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Un archevêque très "border line"

Mgr Paglia avait fait réaliser dans sa cathédrale de Terni, une fresque "homo-érotique" dans laquelle lui-même est représenté dans une attitude au minimum déplacée en un tel lieu (5/3/2017)

>>> A propos de "l'ardoise" de Mgr Paglia à Terni:
¤ benoit-et-moi.fr/2015-I/actualite/des-ennuis-judiciaires-pour-mgr-paglia
¤ benoit-et-moi.fr/2016/actualite/mgr-paglia-rectifie-la-bussola-repond

Une pétition circule en ce moment en Italie, dans les milieux "conservateurs" de l'Eglise, pour demander la démission de Mgr Paglia, ex-archevêque de Terni, après l'éloge jugé scandaleux et inacceptable de son "ami" récemment disparu, l'ex-leader des radicaux, et pourfendeur féroce de l'Eglise, Marcello Pannella (cf. Ainsi va l'Eglise sous François (I)). La pétition a été relayée par Marco Tosatti, qui en parle ici: www.marcotosatti.com .
Aujourd'hui, Mgr Paglia (élevé à la dignité d'archevêque et nommé président du Conseil Pontifical pour la famille en 2012 par Benoît XVI dont c'est certainement l'une des pires nominations! mais je suppose que le nom du parrain "spirituel" de l'influente Communauté Sant'Egidio lui a été imposé) se retrouve par volonté de François président de l'Académie pontificale pour la vie, et Chancelier de l’Institut pontifical Jean-Paul II pour le mariage et la famille, qu'il s'emploie à démolir avec zèle, en en effaçant toute trace de l'enseignement du Pape polonais (voir Virage à l'Académie Pontificale pour la Vie).

Nous avons rencontré très (trop) souvent Mgr Paglia dans ces pages, en particulier à propos de sa gestion désastreuse du diocèse de Terni et de ses démêlés judiciaires consécutifs à l'"ardoise" pas vraiment petite qu'il y avait laissée avant de voir sa carrière se poursuivre triomphalement à Rome.
Personnellement, je préfère ne pas revenir sur ses révoltantes insinuations à propos de la santé de Benoît XVI au lendemain du 11 février 2013, dont il est question ICI), mais je ne les ai pas oubliées, et elles donnent toute la mesure de la muflerie et de la bassesse du personnage).

Mais l'affaire évoquée ici par Life Site News (qui se réfère à l'insoupçonnable "Repubblica"!!!), avec ses détails obscènes, est à mon avis encore plus grave, même si, comme le dit l'auteur de l'article (dans la partie que je n'ai pas traduite), elle est totalement passée "sous les radars" des médias. Elle fait peser de lourds soupçons (en fait, c'est une litote!) sur l'irréprochabilité (!!) des moeurs de Paglia, et surtout laisse percevoir une inquiétante infiltration du lobby bien connu dans les plus hautes sphères du Vatican.

En deux mots: Paglia chargé de la Famille, c'est un scandale et une provocation.

Un archevêque du Vatican représenté dans une peinture homo-érotique qu'il a commandée

www.lifesitenews.com
3 mars 2017
Ma traduction (pertielle)

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L'archevêque aujourd'hui à la tête de l'Académie pontificale pour la vie a payé un artiste homosexuel pour peindre une fresque homoérotique blasphématoire dans son église cathédrale en 2007. La fresque contient une image de l'archevêque lui-même.

L'archevêque, Vincenzo Paglia a été récemment nommé par François comme président de Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille.

La grande fresque couvre toujours la contre-façade de l'église cathédrale du diocèse de Terni-Narni-Amelia. Elle dépeint Jésus tirant vers le ciel des filets rempli d'homosexuels nus ou semi-nus, de transsexuels, de prostituées et de trafiquants de drogue, enchevêtrés les uns dans les autres, dans des interactions érotiques.

La fresque représente Jésus soulevant vers le ciel des filets remplis de prostitués, d'homosexuels, et d'autres personnages lascifs.

Dans l'un des filets, il y a Paglia, alors évêque diocésain. L'image du Sauveur est représentée sous les traits d'un coiffeur local, et on peut voir ses parties intimes à travers son vêtement transparent.

Selon l'artiste, un Argentin homosexuel nommé Ricardo Cinalli connu pour ses peintures de corps masculins, Mgr Paglia l'a choisi sur une liste de dix artistes internationalement connus, spécifiquement pour la tâche de peindre le mur intérieur de la façade. Mgr Paglia, avec un certain Père Fabio Leonardis, a supervisé tous les détails de son travail, selon Cinalli, qui note, approbateur, que Paglia ne lui a jamais demandé s'il croyait à la doctrine chrétienne du salut.

