Gênes, je te confie à la Sainte Vierge

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Le quotidien gênois IL SECOLO XIX livre le reportage de la visite (les évènements les plus récents en premier).
Pour avoir suivi le direct sur KTO, je trouve que la relation (sans trop de complaisance) est fidèle.

Voir ici: www.ilsecoloxix.it
Ma traduction




 



19h05: Le Pape a quitté Gênes

Le Pape Benoît XVI est parti de l'aéroport Christophe Colomb de Gênes, qu'il a rejoint en voiture au terme d'une messe célébrée Place de la Victoire, à laquelle ont assisté plus de 50.000 personnes, selon l'estimation de la Curie.

Pour saluer le Pontife à l'aéroport, il y avait le ministre "des Activités Productives" Claudio Scajola, l'archevêque Angelo Bagnasco, les présidents de la Région et de la Province, le maire de Gênes, Marta Vincenzi...

18h30: Le Pape vers l'aéroport, les fidèles vers la gare

Une fois la messe finie, le Pape a salué les fidèles et est descendu de la loge dressée place de la Victoire. Puis il a pris la voiture en direction de l'aéroport Christophe Colomb de Gênes.
Place de la Victoire, il y avait un grand nombre de fidèles : plus que 40 mille personnes, dont beaucoup, environ 15 mille, arrivés en ville par le train.
Dans les deux gares principales de Gênes, 75 volontaires de la Protection civile assistaent les fidèles. Vingt convois spéciaux ont été ajoutés aux 78 trains ordinaires, pour une offre globale de presque 50 mille places, dont 40 mille assises. C'est l'offre de service mise en place par les Chemins de fer de l'État pour accueillir les milliers de fidèles qui ont suivi en voisin la visite pastorale en Ligurie du Saint Père.
Après la messe et avant de quitter Gênes, Benoît XVI a eu un bref entretien avec le ministre des activités productives Claudio Scajola. Le Pontife et le ministre, accompagné de sa femme, se sont rencontrés à l'intérieur d'un local du lycée Andrea D'Oria, à côté de l'autel, qui a servi de sacristie pour les concélébrations eucharistiques. Le Pape et le ministre sont restés seuls pendant une dizaine de minutes. Rien n'a filtré du contenu des entretiens.

18h10: Le Pape aux enfants

Pietro, 9 ans, originaire de Sicile a parlé à Benoît XVI au nom de tous les enfant hospitalisés à l'Hôpital Gaslini. "Je suis content de te voir de près", a dit le petit au Saint-Père.
Puis le petit a demandé : "Prie pour nous, pour que nous puisssions vite retourner guéris dans nos maisons".
Le Pape a embrassé Pietro et d'autres petits malades qui se trouvaient au premier rang. Il leur a adressé la dernière partie de son intervention : "Je m'adresse à vous, très chers enfants, pour vous répéter que le Pape vous aime. Auprès de vous je vois les membres de vos familles qui partagent avec vous des instants d'anxiété et d'espoir. Soyez-en certain : Dieu ne nous abandonne jamais. Restez unis à lui et ne perdez jamais la sérénité, même dans les instants les plus sombres et les plus difficiles ". "Je vous assure de mon souvenir dans la prière et je vous confie à Marie très sainte - a conclu Papa Ratzinger - qui comme maman a souffert les douleurs de son Divin Fils, mais maintenant vit avec lui dans la gloire".

17h40
La Sainte Messe

"Dans une societé tendue entre globalisation et individualisme, l'Église est appelée à offrir le témoignage de la communion", a dit le Pape lors de l'homélie de la messe, place de la Victoire. Pour cela aussi, Benoît XVI a demandé "aux adultes et aux jeunes: cultivez une foi pensée, capable de dialoguer en profondeur avec tous, avec les frères qui ne sont pas catholiques, avec les chrétiens et les non-croyants. Portez en avant - a-t'il poursuivi - votre partage généreux avec les pauvres et les faibles, selon la pratique de l'Église... ".

"À la ville entière, aux gênois et à ceux qui vivent et travaillent sur ce territoire" Benoît XVI a donc demandé : "regardez vers le futur avec confiance et cherchez à construire ensemble, en évitant les factions et les particularismes, plaçant au-dessus de tout le bien commun, aussi légitimes que soient les intérêts particuliers".
Le Pape a aussi insisté sur l'"image de l'homme" qu'a le chrétien, fondée sur le "concept juste de la personne". "C'est un modèle - a-t'il expliqué - qui précède chaque réglementation normative, juridique, institutionnelle, je dirais même avant les spécificitéss culturelles. Un modèle de famille humaine transversal à toutes les civilisations, que nous chrétiens sommes habitués à exprimer dès l'enfance, en affirmant que les hommes sont tous fils de Dieu et donc tous frères ".

