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Finale Allemagne-Argentine: un "derby vatican" et, en marge, une information inattendue (10/7/2014)

     

Le football en tant que sport ne m'inspire pas de sentiment particulier, ni en bien ni en mal, mais cette fois, les médias se sont surpassés.
Ce qu'ils ont fait (qu'ils font) depuis bientôt quatre semaines de la Coupe du monde de football est absolument insupportable.
Ils se sont livrés sans retenue à une gigantesque tentative de sidération mentale (de crétinisation) collective, une opération massive de propagande en faveur de l'idéologie mondialiste - métissage et fausse fraternité sans frontière - camouflées derrière un patriotisme factice (en réalité un chauvinisme grotesque) pimenté de teuf sans joie, sans motif et sans but. Soit tout le contraire de la vraie fête.
Chaque jour, surtout quand les "bleus" étaient encore dans la compétition, les radios débitaient en boucle les mêmes commentaires imbéciles, les mêmes banalités consternantes et les mêmes pronostics sans expertise démentis par les faits dès le lendemain. Et il n'y avait pas moyen d'y échapper.

Ceci dit, la finale oppose l'Allemagne (qui a quand même dû bien jouer pour donner une telle raclée au Brésil) à l'Argentine. Les commentateurs avaient du mal à cacher leur aigreur, c'est tout juste si les allemands n'étaient pas en faute - sur ce point, la palme revient à Cohn-Bendit, pourtant de nationalité allemande, qui était "consultant" sur Europe 1, et qui n'en finissait pas de ressasser sa déception.
Une finale, donc, opposant les équipes des patries respectives des "deux Papes": de quoi faire fantasmer les journalistes en mal de gros titres. C'est sûr que c'est hyper-important pour l'avenir de la foi.

L'un des vaticanistes de Vatican Insider (la salle de presse bis du Vatican), Domenico Agasso Jr, n'échappe pas à la règle. Après avoir imaginé un dialogue fictif (humoristique) au téléphone entre "Jorge et Joseph", le premier invitant le second à venir regarder le match avec lui à Sainte Marthe, et même à amener "Georg" avec lui (le frère du Pape émérite, ou son secrétaire?), il admet que, selon le Père Lombardi, cette scène est improbable, et même qu'il pense que Benoît XVI ne regardera pas la partie, et peut-être même pas François, qui a probablement mieux à faire (il est vrai que le Père Lombardi ne sait pas tout, et que même on a souvent l'impression ces temps-ci qu'il ne sait pas grand chose)

Mais le plus intéressant de l'article est à venir. Je laisse la parole à Domenico Agasso Jr:

"Les efforts continus du Vatican pour accréditer la pleine harmonie entre le Pape François et le Pape émérite vivraient symboliquement un moment critique dimanche prochain, avec Bergoglio "supportant" Messi et Ratzinger soutenant Muller".

Ah bon? Il y aurait donc des "efforts"?

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