pas non plus des propositions floues et discutables. Il s'agit de vérités enseignées directement par les Saintes Écritures, confirmées dans les déclarations de foi des papes et des conciles œcuméniques. Cela n'aidera peut-être pas à enlever les écailles des yeux de ceux qui refusent de voir, mais cela semble être la prochaine étape logique après la Correctio filialis, qui argumentait sur le fait que François soutenait et ne s'opposait pas aux hérésies. Ce nouveau document va plus loin: il est «coupable du crime d'hérésie» et peut être jugé comme tel par ceux qui sont compétents pour gouverner l'Église de Dieu, à savoir les évêques, qui ne sont pas les vicaires du Pape, mais d'authentiques guides de leur propre partie du troupeau du Seigneur, avec (comme Vatican II l'enseigne) une responsabilité pour le bien-être de l'Église entière.

Deuxièmement, il s'agit d'un pas que nous faisons pour les archives historiques, pour la postérité. On verra clairement que les catholiques d'aujourd'hui étaient prêts à s'en prendre non seulement aux péchés d'abus clérical, mais aussi aux péchés d'hérésie, qui sont pires en nature car ils s'opposent plus directement à Dieu Lui-même. Le pire péché, enseigne saint Thomas d'Aquin, est celui de l'infidélité ou du manque de foi; et ce manque de foi se manifeste par le déni de chaque vérité de la foi catholique.

Troisièmement, c'est un pas que nous faisons devant Dieu, comme un témoignage de notre conscience. Il y en a peut-être d'autres qui peuvent dormir comme des bébés sans élever la voix pour protester contre l'autodémolition de la Foi et la tromperie d'innombrables âmes; qui voient ce que le Pape dit et fait, mais qui haussent les épaules et se disent que cela ne causera pas de dommages durables. Je ne suis pas une telle personne, et je pense que c'est la même chose pour les autres signataires.

Ceux qui ont rejeté ce document [la lettre aux évêques] (et d'autres semblables, comme la Correctio filialis) ont fait preuve d'un étonnant manque de sérieux pour aborder les nombreuses questions graves que les auteurs ont soulevées, préférant se réfugier dans des sentiments réconfortants d'allégeance papale et dans des généralités standard tirées de manuels scolaires. Ainsi, bien qu'ils se croient en train d'éteindre des feux et d'apaiser les peurs irrationnelles, ils ouvrent en réalité la voie au triomphe des despotes modernistes et narcissiques qui dominent actuellement les hautes fonctions ecclésiastiques. En fin de compte, ceux qui éliminent les obstacles à la progression des despotes ne seront pas moins susceptibles d'être jugés. Les batailles sont gagnées non seulement par les généraux, non par les seuls soldats, mais aussi par la lâcheté, l'oubli et la complicité de leurs adversaires.

Les signataires ont été raillés comme «manquant de qualifications théologiques suffisantes». C'est faux, car plusieurs signataires sont des théologiens hautement qualifiés et de bonne réputation. Mais c'est aussi un peu hors-sujet. Il n'est pas nécessaire d'être médecin pour reconnaître une fracture ouverte ou une veine jugulaire qui saigne; de même, il n'est pas nécessaire d'être un théologien professionnel pour savoir quand les vérités fondamentales de la foi sont carrément contredites. L'insensé qui dit «il n'y a pas de Dieu» est un insensé et peut être identifié comme tel. De même, l'homme, quel qu'il soit, qui dit que ceux qui sont déjà mariés mais qui vivent more uxorio avec un autre partenaire peuvent être admis à la Sainte Communion nie les vérités de la loi naturelle, de la loi divine et de la loi ecclésiastique, établies tant dans les Écritures que dans la Tradition. Une telle personne est dissidente de la vérité de la Foi.

Comme l'expliquent les trois dernières pages de la Lettre - et je recommande vivement à ceux qui ne l'ont pas encore lue jusqu'au bout de lire ces dernières pages sans tarder - un large consensus d'auteurs catholiques permet au pape d'être contré par ses confrères évêques et d'être ensuite, s'il persiste dans son hérésie, déclaré déposé devant Dieu et devant les fidèles par le fait même de sa chute dans l'hérésie. Comme l'enseignent les canonistes, un pape hérétique est déposé par le simple fait d'être reconnu comme hérétique public formel par ceux qui sont compétents d'office pour identifier et proscrire l'hérésie. Cette position a été défendue sans hésitation par le récent et respecté ecclésiologue, le cardinal Charles Journet :

L'action de l'Église [envers le pape égaré] est simplement déclarative; elle manifeste qu'il y a un péché incorrigible d'hérésie: alors l'action autoritaire de Dieu s'exerce pour séparer la papauté d'un sujet qui, persistant en hérésie après avertissement, devient, selon la Loi divine, inapte à occuper cette charge plus longtemps. Ainsi, en vertu de l'Écriture, l'Église désigne et Dieu dépose. (L'Eglise du Verbe incarné. Essai de Théologie spéculative, 2:266)

Enfin, le commentaire désespérant et cynique: «A quoi cela sert-il?» mérite une réponse.

Le fait que Dieu est en fin de compte responsable de tout n'a jamais été pris comme excuse pour ne rien faire. Le monde romain se serait-il converti au christianisme si personne n'avait jamais prêché? Le monde païen aurait-il connu le Christ sans missionnaires allant jusqu'aux extrémités de la terre? Les quiétistes parmi nous semblent penser qu'il suffit de«laisser cela à Dieu»; qu'Il prêche s'Il veut le monde, qu'Il aille dans ses coins les plus reculés. Evidemment, c'est absurde. Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour le Christ et l'Église, quel que soit le poste que nous occupons, sachant que Dieu bénira de manière féconde tous les efforts qui découlent de son inspiration, correspondent à sa volonté et favorisent sa gloire.

La question «A quoi cela sert-il?» ressemble étrangement au «Qu'est-ce que la vérité?» de Ponce Pilate. Les vrais chrétiens n'ont jamais été proportionnalistes ou conséquentistes. Leur devise a été la célèbre remarque de Mère Teresa: «Dieu ne nous demande pas de réussir, il nous demande d'être fidèles». Toutefois, nous ne trouvons le succès surnaturel que parmi ceux qui sont fidèles. David n'a pas regardé Goliath et n'a pas dit: «Oublie cela, [tu es] surclassé». Il a sorti sa petite fronde, ramassé cinq pierres lisses et les a laissé voler vers le front du Philistin. Le géant a finalement été expédié avec sa propre épée, pour montrer que le mal se consume de lui-même - mais seulement quand la valeur humaine est à portée de main.

De ceux à qui on a donné plus, on attendra plus. S'il nous a été donné de voir un loup vêtu en berger, on attend que nous fassions quelque chose à ce sujet. Nous crierons «Au loup!» aux brebis vulnérables et prierons avec ferveur pour que d'autres vrais bergers viennent à la rescousse, d'une manière qui ne nous est pas possible. S'ils ne le font pas, ce n'est pas notre problème, mais le leur.

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(*) Peter Andrew Kwasniewski, né en 1971, est un écrivain et compositeur de musique sacrée catholique traditionnaliste américain (en.wikipedia.org).

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