16h50
La concélébration eucharistique place de la Victoire à Gênes, présidée par Benoît XVI, a commencé à 16h50, avec le salut du cardinal Angelo Bagnasco, archevêque de Gênes et président de la Cei, en conclusion des deux journées du Pape en Ligurie.
Environ 40.000 personnes y assistaient.
"Je suis admiratif - a déclaré le cardinal - devant le zèle sacerdotal qui se traduit par l'activité fidèle pour la communauté, malgré parfois le poids des ans et des infirmités et le nombre réduit des confrères". "Comme la foi s'incarne dans la vie - a ajouté l'archevêque de Gênes - ainsi l'histoire de l'Église s'entremêle avec l'histoire de la ville: c'est un rapport toujours respectueux et fécond pour le bien de Gênes. ...Bagnasco a terminé son discours en invitant à prier pour la vie humaine quelle qu'elle soit, afin qu'elle soit toujours accueillie et défendue, promue et aimée. "Pour cela - a-t'il dit en s'adressant au Pontife - nous voulons que votre visite soit rappelée comme un double signe en faveur de la vie naissante ou à peine née : le centre diocésain d'aide à la vie et une maison d'accueil tenue par les soeurs de Don Orione ".
Après quoi a commencé l'homélie de la messe, avec les saluts du Pape aux autorités religieuses et civiles. En particulier il a salué son secrétaire d'État le cardinal Tarcisio Bertone, "autrefois pasteur de cette ancienne et noble église". "À lui, a-t'il dit - j'adresse mes remerciements les plus vifs pour sa proximité spirituelle et pour sa précieuse collaboration".
Il a poursuivi en disant "je salue le ministre Claudio Scajola représentant le nouveau gouvernement, qui ces jours-ci a assumé ses pleines fonctions au service de la bien-aimée nation italienne".

16h30
L'arrivée en place de la Victoire

Le ciel s'est éclairci et entre les nuages noirs encore menaçants un rayon de soleil a éclairé la place de la Victoire, à l'arrivée du Papa Benoît XVI pour la célébration eucharistique avec les évêques de Ligurie. La pluie a concédé une trêve juste au début de la célébration à laquelle assiste une foule de milliers de personnes.
Les Pontife, après avoir revêtu les parements sacrés dans le gymnase du lycée d'Oria, est monté à l'autel dressé aux pieds de la colonne herbeuse avec les trois caravelle dessinés avec les fleurs, et a salué les fidèles. ...

15h
Le déjeuner et le repos

Papa Benedetto XVI est arrivée sur la papamobile au séminaire du Righi pour déjeuner avec les évêques. A l'entrée du séminaire, une cinquantaine de personnes attendaient le Saint-Père, en grande partie des résidents, qui ont défié la pluie pour le saluer. Le pontife a déjeuné avec une quinzaine d'évêques - ceux de la curie gênoise, plus quelques évêques "émérites" liguriens- et avec quelques laïques qui se sont occupés de l'organisation de la visite à Gênes. Après un instant de repos, le Saint Père se rendra à 16 heures place de la Victoire pour la célébration eucharistique. Le retour en avion à Rome est prévu pour 19 heures.



"Gênes, je te confie à la Sainte Vierge"
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12h44 : L'invocation finale de Benoît XVI a été adressée à la Sainte Vierge.
"Ma pensée - a dit le Pontife - se tourne naturellement vers le Sanctuaire de Notre-Dame de la Garde, où ce matin je me suis arrêté en prière. Pèlerin en cette oasis de montagne, le Pape Benoît XV - votre illustre concitoyen, qui fit placer une reproduction de la chère effigie de Notre Dame de la Garde dans les Jardins du Vatican - s'y rendit à plusieurs reprises.
Et comme le fit mon vénéré prédécesseur Jean-Paul II, lors de son premier pèlerinage apostolique à Gênes, j'ai voulu moi aussi commencer ma visite pastorale avec l'hommage à la céleste Mère de Dieu, qui du haut de la montagne Figogna veille sur la ville et sur tous ses habitants ".
À Marie, confions la Ville entière, avec sa population multiple, ses activités culturelles, sociales et économiques ; les problèmes et les défis de nos temps, et l'engagement de ceux qui coopèrent pour le bien commun ".

