Synode: les délires des thuriféraires

Giuseppe Rusconi dresse un bilan, et règle ses comptes avec ses confrères journalistes... seulement italiens?

Parmi les observateurs honnêtes (je ne dis pas "impartiaux", ce n'est pas ce que j'attends personnellement d'eux), Giuseppe Rusconi fait partie de ceux qui voient dans le Synode une défaite du camp progressiste et parallèlement une victoire relative des conservateurs (ce qui le classe en opposition, au moins sur ce point, avec Roberto de Mattei). Il souligne les éléments très positifs du document final, mais rélève aussi certaines ambiguïtés regrettables. Et la catégorie des "thuriféraires", où la caste journalistique (censée nous informer!! mais ceux qui ont des yeux pour voir n'attendent plus rien de gens qui ont pris l'habitude de fouler aux pieds toute déontologie professionnelle au profit de leur intérêt personnel) est largement représentée, en prend pour son grade. Suivez mon regard...
Enfin, le rôle du Pape est abordé volontairement de façon assez marginale (dans un passage consacré à son discours CONTRE LES "DURS DE CŒUR"), mais en réalité il est au centre de tout, et Giuseppe Rusconi ne craint pas d'évoquer les "nombreux 'cartons jaunes' (peut-être en attente des 'rouges') distribués par le front des conservateurs"..

La réalité du Synode et le délire des thuriféraires

Giuseppe Rusconi
www.rossoporpora.org
27 Octobre 2015
Notre traduction
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Un bilan du second Synode sur la famille, où la majorité «conservatrice» ne s'est pas laissée intimider par une campagne médiatique d'une violence inouïe. Une Relatio finale équilibrée, approfondie, mais qui sur les divorcés remariés - dans le souci de ne pas porter atteinte à l'unité de l'Eglise - contient quelques commentaires qui peuvent sembler ambigus. Les «progressistes» déconfits essaient de renverser le résultat, imposant leur fausse lecture et provoquant déjà une grande confusion dans les paroisses.


La XIVe Assemblée générale du Synode des Évêques s'est donc achevée - en réalité la dernière partie (pour l'instant) d'un cycle commencé en Février 2014 avec le consistoire caractérisé par la Relation "ouverturiste" de l'allemand Walter Kasper. La Relation finale (sévèrement critiquée dans sa première version remise aux Pères, le jeudi soir, puis profondément modifiée) a été approuvée dans tous ses points à la majorité des deux tiers nécessaire, et elle a été remise, comme élément pour "un document sur la famille" au pape François. Lequel, dans son discours de clôture prononcé dans la Salle - certainement peu enthousiasmé par le document qui lui a été présenté - a choisi de fustiger durement ces Pères (nombreux, en fait la majorité) qui avaient montré avec courage qu'il ne partageaient pas certains de ses projets pour une église «rénovée».

En fait, parcourant avec une honnêteté journalistique la Relation finale, on pourrait adapter aux "progressistes" - qui avaient abordé le début du Synode avec leur intrépidité habituelle, sûrs de leur évidente supériorité intellectuelle et morale - l'adage “[come i pifferi di montagna], andarono per suonare e furono suonati” (comme les joueurs de fifres, ils sont partis en claironnant, et ils sont rentrés sonnés) (cf. it.wikisource.org/wiki/I_pifferi_di_montagna), le tout se terminant en une retraite désastreuse des fifres, tambours, trompettiste, gazetiers, capitaines, fantassins et cavaliers avec leurs pauvres bourrins. Au point que samedi après-midi, dans le bureau de presse du Vatican, un progressiste au cuir tanné, et certes pas de seconde main, se lamentait inconsolable: «un échec, un échec ... A quoi ont servi ces deux ans d'effort ... Mais qu'ont fait les Pères synodaux pendant trois semaines? On n'a rien obtenu, rien!»

