Conclave, la presse "globale" se déchaîne

Une unanimité très suspecte: Qui doutera encore de la mainmise de certains lobbies, violemment anti-catholiques, sur les medias "mainstream"? - Mises au point vaticanes (22/2/2013)

Bien entendu, tout ce fracas médiatique est destiné à couvrir la voix des 'vrais gens'. Ce qui compte, ce n'est pas de dire LA vérité (qui s'en soucie?) mais d'imposer UNE vérité, en lui donnant l'apparence d'un consensus international!!

Cf. Dernière campagne contre l'Eglise

     

La presse étrangère à boulets rouges sur l'Eglise

Conclave, la presse étrangère se déchaîne sur les ombres et les scandales
http://vaticaninsider.lastampa.it/
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A peu de jours de l'élection, les medias internationaux soulignent «la solitude du pape à court terme»

Les spéculations au sujet d'un dossier secret sur l'affaire Vatileaks, «explosif» au point d'amener la démission de Benoît XVI, et l'ombre de scandale sur le prochain conclave, dominent la presse internationale qui, désormais à quelques jours du retrait de Ratzinger, souligne également «la solitude d'un Pape à court terme». (ndt: une expression ambigüe qui ne me satisfait pas, mais je ne vois pas comment traduire autrement «la solitudine di un Papa a breve termine»)

Outre-Manche, The Guardian titre «La démission de Benoît XVI liée à une enquête sur 'des membres gay du Vatican` soutient un journal» (ndt: le Guardian - de gauche - parle pudiquement de la Repubblica - de gauche - alors que ce journal italien est un militant acharné et de la première heure anti-pape, anti-Ratzinger, et pro-homo!!!) et souligne que, bien que le porte-parole du Vatican n'ait pas confirmé, «un dossier potentiellement explosif» est relié au choix le pape.

Le rôle du dossier sur le scandale `Vatileaks' rebondit aussi sur l'IRISH TIMES, tandis que le DAILY TELEGRAPH titre «Le conclave du Vatican entaché par des scandales avant même de commencer», soulignant que les effets du scandale de pédophilie ont atteint même le cardinal Timothy Dolan, appelé hier à témoigner sur les faits de Milwaukee. Dolan, écrit le journal britannique, s'ajoute ainsi aux cardinaux Mahony, Rigali, Danneels et Brady, tous membres du Conclave. «Si on éliminait tous les cardinaux qui ont mal géré le scandale des abus ou sont impliqués dans d'autres affaires répréhensibles, on finirait par tenir un conclave dans un placard à balais», a dit au Telegraph un analyste du Vatican (!!!).
REUTERS enfin, dans un long rapport intitulé «La solitude du Pape à court terme» cite des sources anonymes (!!!) du Vatican qui donnent «une image d'un pontife de plus en plus malade et qui s'est laissé isoler à l'intérieur du Vatican».

En France, Le Monde se concentre sur les voix d'un dossier interne, relatif à Vatileaks, et titre «De nouvelles rumeurs sur les raisons de la démission du pape» , tandis que LE POINT titre «Le Vatican se prépare à une cohabitation inhabituelle», notant que Benoît XVI après la sa démission «sera dans les murs de ce petit État, près de son successeur et de ses anciennes fonctions».
«Benoît XVI laissera son successeur affronter le problème des lefebvristes», est enfin le titre de LIBÉRATION.

En Allemagne DIE WELT pointe plutôt sur l'interdiction de tweets lors du conclave et le titre: «Qui optera pour une fuite-Twitter lors de l'élection du pape», soulignant que «la spéculation augmente que quelqu'un viole le sceau du secret et révéle le prochain pape».
«Ratzinger a sécularisé la papauté» est en revanche le titre d'une analyse de ZEIT, second laquelle le pape a «rapporté la structure sacrée de l'Église au niveau de la raison».

En Espagne, «Le pape a trahi les victimes» est le titre avec lequel EL PAÍS rapporte les accusations des victimes irlandaises du scandale de la pédophilie, selon lesquelles «Ratzinger avait promis plus qu'il n'a fait en réalité».
EL MUNDO, toutefois, publie un long reportage sur « la ville des grands saints et des grands pécheurs» avec le titre: «Ainsi, Rome salue le Pape.
De l'autre côté de l'Océan, le Washington Post, dans un commentaire intitulé «Fumée blanche, Pape noir? Les probabilités contre un 'moment Obama'», souligne que, même si les gens sont «attirés par l'idée d'un successeur non européen», il y a «plusieurs facteurs contre»: avant tout que le Collège des Cardinaux est structuré de façon à promouvoir un pontife de l'Ancien Monde.
ABC, enfin, se concentre sur la protestation de nombreux catholiques américains sur le choix de Mahony d'aller au Conclave et titre: «La colère s'alimente, sur le vote du cardinal Mahony pour le nouveau Pape».