12h30 : Le Pape a adressé une pensée spéciale aux religieux et aux religieuses qui se sont rassemblés dans la cathédrale pour l'accueillir. "Malgré la diminution du nombre et des forces", les religieux doivent avoir "confiance" et le Pape les prie de ne jamais se considérer comme s'ils étaient au "coucher de soleil de la vie".
"Je vous en prie - a-t'il dit en s'adressant à eux dans le cathédrale de Gênes - continuez par vos oeuvres, mais surtout par votre présence : la disparition de vos communautés vous appauvrit vous, mais aussi Geênes ".
À l'entrée de la cathédrale, Papa Ratzinger a été accueilli par l'évêque auxiliaire de Gênes, Luigi Ernesto Palletti, et par les chanoines et après un bref instant d'adoration, il a écouté le salut du president de la cathédrale, Mgr Mario Grone et du délégué diocésain pour la vie consacrée, le père Domenico Rossi.

12h : Au cours de l'Angelus, le Saint-Père a lancé une appel contre les bombes à fragmentation. Il a souhaité un "moyen international fort et crédible" qui dans ce domaine puisse "remédier aux erreurs du passé et éviter qu'elles ne se répètent dans futur". Benoît XVI a aussi prié "pour les victimes et leurs familles" et a formulé "les meilleurs voeux de succès" à la Conférence diplomatique de Dublin qui s'ouvre demain et doit "produire une Convention qui interdira ces engins mortels".

11h30 : C'est avec une chroréographie de confetti de couleur que s'est conclu le discours du Saint Père aux jeunes. Le Pape s'est interrogé sur le "jeunisme" obligé de nos societés : "Aujourd'hui - a-t'il dit - tous veulent être jeunes et tout le monde se déguise en jeune, même si le temps de la jeunesse est passé, visiblement passé". On poursuit la jeunesse, explique Benoît XVI, parce que "dans la jeunesse il y a encore un futur" et "le futur est plein de promesses".
"Aujourd'hui cependant - a-t'il encore dit - pour beaucoup, elle est aussi pleine de menaces, surtout la menace d'un grand vide, donc beaucoup veulent arrêter le temps par peur d'un futur dans le vide, ils veulent consommer tout de suite toutes les beautés de la vie".

11h12 : Le Saint Père rencontre les jeunes, place Matteotti. Après le discours de deux représentants de l'assemblée, le Pape Benoît XVI parle aux jeunes. "Dans le coeur - a-t'il dit - nous devons tous rester jeunes".
"Malheureusement la pluie me poursuit un peu, ces jours-ci, mais prenons-la comme une marque de bénédiction, comme la marque de l'Esprit Saint qui baigne la terre sèche de nos âmes".
C'est ainsi que le Pape a commencé son discours devant les jeunes rassemblés place Matteotti, et qui, malgré le mauvais temps l'ont accueilli avec un grand enthousiasme.

10h34 : "Avec affection, je vous bénis tous".
Le Papa Benoîtt XVI conclut avec ces mots son discours à l'hôpital Gaslini. Instants d'émotion, tandis que le Pape caresse quelques petits malades. L'hôpital pédiatrique Gaslini a une "histoire de charité" qui fait de Gênes "une ville de la charité chrétienne".
Le Pape l'a souligné, en visitant le centre hospitalier gênois, dont le fondateur, a-t'il souligné, voulut "que l'inspiration chrétienne ne soit jamais oubliée". "Tous - a en outre souhaité Bénit XVI - soyez toujours soutenus par les valeurs évangéliques".
En effet le président de l'hôpital est l'archevêque de la ville.
En pensant aux enfants malades, Benoît XVI a rappelé comment Jésus "avec des mots durs, mit en garde contre le mépris ou l'intention de scandaliser les enfants" et les montra du doigt "comme modèles à suivre dans leur foi spontanée et généreuse, dans leur innocence". Enfin, il a eu des mots d'encouragement pour les petits malades et les membres de leurs famillse : même dans les "instants d'anxiété et d'espoir" rappelez-vous que "Dieu ne nous abandonne jamais, restez unis à Lui et ne perdez pas jamais la sérénité, même pas dans les instants les plus sombres et difficiles".