LES THURIFÉRAIRES À L'OEUVRE
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Et pourtant, immédiatement, d'autres "progressistes" médiatiques, souvent de seconde main, eux, imposaient leur lecture du document.
Qui sont ces "autres"?
Ils font partie d'une catégorie numériquement non négligeable dans le journalisme italien, celle qui est plus précisément définie comme les "thuriféraires". Le thuriféraire (du latin tus, turis - encens et fero, fers, tuli, latum, ferre - porter) est celui qui inonde le Pays du parfum d'encens du pouvoir. Il y a trois sous-catégories: le thuriféraire par vocation, toujours et partout subordonné à la volonté du Chef; le thuriféraire par choix opportuniste (souvent grand navigateur, dans d'autres cas retourneur de vestes pensif); le thuriféraire par nécessité (et là nous comprenons de quoi il s'agit).
Eh bien ... quelle lecture ont donné les nombreux thuriféraires nichés dans les rédactions (y compris catholiques) de la presse papier, en ligne, à la radio et à la télévision?
Quelques exemples à travers les titres imposés aux lecteurs, auditeurs, téléspectateurs, Internet: "L'hostie aux divorcés passe à un vote du rejet", "Document final approuvé: le oui aux divorcés passe pour une voix", "Synode, la communion pour les divorcée remarié passe pour deux voix seulement"; "Synode, oui pour les divorcé par une voix", "Communion pour divorcée: le oui du Synode, pour un vote"....
Notons tout de suite la désinvolture de l'utilisation du mot "divorcés", souvent sans la précision essentielle "remariés". Mais avant tout, il faut souligner la fausseté de la nouvelle, comme nous allons le voir bientôt.

Dans les commentaires, en général de satisfaction autocomplaisante, beaucoup de dérision et d'acidité envers les "conservateurs", déclarés vaincus. Là aussi, d'authentiques délires.
Quelques exemples: "Au Synode, marionnettistes et marionnettes médiatiques appliquent cette technique militaire méprisable et impitoyable". Laquelle? "La guérilla", autrement dit "le recours au terrorisme, disséminant des bombes, des embuscades et des pièges sur le chemin de l'ennemi promis au triomphe. Et ils le font en usurpant le nom de Dieu, comme en Afghanistan, en Irak et en Syrie".
Vous pensez que c'est tout? Pas du tout, en voilà encore une autre: "Une fois de plus, athées dévots, theocons, soi-disant traditionalistes, réactionnaires, christianistes sans Christ, ultraconservateur et autres commensaux, tous avaient compté sans l'hôte" (on croit comprendre que l'hôte/épouvantail, c'est François).
Et puis, parmi les thuriféraires, il y a ceux qui verraient bien le cardinal Sarah derrière les barreaux, en pyjama rayé: (à propos du Synode, des couples homosexuels et de l'Eglise) "Dans le meilleur des cas, il n'y a pas eu la volonté d'aborder la question, au pire, on a entendu dans la Salle du Synode des discours qui auraient eu des conséquences pénales dans certaines démocraties occidentales".

L'INTERVENTION FINALE DU PAPE CONTRE LES "DURS DE CŒUR"
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Mais demandons-nous: les titres des médias correspondent-ils à la réalité du Synode? La "communion aux divorcés remariés" a-t-elle été vraiment votée? Est-il vrai que la majorité du Synode a donné le "feu vert" à "l'Église rénovée", annoncée par François?
Déjà, le fait que dans son discours prononcé dans la salle à la fin du Synode, Jorge Bergoglio Mario, en deux petites pages ait tellement insisté sur l'un de ses thèmes de prédilection, la "dureté de cœur" des "rigoristes" - est une chose qui donne beaucoup à réfléchir. La question que se pose le Pape est: "Que signifie pour l'Eglise conclure ce Synode consacré à la famille".
[ndt: Rusconi cite alors quelques-unes des réponses du Pape (à lire en intégralité ici: Fin du Synode]

Voilà pour le Pape, probablement pas très enthousiasmé par le rapport final, compte tenu des nombreux "cartons jaunes" (peut-être en attente des "rouges") distribués par le front des "conservateurs". Qui étaient la majorité.
Sur quoi fondons-nous cette affirmation? Sur le vote pour l'élection du Conseil Synodal et sur le document final.