     

Mises au point vaticanes

Le secret pontifical sur la "Relationem" sera-t-il levé?

Le pape remerciera les trois cardinaux de la commission d'enquête. Tandis que le Saint-Siège nie que les Vatileaks soient à l'origine de la renonciation du pape

Giacomo Galeazzi
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Au début de la semaine prochaine, Benoît XVI pourrait rencontrer les trois cardinaux de la commission d'enquête sur l'affaire Vatileaks. Le pape les remerciera du travail accompli pour le bien de l'Eglise et pourrait lever le secret pontifical sur leur rapport, afin que les conclavistes en prennent connaissance avant les congrégations générales.

Le rapport des trois «sages» qui ont enquêté (les cardinaux de plus de quatre vingts ans Julian Herranz, Jozef Tomko et Salvatore De Giorgi) atteste cette «saleté» que Joseph Ratzinger avait dénoncée lors de la méditation célèbre du Vendredi saint de 2005, qu'il n'a pas réussi à éliminer entièrement, et qui se cache même dans la Curie romaine, comme le démontre le vol de documents personnels dans l'appartement papal.

«C'est une question dont nous avons référé exclusivement au pape - a assuré Herranz à Radio 24 (station de radio privée en continu) - Certes il a aussi été question de cette hypothèse derrière la démission du pape, mais je pense que nous devons respecter la conscience des personnes. La conscience des personnes est le lieu sacré de chaque homme, ce sont des décisions prises dans les profondeurs de la conscience, et à ce titre elles doivent être respectées».

Quant à la dénonciation du pape, lors de la cérémonie du mercredi des Cendres, du visage défiguré de l'Eglise, Herranz a déclaré: «Bien sûr, il y a des divisions et il y en a toujours eu, ainsi que les oppositions violentes de lignes idéologiques, ce n'est pas nouveau, mais elle ont un poids».

Pour Herranz, le nouveau pape devra se placer dans le sillage de ses prédécesseurs, faire connaître et aimer le Christ, évangéliser. «Les caractéristiques de la personne, telles que l'appartenance géographique, les compétences linguistiques, l'âge, seront considérées, mais ne seront pas décisives dans le choix des cardinaux».

Pendant ce temps, le Saint-Siège nie que Vatileaks soit à l'origine de la renonciation du Pape. La détermination du pape n'a été en aucune façon influencée par Vatileaks - précise l'Osservatore Romano. L'épisode, en effet, n'a pas bouleversé le pape ni ne lui a fait sentir le poids de son ministère, même si pour Benoît XVI c'est un acte incompréhensible. Dans la résolution de l'affaire, pour le pape, il est important qu'au Vatican, il y ait eu l'indépendance du pouvoir judiciaire et qu'il n'y a pas eu intervention d'un monarque (ndt: reprise des propos de Peter Seewald)

Aujourd'hui, le père Lombardi a noté que la commission des cardinaux sur Vatileaks «a fait son travail, a présenté son rapport, elle l'a remis entre les mains du Saint-Père, nous ne sommes pas à courir après toutes les allégations, les opinions fantaisistes qui sont exprimées à ce sujet, ne vous attendez pas à des commentaires, confirmations, démentis sur des points particuliers».

Après avoir informé que la ligne convenue est que les cardinaux ne donnent pas d'interviews, le père Lombardi a ajouté que, même personnellement, il ne fera pas «de commentaires ou de polémiques sur des points particuliers qui sont le fruit de la responsabilité de ceux qui écrivent ces choses». Le père Lombardi a également ajouté une «petite curiosité» sur le «premier épisode» consacré à ces questions sur un journal italien» (Repubblica?). Dans l'article, a-t-il observé, il est indiqué que le Pape recevra une commission de cardinaux dans les derniers jours de son pontificat, et que l'audience générale du mercredi aura lieu à Santa Maria Maggiore.

Mais dans le programme des journées du pape récemment publié, observe Lombardi, il n'y a à l'agenda du 28 ni audience papale aux cardinaux du Comité, ni visite à Santa Maria Maggiore.
Le directeur de la presse a expliqué qu'il avait fait ces observations pour dire que si on lit ces lignes, on comprend qu'il n'y a pas de compétence sur les questions du Vatican de la part de ceux qui ont écrit ces choses».
Le père Lombardi a également observé qu '«il est naturel qu'en ces jours, il y ait toute une série de commentaires qui tendent à exercer des pressions, présenter la situation actuelle en termes de conflit, organisation de groupes... - c'est une chose à laquelle on peut s'attendre dans une situation de ce genre, mais qui dans la plupart des cas provient d'un point de vue qui est totalement étranger à l'Eglise».

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[On n'en sait donc pas plus. Personnellement, j'aurais tendance à croire le Père Lombardi, plutôt que la Repubblica, qui n'a cessé de mentir, d'affabuler, depuis le début de Vatlileaks, une affaire où elle se prétend juge, mais où elle est surtout partie....]