A Gaslini le Saint Père a été accueilli par le commissaire Vincenzo Lorenzelli et le maire de Gênes Marta Vincenzi.
Le maire a parlé d'une ville "active, prudente, généreuse dans l'engagement solidaire vers les faibles et les souffrants, ouverte à l'accueil et attentive aux principes de la justice et du bien commun", mais "traversée des signes de l'inquiétude contemporaine".
Un thème qui renvoie au Christ et à des textes que le Pape a écrits en qualité de théologien. "En ne nous donnant pas comme objectif la détermination du bien absolu qu'il ne revient pas aux Institutions de l'État démocratique d'atteindre - a poursuivi le maire - nous oeuvrons pour le bien collectif, afin que les citoyens puissent orienter leurs vies sans impositions ou limitations indûes (ndt:??). Nous pensons que le fait de favoriser de nouveaux espaces d'autonomie, de libertés et de responsabilités personnelles, est le meilleur moyen pour aider la stabilité sociale, condition plus que jamais nécessaire au développement de l'individu et de la collectivité ".
Une affirmation, concernant la laïcité de l'État et de ses Institutions, qui fait la distinction entre le rôle de l'Église, qui indique le bien absolu et de celui des Institutions, qui oeuvrent pour le bien collectif en s'efforçant d'affirmer des principes mais en évitant de charger les choix politiques de portée éthique.

9h59 : Le Saint-Père est arrivé en auto à l'hôpital Gaslini. Sous les parapluies, des dizaines de fidèles l'accueillent. Le Papa, reçu par l'aumonier de l'hôpital et le cardinal Ange Bagnasco (archevêque de Gênes et président de la Cei) a caressé quelques enfants qui affrontent le drame de la souffrance.

9h30 : Le Pape vient de terminer sa visite au Sanctuaire Notre-Dame de la Garde. Le Saint Père a déposé une rose d'or aux pieds de la statue de la Vierge. A présent, il se dirige en auto vers l'hôpital Gaslini où, à bord d'une voiture découverte, il saluera les petits malades. Les fidèles quittent lentement le Mont Figogna, après avoir rendu leur "abbraccio" au Pape

7h45 : La journée pour les pèlerins qui ont couché au sanctuaire de la Garde après avoir accueilli hier soir le Pape Benoît XVI, a commencé tôt. Dés 6h30, on faisait la queue aux portes du Sanctuaire pour pouvoir occuper les meilleures places et assister de plus près à l'instant de prière du SaintPère. Après la messe célébrée par don Piero, le Saint-Père descendra de ses appartements, entrera dans l'église, offrira la Rose d'or à la Madone et lira une prière qu'il a lui-même écrite pour la Dame du mont Figogna.
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Samedi soir:

L'arrivée au Sanctuaire de Notre-Dame de la Garde 21h15 avec une demi-heure de retard sur le tableau de marche, freiné par le mauvais temps qui a empêché le transfert en hélicoptère depuis l'aéroport Christophe Colomb.
Pour accueillir Papa Ratzinger il y a une petite foule de courageux, pas plus de deux cents personnes enveloppées de brouillard, sous l'eau impitoyable Aucun bain de foule, le pontife est à vingt mètres lorsque les portes de la Mercedes utilisée pour le transfert s'ouvrent. Il y a un peu de déception, parce qu'un barrage et des hommes de la gendarmerie vaticane empêchent tout contact et la brume est telle qu'on devine à peine les visages de ceux qui accompagnent le Pape Benoît, le secrétaire d'État Tarcisio Bertone, le président de la Cei et l'archevêque de Gênes Angelo Bagnasco, le président de la Région Claudio Burlando ("je ne suis pas croyant mais j'ai le plus grand respect pour les catholiques et pour l'Église, et aussi pour la diversité des vues")...
Le maire de Gênes Marta Vincenti et le première citoyen de Ceranesi, Omar Calorio. De rapides salutations, ensuite plus rien : le pontife disparaît dans le brouillard, sous le portique pour rejoindre sa chambre dans la tourelle, sur la droite du sanctuaire. C'est l'épilogue d'une attente vécue, heure après heure, en regardant le ciel.

Déjà en début d'après-midi il y a une chappe très épaisse sur le sanctuaire de la Garde, en attendant l'arrivée de Papa Ratzinger, pendant que des nouvelles contradictoires se succèdent. D'abord la nouvelle qui filtre à mi-voix : le mauvais temps forcera l'avion en provenance du Vatican à atterrir à Pise, ensuite les contre-ordres: le Christophe Colomb est ouvert. Donc, à Savona, le programme semble reprendre régulièrement. Et en haut du mont Figogna, une banderole résume le sens de la visite : "Benoît, approche-toi de moi sans peur".
Mais ce Benoît, salué sur ce morceau de tissu, n'est pas le Pape régnant actuellement sur ce minuscule État qu'est le Vatican, le prêtre allemand vêtu de blanc qui hier était à Savona et aujourd'hui célébrera la messe conclusive de son bref et intense voyage sur la place de la Victoire. La date l'éclaircit tout de suite: 1490, il y a 518 ans. Qui est le premier destinataire de l'invitation à ne pas avoir de la peur ? Pour les croyants, l'exhortation fut adressée à un paysan par la Madone, miraculeusement apparue sur le mont Figogna.