LES "CONSERVATEURS" EN TÊTE AUX ÉLECTIONS DU CONSEIL SYNODAL
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Conseil du Synode: douze des quinze membres sont élus par le Synode, les trois autres par le Pape. Le vote, qui a eu lieu le 22 Octobre, a montré la confirmation de la force des "conservateurs": en tête l'archevêque de Philadelphie Chaput, puis les cardinaux Sarah, Pell, Napier (trois des signataires de la fameuse lettre, qui ont fait l'objet d'attaques frénétiques des thuriféraires ... un véritable boomerang pour les aspirants 'killers' médiatiques), le cardinal candien Ouellet (autre "conservateur"), l'africain du Gabon Madega Lebouakehan. Les autre, "centristes" ou "progressistes" plus ou moins modérés sont les cardinaux Rodriguez Maradiaga, Tagle, Gracias, Schönborn, Nichols, et l'Archevêque italien Bruno Forte, qui a profité '?) de la descente sur le terrain des deux candidats "conservateurs" italiens, les cardinaux Caffara et Scola.

DANS LE RAPPORT FINAL, LE DEVOIR MORAL DE L'OBJECTION DE CONSCIENCE À L'AVORTEMENT ET AU "GENDER"
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Relation finale: si on lit attentivement le texte approuvé, on remarque d'abord son ample souffle: la famille est considérée dans toute la complexité que l'on constate quotidiennement dans notre société, dans ses aspects positifs et dans les problèmes de toutes sortes auxquels elle est confrontée. Il est répété partout que la famille est formée par un homme et une femme ouverts à la vie. Les nombreuses familles qui vivent, luttent et souffrent de difficultés, grandes et petites, en essayant de rester fidèle à la doctrine catholique, sont mises en évidence.

L'idéologie du 'gender', qui "vide le fondement anthropologique de la famille" est critiquée; au paragraphe 58 (approuvé par 247 voix contre 14), l'objection de conscience des éducateurs est légitimée "contre des projets de formation qui ont un contenu contraires à la vision humaine et chrétienne"; le paragraphe 76 (approuvé par 221 voix contre 37) réclame une attention pour les familles dans lesquelles "vent des personnes homosexuelles ", et refuse une analogie même lointaine entre les unions homosexuelles et "le plan de Dieu pour le mariage et la famille"; et il considère "inacceptable" que les Eglises locales "subissent des pressions à ce sujet" et que "les organismes internationaux conditionnent l'aide financière aux pays pauvres à l'introduction de lois qui instituent le 'mariage' entre personnes de même sexe". Et au paragraphe 64 (approuvé par 247 voix contre 11), à propos de l'avortement, on note un fort rappel aux opérateurs sanitaires, leur rappelant "l'obligation morale de l'objection de conscience".

LES PARAGRAPHES SUR LES DIVORCES REMARIES
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Venons-en aux paragraphes sur les "divorcés remariés". Il faut ici rappeler qu'il y avait parmi les pères synodaux pas moins de 45 (17%, un vrai record sans précédent) nommés directement par le Pape François et en grande partie favorables à son idée d'une Église "rénovée" (parmi eux par exemple le très controversé cardinal belge Danneels). Ces mêmes 45 ont certainement pesé dans les votes les plus discutés.

Le paragraphe 85 (approuvé avec 178 votes contraires contre 80, une voix de plus que la majorité requise) cite le paragraphe 84 de Familiaris Consortio de Jean-Paul II:

Les pasteurs doivent savoir que, par amour de la vérité, ils ont l'obligation de bien discerner les diverses situations. Il y a en effet une différence entre ceux qui se sont efforcés avec sincérité de sauver un premier mariage et ont été injustement abandonnés, et ceux qui par une faute grave ont détruit un mariage canoniquement valide. Il y a enfin le cas de ceux qui ont contracté une seconde union en vue de l'éducation de leurs enfants, et qui ont parfois, en conscience, la certitude subjective que le mariage précédent, irrémédiablement détruit, n'avait jamais été valide.

