Le Pape qui voulait "démondaniser" l'Eglise


... mais qui est encensé par le monde, justement, bénéficie des largesse de Soros et reçoit en grande pompe les DiCaprio et Zuckerberg. Antonio Socci fait ici une sorte de synthèse (3/9/2016)

>>> Avec Mark Zuckerberg, le 29 août

 

Les nouveaux shows du Pape apprécié de Soros


www.antoniosocci.com
2 septembre 2016
Ma traduction

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Au même moment où le Viminale (le ministère de l' Intérieur) donnait la nouvelle d'une nouvelle vague migratoire à l'assaut de l'Italie (plus de 13 mille en seulement quatre jours: nous avons déjà atteint 145 mille migrants accueillis, alors que pour toute l'année 2015, il y en avait eu 103 mille), le pape Bergoglio a institué un nouveau discatère social, prenant personnellement la responsabilité de la section «migrant» afin de maximiser ses pressions pour la suppression des frontières de l'Europe.
Désormais, le thème de l'émigration, pour lui, est quelque chose de plus qu'une obsession: c'est un dogme idéologique qui remplace les piliers bimillénaires de l'Eglise catholique.
L'idée que la migration en elle-même est une tragédie qui doit être évitée (à la fois pour les pays d'origine, pour ceux qui les quittent, et pour les pays d'accueil) ne l'effleure pas.
Tout comme il reste indifférent à la crise de notre statut social qui désormais n'est même plus en mesure de soutenir les couches les plus pauvres de la population italienne.
Il est également indifférent à l'énorme problème représenté par l'immigration musulmane en Europe, qui s'avère inassimilable à nos valeurs et parfois perméable à la prédication violente ou terroriste.
La propagande bergoglienne pour une immigration aveugle a commencé en Juillet 2013 avec le voyage à Lampedusa (qui a été pris comme une invitation à lever l'ancre des côtes africaines) et a été particulièrement dévastatrice pour l'Italie.

Le dernier numéro de Limes (revue de géopolitique de gauche faisant partie du même groupe que l'Espresso et La Repubblica, ndt) consacré justement à l'émigration, relève la nouveauté de 2016: désormais «de pays de transit, nous sommes devenus pays cible».
La revue ajoute: «L'Italie est en train de changer de peau» et «imaginer que des changements aussi profonds puissent avoir un impact sur l'Italie sans provoquer de déchirure au tissu social et politico-institutionnel, implique l'utilisation de substances stupéfiantes. Et pourtant, cela semble être la posture de notre classe dirigeante».

Malheureusement l'axe Bergoglio-Gauche, porte non seulement à sous-estimer le problème, mais, pire encore, à le considérer comme positif. En mars dernier Bergoglio a ouvertement admis qu'une véritable «invasion arabe» est en cours, mais qu'elle n'est pas une mauvaise chose en soi (ndt: rencontre avec les "poissons roses", cf. La Vie).
Du reste, il a également par tous les moyens justifié et fait l'éloge de l'islam, déversant sur les catholiques (et l'occident) une grêle continue d'accusations.
Bergoglio semble poursuivre un projet nihiliste de destruction des identités des peuples et de l'Église elle-même, dans laquelle nous assistons depuis trois ans à un renversement radical de direction.

RENVERSEMENT
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Jusqu'à Jean-Paul II et Benoît XVI - en continuité avec deux mille ans de tradition catholique - la mission fondamentale était spirituelle (le salut éternel), au centre des préoccupations et du travail de l'Eglise, il y avait l'évangélisation (pour faire face la déchristianisation de peuples entiers) et la défense de la vie et de la famille agressées par l'idéologie moderne.
Avec Bergoglio, ce qui est spirituel et surnaturel disparaît et toute la scène est occupée par les thèmes 'mondains' de la grossière théologie de la libération sudaméricaine (un catho-communisme recuit) .
Bergoglio entretient en effet des relations fraternelles avec tous les meneurs de gauche d'Amérique latine, à commencer par ce Morales qui lui a donné un crucifix sur une faucille et un marteau, jusqu'à la brésilienne Dilma Rousseff, qui vient d'être destituée et soumise à impeachment (Leonardo Boff, l'un des pères de la théologie de libération, ami personnel de Bergoglio, a annoncé aujourd'hui que le pape argentin a écrit une lettre personnelle de soutien à la Roussef [ndt: révélé par la presse brésilienne, et confirmé par l'agence italienne ANSA, ndt]).

Mais plus encore, Bergoglio est cajolé par les magnats du nouveau capitalisme américain qui aiment poser comme progressistes tout en soutenant les croisades les plus anti-catholiques de l'idéologie "politiquement correcte".
Le pèlerinage de ces Picsous laïcistes chez Bergoglio est ininterrompu: le dernier en date était Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook (1).
Le 22 Janvier, c'était le tour de Tim Cook, le PDG d'Apple, qui a apporté à Bergoglio un gros chèque (pecunia non olet).
Leonardo DiCaprio s'est présenté lui aussi le 28 Janvier avec un chèque «pour les œuvres de bienfaisance» (2). Bergoglio avait également reçu le PDG de Google, Eric Schmidt, et - fin Février - Kevin Systrom, fondateur et PDG d'Instagram.
En revanche, le pape argentin a fermé la porte au nez des infortunés proches d'Asia Bibi, cette mère chrétienne condamnée à mort au Pakistan pour sa foi, quand ils sont venus en Europe pour demander aide et soutien (Bergoglio ne leur a accordé ni audience privée, ni appel public).
C'est seulement pour les millionnaires et les Vip que sa porte est toujours grande ouverte.
Mais son sponsor le plus puissant et le plus discuté est le célèbre spéculateur d'assaut George Soros (qui a récemment pris parti contre le Brexit) [cf. Soros a-t-il infiltré les sommets de l'Eglise?].