La visite de Benoît XVI à Gênes commence ici, dans ce recoin de la Valpolcevera enveloppé de brouillard: Benoît Pareto était le paysan de ces campagnes auquel était adressé le message quand lui apparut la Madone, Benoît XV était le Pape gênois qui ne prit peut-être pas ce nom par hasard.
Benoît est Joseph Ratzinger, qui a repris le message de paix de son lointain prédécesseur en se montrant pour la première fois avec sa nouvelle identité au balcon de la place Saint-Pierre.
Aujourd'hui, Papa Ratzinger rencontrera la ville et les institutions, déjeunera assis à une table avec ses cardinaux et évêques. Mais à la Garde, le choix est diamétralement opposé, chaque geste est une invitation à la simplicité évangélique. "Beaucoup de restaurateurs ont offert de préparer le dîner de bienvenue au Saint-Père - raconte Mgr Marco Granara, recteur du sanctuaire - nous avons préféré un cuisinier parmi nos volontaires : un menu simple, ligurien. Le Pape ne vient pas ici pour banqueter ".
Et avec simplicité, de nombreux volontaires collaborent à la bonne réussite de l'évènement : les opérateurs de la protection civile, les pompiers, les agents forestiers, la police et les carabiniers, ... le personnel du sanctuaire. Le Pape vient pour parler de foi et envoyer un message, même à ceux qui ne croient pas. Et même si le temps peu clément a convaincu beaucoup de catholiques de rester à la maison, en respectant l'indication de la Curie qui avait parlé de l'étape au sanctuaire comme d'une "visite privée", certains ont décidé de faire quand même l'ascension. La déception de l'instant laisse la place à la conviction qu'au fond, ce qui compte, ce n'est pas d'avoir touché le Pape de la main.
Hier l'arrivée et les salutations, aujourd'hui l'hommage au sanctuaire, et la visite pourra reprendre. Le Pape Benoît déposera à l'autel de la Madone la rose d'or, les plus hauts honneurs du Vatican, et une prière qu'il a lui-même composée devant la chapelle de la Garde située dans les jardins du Vatican. Pui il descendra dans la vallée pour les rencontres programmées : les petits malades et les opérateurs de l'hopital Gaslini, les jeunes, place Matteotti, les religieux et religieuses dans la cathédrale, la foule place de la Victoire.



La prière du pape (en italien)

«Vergine Maria, Genova si affida a Te»

Preghiera alla Madonna della Guardia


Vergine Maria, che dall’alto del Tuo Santuario vegli su questo popolo a Te devoto, benedetta sei Tu fra le donne benedetto il frutto del Tuo seno Gesù. Dio ti ha scelta come Madre del figlio Suo incarnato, per il coraggio del Tuo animo Ti ha chiamata ad essere partecipe della Croce sulla quale il Tuo Figlio moriva. Così, per espresso volere di Lui, Tu sei divenuta Madre nostra. Sii sempre Benedetta, o Madre di Dio e degli uomini.

A Te volgiamo il nostro sguardo, a te ricorriamo con fiducia incrollabile, a Te confidiamo le gioie e le pene nostre, della famiglia, della società e della Chiesa. Tu guarda, accogli, e illumina e consiglia ciascuno. Insegnaci ad ascoltare il Tuo Figlio e a fare quello che Egli nel Suo Vangelo ci dice. Per testimoniarLo con la coerenza della vita, restando liberi dalle suggestioni del mondo e aperti sempre alle interiori emozioni dello Spirito. A Te , Santa Vergine della Guardia, la città di Genova rinnova il suo affidamento. Rendi sicuro il nostro cammino e salda la speranza, capace di comprensione e di perdono. Aiutaci ad essere veri discepoli di Cristo, ad amare la Chiesa, ad essere messaggeri lieti del Vangelo, sapendo che la Fede è sorgente di civiltà e di impegno per tutti.



Humour: Tincq et le cardinal Martini
Voyage à Savona et Gênes

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