La Relation finale du Synode 2015 poursuit:

"Il est donc du devoir des prêtres d'accompagner les personnes concernées sur la voie du discernement selon l'enseignement de l'Eglise et les orientations de l'évêque. Dans ce processus, il sera utile de faire un examen de conscience, à travers des moments de réflexion et de repentir."

Ici sont les mots exacts qui, indépendamment de la volonté de ceux qui ont voté le texte servent - en se raccrochant aux considérations de Jean-Paul II - à saper la doctrine sociale en matière de mariage: "discernement" et "conscience".
En effet, Jean-Paul II poursuit, dans le même paragraphe 84 de Familiaris Consortio:

"L'Eglise, cependant, réaffirme sa discipline, fondée sur l'Ecriture Sainte, selon laquelle elle ne peut admettre à la communion eucharistique les divorcés remariés. Ils se sont rendus eux-mêmes incapables d'y être admis car leur état et leur condition de vie est en contradiction objective avec la communion d'amour entre le Christ et l'Eglise, telle qu'elle s'exprime et est rendue présente dans l'Eucharistie. Il y a par ailleurs un autre motif pastoral particulier: si l'on admettait ces personnes à l'Eucharistie, les fidèles seraient induits en erreur et comprendraient mal la doctrine de l'Eglise concernant l'indissolubilité du mariage".

Comme on peut le noter, la citation de Jean-Paul II dans le but de justifier l'admission des divorcés remariés à la Communion ne trouve pas de fondement dans le magistère du pape polonais. Il semble évident qu'un des experts qui ont collaboré avec la Commission synodale de rédaction et qui ont matériellement préparé le texte a délibérément passé sous silence ce que selon toute vraisemblance il connaissait et qui aurait pu réduire à néant la vulgate "progressiste" (c'est à dire un "non" explicite à la demande citée). On peut douter qu'un tel expert soit un étranger, Il est plus vraisemblable qu'il était un italien bien introduit dans la Secrétairerie du Synode des Évêques, habile ciseleur de textes au service de la "Bonne Cause".
À ce propos, une autre "étrangeté": dans l'Instrumentum Laboris, au controversé paragraphe 137 concernant Humanae Vitae, la norme et la conscience individuelle étaient placées sur le même plan, dans le but de les réconcilier. En revanche, dans la Relation finale 2015, Humanae Vitae a perdu l'ajout contesté et le thème de la conscience, du "discernement" a été "déplacé" entièrement dans les paragraphes sur les "divorcés remariés »: une manœuvre tactique en vue d'un objectif considéré plus important?

Spectaculaire, ensuite, ce qui s'est produit dans le paragraphe 86 de la Relation finale 2015, qui énonce:

Le parcours d'accompagnement et de discernement oriente ces fidèles (NdR: les "divorcés remariés") vers la prise de conscience de leur situation devant Dieu. L'entretien avec le prêtre, au for interne (NdR: lire "en confession"), concourt à la formation d'un jugement correct sur ce qui entrave la possibilité d'une participation plus pleine à la vie de l'Église et sur les mesures qui peuvent la favoriser et la faire grandir. Étant donné que dans la loi elle-même, il n'y a pas de gradualité, ce discernement ne pourra jamais faire abstraction des exigences de vérité et de charité de l'Evangile proposées par l'Eglise. (…).

Une question: regardez bien… voyez-vous dans le texte une mention quelconque de l'admission des divorcés remariés à la Communion?

Et pourtant le paragraphe 86 s'inspire d'un passage de la relation du cercle mineur de langue allemande sur la troisième partie de l'Instrumentum Laboris: "Ce chemin de réflexion et de pénitence, dans l'examen objectif du dialogue avec le confesseur, peut contribuer, dans le for interne, à prendre conscience et à clarifier dans quelle mesure l'accès aux sacrements est possible. (…)".
On ne peut pas ne pas remarquer que toute référence à l'accès aux sacrements a disparu du texte synodal. Pourquoi? Non seulement elle n'aurait jamais obtenu la majorité qualifiée, mais même pas celle absolue.


CONCLUSION: MAJORITÉ "CONSERVATRICE", MAIS DÉFORMATIONS "PROGRESSISTES" POTENTIELLEMENT DÉVASTATRICES
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Il semble donc ne faire aucun doute que la majorité du Synode était "conservatrice", d'après l'examen aussi bien des résultats du vote pour le Conseil synodal que les contenus de la Relation finale, en particulier le "non" clair à toute forme de reconnaissance ecclésiale d'unions entre personnes du même sexe (un argument qu'on n'a même pas voulu prendre en considération), le rappel au devoir de l'objection de conscience en matière d'idéologie du gender et d'avortement, l'absence de toute référence à l'admission à la Communion des divorcés remariés.

Et toutefois…ces paragraphes marqués par la préoccupation pour l'unité de l'Église… En sortant de la Salle de Presse vaticane samedi 24 à 2 heures, le cardinal Schönborn a ajouté une note à la réponse qu'il nous avait donnée à une question lors du briefing habituel: nous lui avions demandé s'il ne craignait pas une "protestantisation" du catholicisme au cas où se concrétiserait la décentralisation annoncée (compétences pastorales et aussi de facto doctrinales accrues aux conférences épiscopales continentales, nationales, diocésaines) à savoir l'affaiblissement de l'unité de l'Église. Dans la salle il avait nié cette crainte. Mais à l'extérieur il a relevé qu'il y a dans la question une "juste préoccupation".

C'est, croyons-nous, la même préoccupation (celle de montrer publiquement une Église encore essentiellement unie) qui a conduit une partie de la majorité synodale conservatrice à accepter les paragraphes de la Relation finale concernant les divorcés remariés. Encore une fois, on n'y retrouve aucune mention de l'admission de ces personnes à la Communion. Mais le terme discernement et l'expression for interne ont sans doute offert la possibilité aux "progressistes" de forcer la main, avec l'aide de nombreux thuriféraires médiatiques. Si bien que le Général des Jésuites, le père Adolfo Nicolas, annonçait déjà lundi 26 au Corriere della Sera, à propos de la Relation finale: "C'est un document qui laisse les mains libres à François. Le Pape peut faire ce qu'il considère bon, opportun ou nécessaire. Dans l'esprit de tous, dans la commission (NdR: celle de rédaction, nommée par le Pape, à forte majorité "progressiste") il y avait l'idée de préparer un document laissant les portes ouvertes: afin que le Pape puisse entrer ou sortir, faire comme il le pense".

En attendant, un grave dégât, les thuriféraires l'ont déjà provoqué avec les contre-vérités répandues pour le bien de la "Cause": dans plusieurs paroisses les curés ne savent pas comment répondre à ceux qui, dans une situation canoniquement irrégulière, demandent de pouvoir recevoir la Communion. S'ils répondaient que cel n'est pas possible, ils risqueraient certes d'être immédiatement catalogués parmi les "durs de cœur", les "anti-François".
C'est une situation objectivement de grande confusion, qui crée d'ailleurs de fortes réactions négatives chez de nombreux catholiques pratiquants qui se sont jusqu'ici toujours efforcés de se conformer, même avec mille difficultés, à la doctrine catholique en vigueur.

Le moment est grave et les provocations "progressistes" et peu, très peu, voire pas du tout "miséricordieuses" ne font que l'accabler davantage. Il est de plus en plus évident que la question va au-delà de celle de l'admission à la Communion des divorcés remariés, un thème que l'on peut considérer comme un véritable cheval de Troie pour introduire des nouveautés destructives dans le Catholicisme mondial.
En sommes nous tous bien conscients?