LE PAPE ET SOROS
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Compte tenu du genre de cause que Soros soutient et finance, il doit certainement être considéré comme un ennemi de l'Eglise catholique. Justement, ses combats sont venus récemment à la lumière grâce à des hackers qui ont rendu publics des milliers de documents de son Open Society. On y apprend le soutien apporté à la cause de l'avortement et à celle des LGBT, et finalement à la lutte contre la prétendue islamophobie.
Il se bat en outre en faveur de l'émigration en Europe, à considérer comme «nouveau standard de normalité».
Enfin , il est apparu - mais les journaux ont été silencieux - que Soros est puissamment intervenu afin de changer «les priorités de l'Église catholique des États-Unis" et pour que les évêques américains s'alignent sur Bergoglio. L'objectif est d'amener l'électorat catholique à voter pour Hillary Clinton (dont Soros est un donateur) et non pour Trump.
Modifier les priorités de l'Église signifie mettre en veilleuse thèmes de la famille et de la vie, et afficher les questions sociales chères aux libéraux et à la gauche.
D'autres puissances dans les dernières décennies déjà ont essayé d'influencer la hiérarchie catholique, et de subvertir l'enseignement de l'Eglise. Mais maintenant, pour la première fois, ils ont leur meilleur allié dans l'évêque de Rome.

MOUSTIQUES ET MARTYRS
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Désormais, dans l'Église de Bergoglio, les «principes non négociables» ont disparu, et sur les sacrements et la loi morale eux aussi, des coups lourds sont assénés. Alors que l'immigration et l'environnementalisme le plus éco-catastrophiste ont été promus au rang de vérités incontestables.
Hier, par exemple Bergoglio a célébré la Journée mondiale de prière pour le soin de la Création. Non pas une journée mondiale de prière pour les chrétiens persécutés et massacrés, mais une journée pour la protection des moustiques et des petits reptiles dont il s'inquiètait déjà dans son encyclique écologiste.
C'est cette nouvelle «religion de la terre» qui sent le New Age, c'est-à-dire gnostique, qui avait déjà célébré son triomphe avec la monstrueuse projection de singes sur la façade de Saint-Pierre.
Dans son message (3) pour l'événement d'hier, Bergoglio demande une «conversion écologique» . À une époque de grande apostasie, où des peuples entiers ont oublié Dieu, Bergoglio - vicaire d'un «Dieu qui n'est pas catholique» (ses propres mots) - appelle à la «conversion écologique», au lieu de la conversion à Jésus-Christ .
En outre, le pape Bergoglio - qui évite de renouveler le cri de douleur de ses prédécesseurs face à un milliard d'avortements en 20 ans - invite à se repentir «du mal que nous faisons à la terre», par exemple quand nous ne faisons pas le recyclage des déchets, quand nous ne faisons pas une utilisation avisée du plastique et quand nous n'utilisons pas les transports en commun, mais privés (ses propres exemples) .
Ces transgressions doivent être confessées et expiées, dit le Pape qui dans Amoris laetitia a archivé les péchés mortels depuis toujours condamnés dans l'Evangile.
Comme nous le voyons ici, le changement de priorité est vertigineux. Benoît XVI a commencé son pontificat en tonnant contre «la dictature du relativisme», Bergoglio dans ce régime nihiliste et anti-chrétien est en revanche très applaudi.

Antonio Socci

NDT


(1) le Pape n'avait peut-être pas lu ceci (Le cauchemar du "Burning Man"); ni ceci: Un monde virtuel.

(2) le Pape est-il informé des derniers ennuis judiciaires de celui qu'il a pourtant reçu en janvier dernier comme un chef d'état (cf. Leonardo DiCaprio chez le pape), au nom de la noble cause de la protection de l'environnement, et qui est aujourd'hui impliqué dans une sordide histoire de détournemenr de fonds et même d'orgies. Le Pape "qui n'aime pas l'argent sale" va-t-il lui rendre son chèque?

(3) A lire (si vous en avez le courage, je ne suis pas arrivée au bout) ICI.
Par moment, on croit lire un bulletin du GIEC, comme ici:

La planète continue à se réchauffer, en partie à cause de l’activité humaine : 2015 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée et probablement 2016 le sera encore plus.
Cela provoque sécheresse, inondations, incendies et événements météorologiques extrêmes toujours plus graves. Les changements climatiques contribuent aussi à la crise poignante des migrants forcés. Les pauvres du monde, qui sont aussi les moins responsables des changements climatiques, sont les plus vulnérables et en subissent déjà les effets.