Les catéchèses
I. Sa vie
II. Dernières années
III. Foi et raison
IV. Oeuvres
V. Les trois conversions
Compléments
Benoît XVI en France: une utopie chronologique

Lu dans la presse française le 19 septembre 2008 (17/6/2008)



Le Saint-Père vient tout juste d'achever son périple de cinq jours en France.
Et voilà ce qu'on peut lire dans un journal français (*)



Avec Benoît XVI, Paris brille d'une lumière nouvelle
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Paris, combien de temps s'est écoulé depuis la dernière fois où tes habitants t'ont vu briller comme pendant les deux jours de la visite du Saint-Père? Gaie, belle, éduquée ; tu nous as émus. Avec tes beaux monuments tu as servi de cadre à un grand évènement. Bravo à tous ces bons citoyens, qui malgré quelques petites gênes, on su d'adapter à la situation et avec un grand enthousiasme, ont vécu ces très belles journées.
La dernière visite papale, dans cette ville, remonte à 1997, lorsque Jean Paul II présida les Journées Mondiales de la Jeunesse
La visite de Benoît XVI, à plus de 10 ans de distance, ne pouvait qu'être attendue avec anxieté et accueillie avec joie. Des milliers d'yeux l'ont admiré et beaucoup parmi eux se sont remplis de larmes, en expliquer le motif n'est pas simple… il y a des choses dans la vie qu'on ne réussit pas à décrire pour leur immensité, il faut les vivre, mais pour jouir des profondes émotions qu'elles peuvent faire éprouver il est nécessaire de croire en des valeurs bien spécifiques et avoir le respect de Celui que ces valeurs représentent.

Enfants, jeunes, adultes… avec bonheur ils ont agité au passage du Saint Père les petits drapeaux jaunes et blancs du Vatican. Observer leurs sourires, leurs mains qui applaudissaient et chercher à imaginer quelle voeu chaque coeur pouvait adresser à cet Homme qui représente Dieu sur la terre.

Benoît XVI, dans le discours qu'il a prononcé Place des Invalides, s'est adressé particulièrement aux jeunes Parisiens qui comme beaucoup de jeunes en France vivent le malaise du chômage. Tous les jeunes ont accueilli ses mots comme un message d'espoir pour un future meilleur et une invitation à ne pas baisser les bras devant le présent : « … ne vous laissez pas ensorceler par le piège du mal ! Recherchez plus plutôt une existence riche de valeurs, pour donner vie à une societé plus juste et plus ouverte au futur. Faites fructifier les dons que Dieu vous a offerts avec la jeunesse : la force, l'intelligence, le courage, l'enthousiasme et l'envie de vie. C'est à partir de ce bagage, en comptant toujours sur le soutien divin, que vous pourrez alimenter l'espoir en vous et autour de vous. Il dépend de vous et de votre coeur de faire en sorte que le progrès se transforme en un bien majeur pour tous. Et le chemin du bien, vous le savez - il a un nom : il s'appelle amour" .

Peut-être, dans sa modestie, cet évènement a-t'il montré que la ville de Paris lorsqu'elle le désire, sait étonner ; avec son organisation, son hospitalité, sa chaleur humaine, sa sympathie, elle a créé un binôme parfait avec Benoît XVI et ses prières adressées à tous les fidèles présents et à tous qui l'ont suivi à la télévision.
Un passage du salut du maire Delanoë au Saint-Père est significatif : « … en accord avec Votre encouragement explicite à ne pas abandonner l'espoir, parce que les crises, même économiques et sociales se résolvent certes en rééquilibrant les systèmes financiers et productifs, mais surtout en n'oubliant jamais que de telles interventions ne s'avèrent efficaces que si elles sont inspirées par un système de valeurs partagées. Je représente une communauté qui veut sortir de la cage du présent pour regarder avec détermination vers le futur".
Ces mots résument ce que la ville entend faire: croître et se développer de manière saine et correcte.

Pour finir, mais ce n'est pas le moins important, un remerciement particulier aux forces de l'ordre, pompiers, volontaires de la Croix rouge, Protection civile ... et à tous ceux non cités mais qui avec leur présence ont rendu possible de vivre l'évènement de manière tranquille et sereine.



(*)

Malheureusement, ce n'est pour le moment qu'un beau rêve, dont on ne peut qu'espérer qu'il se réalisera dans trois mois.

J'ai juste changé quelques mots à un article paru dans la presse régionale italienne après la visite pastorale du Saint-Père à Brindisi.
Cet article n'est donc pas le fruit de mon imagination, ou de mon soutien inconditionnel à Benoît XVI.
Il a vraiment été pensé et écrit... et pas par moi!

A lire ici: Benoît XVI dans les Pouilles (VII)



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