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JMJ: LE BEAU TÉMOIGNAGE D'UN JEUNE VOLONTAIRE
 

"Benoît sait mieux que moi ce que je désire vraiment". La très grande attente des jeunes: "soit ma foi grandit, à travailler durant ces jours, ou bien quand ce sera fini, je vais être plus fatigué et plus sceptique". (18/8/2011)

Source: http://www.ilsussidiario.net/




 

Un jeune: Benoît sait mieux que moi ce que je désire vraiment
Jeudi 18 août 2011
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La jeunesse est "l'âge auquel on est à la recherche d'une vie plus grande. [...] Cela fait partie de la jeunesse de désirer quelque chose qui dépasse la routine d'un emploi sûr, et de désirer ce qui est vraiment grand": ce sont les mots du message du Pape pour la Journée Mondiale de la Jeunesse.
La première chose que je veux souligner, c'est que personne ne m'a jamais décrit de cette façon. Le Pape sait mieux que moi ce que je veux: j'ai ressenti une proximité surprenante entre ce qu'il dit et mon expérience et c'est un fait que je ne peux pas ignorer. Il y a cinq ans, j'ai trouvé un endroit, l'Eglise, où la seule prétention à mon égard, c'est que je suis plus homme, que je puisse mieux faire le chemin dans ma vie. Et cela m'intéresse.

Depuis lors a commencé une relation, exactement la même que celle de quelqu'un qui tombe amoureux et commence à connaître l'autre personne; il y a des difficultés, des pas à faire, on commence un chemin de connaissance. C'est un grand mystère et aussi un énorme bienfait, parce que la modalité selon laquelle Jésus a décidé d'être présent aujourd'hui, c'est grâce à son Église. Participant à la vie de l'Eglise, je pourrai reconnaître les traits mêmes qui ont caractérisé Jésus

Mardi commencent à Madrid, les Journées Mondiales de la Jeunesse. Le Pape arrive dans notre ville, et il vient parce qu'il a quelque chose à dire, comme un père qui veut toujours accompagner ses enfants. Pour rendre cela possible, il y a plus de 30 mille volontaires au travail, qui préparent la ville pour que le pape se sente à la maison et que nous puissions tous l'écouter. On m'a demandé d'être responsable de l'ordre, Plaza de Cibeles; on m'a confié plusieurs tâches, notamment d'être en contact direct avec la police et les structures de secours sanitaire, la direction d'un groupe important de volontaires pour veiller à la sécurité des pèlerins et fournir l'eau aux personnes qui en ont besoin: cela semble une tâche ingrate, il y a probablement des choses plus agréables à faire, mais j'apprends ce que signifie le travail comme vocation. Pour le travail aux JMJ, chacun fait ce qui lui est demandé, conformément à la capacité que le Seigneur donne à chacun.

Il y a quelques semaines, une amie m'a demandé pourquoi je faisais cela, pourquoi je travaillais gratuitement pour les JMJ, et j'ai vraiment apprécié la question, car elle m'a permis de donner les raisons de ce que je faisais, sans tomber dans un automatisme. Et, en y pensant attentivement, je peux dire que la première chose qui me touche est une profonde gratitude pour cet endroit où je suis rené. L'histoire à laquelle je participe n'est pas abstraite: elle est composé d'hommes et de femmes, et celui qui guide ce peuple est le Pape. L'Eglise a une origine historique et un mode d'expression, une forme de continuité: la relation avec le Christ aujourd'hui passe par figure du Pape; autrement, nous n'arriverions pas à vivre un expérience chrétienne véritable. Pour comprendre cela il faut une tension à connaître l'Eglise, sinon, nous arrêterions de marcher.

Benoît XVI a écrit: "Au début de l'être chrétien, il n'y a pas une décision éthique ou une grande idée, mais la rencontre avec un événement, une personne, qui donne à la vie un nouvel horizon et une direction décisive". Cela montre que la méthode du christianisme est le témoignage. Le christianisme est la proclamation que Jésus est ressuscité et est vivant dans l'humanité de l'Eglise. Une annonce qui est proposée à la vérification de tous. Une expérience à faire. Les Journées Mondiales de la Jeunesse sont une opportunité absolument privilégié que j'ai pour faire connaître à tous le trésor de la vie. Et il ne suffit pas de le faire connaître, il est nécessaire que chacun s'engage personnellement, qu'il soit volontaire, pèlerin ou simple visiteur. Il n'y a que deux possibilités: soit ma foi grandit, à travailler durant ces jours, ou bien quand ce sera fini, je vais être plus fatigué et plus sceptique.
Cette Journée mondiale de la jeunesse, ce n'est pas nous qui la créons pour avoir un succès mondial, mais c'est une opportunité qui nous est offerte d'aimer et de connaître davantage l'Eglise.

(Alfonso Calavia)
Il Sussidiario




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