«Humainement et professionnellement, travailler avec lui a été fantastique», a dit Cinalli au journal italien La Repubblica en Mars 2016. «En quatre mois, au cours desquels nous nous sommes vus au moins trois fois par semaine, Paglia ne m'a jamais demandé si je croyais au salut. Il ne m'a jamais placé dans une position inconfortable».
«Aucun détail n'a été fait librement, par hasard», a ajouté Cinalli. «Tout a été analysé. Tout a été discuté. Ils ne m'ont jamais permis de travailler tout seul».

Mgr Vincenzo Paglia apparaît dans l'un des filets "érotiques" étreignant un autre homme a demi-nu

Cinalli admet à La Repubblica que les gens nus dans les filets sont destinés à être perçus comme «érotiques», bien que Mgr Paglia ait fixé des limites quand le peintre a proposé de montrer des gens copulant réellement.

«Il n'y avait pas - dans ce sens - une intention sexuelle, mais érotique, oui», dit Cinalli. «Je pense que l'aspect érotique est ce qu'il y a de plus remarquable parmi les gens à l'intérieur des filets», a-t-il ajouté plus tard, «La seule chose qu'ils ne m'ont pas permis d'insérer était la copulation de deux personnes au sein de ce filet où tout est permis».

La raison pour laquelle il n'a pas été autorisé à être aussi explicite, dit Cinalli, est que sa peinture avait déjà fait assez pour démontrer que l'homme dispose de la «liberté» dans cette vie et même dans l'autre, de se livrer à n'importe quel comportement sexuel qu'il juge approprié. «L'évêque et le père Leonardis ... m'ont dit qu'ils ne pensaient pas qu'il était nécessaire d'arriver à cette extrêmité pour démontrer la liberté que l'homme a en réalité dans ce monde et dans l'autre»

L'Eglise catholique condamne toutes les formes de comportement sexuel en dehors des rapports sexuels naturels entre un homme et une femme unis dans le mariage, y compris la sodomie homosexuelle, et avertit que ceux qui meurent sans se repentir de ces péchés subiront la damnation éternelle. La doctrine, qui se trouve dans l'Ancien et le Nouveau Testament, se reflète dans le Catéchisme de l'Eglise catholique, qui qualifie les actes homosexuels d'«intrinsèquement désordonnés», et ajoute: «En aucun cas, ils ne peuvent être approuvés».

Sous la supervision de Paglia, Cinalli a peint l'évêque lui-même dans l'un des filets «érotiques», à demi-nu et étreigant un homme barbu portant seulement un pagne lâche. Il a également peint le Père Leonardis, qui dirigeait alors le Bureau du patrimoine culturel, comme un homme nu, musculeux, avec un tatouage d'une flèche de cupidon qui traverse un coeur contenant le mot «amour», enchevêtré avec d'autres dans l'un des filets «érotiques».

Cinalli a dit à La Repubblica que le Père Fabio, qui est mort peu de temps après que la peinture fût terminée, alors qu'il était dans la cinquantaine, était un homme très «ouvert» , mais il a refusé de dire s'il était homosexuel.

Le P. Fabio Leonardis, aujourd'hui décédé, apparaît dans l'un des filets «érotiques», totalement nu.

«Le Père Fabio était totalement ouvert», a dit Cinalli. «Ce n'est pas à moi de dire s'il était homosexuel ou non - ce n'est pas important, mais son ouverture était absolue».

Cinalli a expliqué à La Repubblica que pour le visage de Jésus, il a pris pour modèle un coiffeur local, parce que les gens voient le Christ d'une manière qui est «trop masculine».

Il a admis que son travail a été mal accueilli par de nombreuses personnnes du diocèse de Terni-Narni-Amelia, qui en ont été si outrées qu'il a cru qu'il serait détruit après la mort du P. Fabio. Mais Mgr Paglia a résisté à ces pressions jusqu'à ce qu'il quitte le diocèse en 2012, et son successeur a également laissé la peinture murale en place.

LifeSite a demandé un commentaire au bureau de l'archevêque Paglia, mais n'a reçu aucune réponse.

(...)

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Ci-dessous la vidéo de l'interview de Ricardo Cinalli à La Repubblica (en espagnol et en italien), qui contient des images de la peinture murale: