Marco Politi continue de désinformer

Le vaticaniste-leader de la presse de gauche démasqué sur le site Corrispondenza romana (11/1/2013)

     

Mes lecteurs (qui ont peut-être lu son nom dans ces pages, où il est assez souvent cité, cf. http://tinyurl.com/accgyq6 ) vont penser: que vient faire ici ce journaliste italien, que personne ne connaît chez nous, qui n'écrit même pas dans la presse française?
Directement, peut-être pas, en effet (ou rarement). Mais la porosité de la grosse presse mondiale est telle que sa prose a traversé et imprégné l'information sur le Pape (à qui il voue une haine tenace!) d'un bout à l'autre de la planète, même s'il est en perte de vitesse, ayant quitté La Repubblica pour un titre moins connu "Il Fatto quotidiano", où il n'en a pas moins continué son vilain travail: il est un "leader", pour de mauvaises raisons (qu'il n'est pas difficile de deviner), et même s'il est de plus en plus rare de lire sous la plume de journalistes experts en Vatican: "selon notre confrère Marco Politi....", il n'en est pas moins très suivi. C'est tellemnt simple de recopier quelqu'un qui dit des choses en syntonie avec la pensée courante, et que l'on feint de croire proche de la source.

Corrispondenza Romana dévoile ici ses derniers méfaits. Ce serait trop simple de dire qu'il est la honte de son métier: s'il n'avait pas de nombreux "followers", des affaires comme celle des vatileaks auraient-elles seulement existé?
Et puis en France, nous avons nos propres "Politi", parfois en jupon (façon de parler). Ils (ou elles) n'ont pas besoin de se référer à lui pour continuer à étaler leur "anachronique idéologie anti-catholique".

     

Marco Politi continue de désinformer: autres arnaques anticléricales
http://www.corrispondenzaromana.it
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Chaque quotidien a son propre Vaticaniste (en Italie!) et Il Fatto Quotidiano s'est choisi, pas vraiment par hasard, Marco Politi ,anti-clérical invétéré , auteur de livres très monothématiques comme “La confessione. Un prete gay racconta la sua storia” (2000) et “Io, prete gay” (2006).

En 2007 , il a défini le Pape comme «un homme obsédé par la crainte du sécularisme» , alors que le Pontife a indiqué par la suite les agnostiques comme une aide pour les croyants. En 2008 , il a décrit son pontificat comme un «spasme de contradictions» , mais en réalité, au fil du temps, les auditeurs des audiences du mercredi ont augmenté de façon constante (tous intéressés par les contradictions?).

En 2010 il s'est moqué de Benoît XVI, l'accusant de ne pas être en mesure de prendre position sur la question de la «pédophilie», mais même son compagnon d'arnaques anti-cléricales, Marco Ansaldo de "La Repubblica" , a réussi à admettre que «selon les lignes directrices fixées par le pape» l'Eglise peut «combattre efficacement le phénomène de la pédophilie». De même que Gianluigi Nuzzi (souvent cité par le même Politi) [ndt: l'auteur du fameux livre "Sua Santità"], quand il a affirmé : «Le Pape Benoît XVI est un pontife révolutionnaire parce qu'il a imposé une ligne exceptionnelle face aux scandales d'une certaine gravité (la pédophilie) pour maintenir l'Eglise unie. Je crois qu'il est en train d'introduire des changements positifs». A défaut d'en placer une seule vraie, Politi a ensuite essayé en 2012 d'accuser le pape d'avoir couvert les abus de Marcial Maciel Degollado, fondateur des Légionnaires du Christ, mais il a fait un fiasco.

L'idéologie qui anime Politi l'a également empêché de rapporter à ses lecteurs que Ratzinger a été entièrement exonéré de l'histoire où il était impliqué, «l'affaire Murphy» (http://tinyurl.com/a73woof ) après avoir consommé des flots d'encre en l'accusant de «couverture», «perte de crédibilité» et, implicitement, demandant sa démission. Le journaliste de Il Fatto n'a même pas pu trouver le courage de s'excuser pour ses prophéties au sujet de l'échec du rapport Moneyval sur la lutte contre la corruption, qui aurait empêché l'IOR, la banque du Vatican, d'accéder à la white list des banques mondiales. Évidemment, le résultat a été à l'opposé , mais le vaticaniste Politi, contrairement à ses collègues, n'a pas cru bon de référer l'information.

Récemment, il a encore montré sa fiabilité en tant que journaliste: parlant de Vatileaks, il a prétendu que le secrétaire du Pontife, Georg Gaenswein , «quittait la place de secrétaire personnel du pape» et il s'est amusé à soutenir qu'«avec deux décapitations, la première phase de la réorganisation du Vatican se conclut donc», inventant même que «la tension latente entre le secrétaire du pape et le cardinal Bertone, secrétaire d'Etat du Vatican, a joué un rôle».

Telles sont les classiques arnaques de Politi, et la vérité est évidemment toute autre. Comme l'ont écrit ses deux collègues Gian Guido Vecchi et Paolo Rodari, éminents journalistes qui écrivent dans des journaux fiables et non idéologiques, on a appris que Mgr Georg Gänswein a été confirmé comme secrétaire de Benoît XVI, et nommé préfet de la Maison pontificale. Le Secrétaire du pape, au contraire de l'invention du vaticaniste de Il Fatto , «sort de toute l'affaire plus que jamais renforcé», et «c'est vraiment un témoignage de l'estime et de la confiance du pape envers lui et, en même temps un renforcement de son poids dans l'appartement du pape».

Le plus étrange, c'est que le même Politi a récemment décidé d'écrire un sermon sur l'éthique du journaliste, comme un maître s'adressant à ses collègues. Il a écrit: «Etre un journaliste, ce n'est pas écrire ce que je pense». Sans vergogne, il a poursuivi: «Il y a un pacte que les journalistes de toute tendance passent avec les lecteurs. Informer correctement». Nous nous demandons alors: quand Marco Politi commencera-t-il à informer correctement en mettant de côté son anachronique idéologie anti-catholique?