Témoignage, de Lourdes, en 2008: "j'ai reçu la communion des mains du Saint-Père... c'est comme si le Ciel s'était entr'ouvert" (31/7/2010)

(La photo ne correspond pas à cette circonstance)


Un bouleversant témoignage, sur le site de L'Homme Nouveau (20/9/2008)

Parmi les "nouveautés" liturgiques introduites - à petites touches - par Benoît XVI, le Père Scalese citait la communion distribuée sur la langue aux fidèles agenouillés. (cf. La réforme de la réforme )

Revoici le témoignage d'une jeune mère de famille qui a eu la grâce de communier des mains du Pape Benoît XVI lors de la messe du dimanche 14 septembre 2008, à Lourdes (http://tinyurl.com/37zkyn2).

C'est une des plus belles images du Saint-Père que l'on puisse imaginer.

 


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Je ne devais pas aller à Lourdes pour la messe du dimanche 14 septembre, mais la Providence me réservait une surprise… Un coup de téléphone d’une religieuse de la maison diocésaine a tout changé : « Nous avons des laissez-passer pour pouvoir communier de la main du Saint-Père. Nous souhaitons en faire profiter une personne de la Fraternité Saint-Pierre. Vous êtes mère de famille nombreuse, dévouée pour votre paroisse. Je vous ai choisie. » Quelle surprise ! Je n’ai pas réalisé tout de suite, tellement cela me semblait impossible. Un tel honneur ! À mes yeux, je ne le méritais pas, mais je devais pourtant, tout simplement, répondre oui. Je suis allée chercher le laissez-passer ainsi qu’un petit carton « Santa communione ». Il me restait quatre jours à attendre… dans l’angoisse !
Dimanche : départ de Tarbes, 3 h 30 ; arrivée aux Sanctuaires à 4 h 30. nous sommes parmi les premiers. Mon mari et les enfants partent vers la prairie ; je me dirige seule, vers la crypte où j’ai rendez-vous à 6 h 30… très en avance ! Mais la Providence me réserve une autre surprise ! J’apprends que mon laissez-passer me donne droit à me promener où je veux ! Je me retrouve devant la basilique de l’Immaculée Conception, dans le grand silence de la nuit. À ce moment, toute mon angoisse est partie, laissant place à une grande paix. Mon chapelet en main, j’ai « péleriné » dans les sanctuaires vides !
6 h 30 : un prêtre nous reçoit. Nous étions 45, dont huit personnes du diocèse Tarbes-Lourdes et cinq enfants. Nous sommes allés nous recueillir devant la grotte où nous avons reçu les consignes : communion à genoux, sur la langue. Puis le grand moment est arrivé. À mes côtés, un jeune garçon s’agite. Au retour de la communion il était très paisible : « Je suis heureux ! Je me sens plus fort ! ».
À genoux devant le Saint-Père, je fus frappé de ressentir de façon très forte la bonté de Dieu, sa miséricorde. Je ne trouve pas de mot assez fort pour dire le bonheur de cette communion. Une communion qui donne l’impression d’avoir vu le Ciel entrouvert.