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Jean-Paul II fut un grand Pape

et il n'a pas besoin de plaidoyer. Un article en français: celui de l'Abbé Laffargue, curé de la paroisse de Tossiat-Jornans, dans l'Ain. (28/4/2011)

A propos de Jean-Paul II, le temps est venu de dépasser les réticences des deux bords. Celles issues d'un certain côté - les "ombres" du Pontificat!!! il ne faut surtout pas tomber dans ce piège, tendu par les ennemis de l'Eglise - ne me concernent pas. De l'autre, c'est la confrontation stérile, même si elle paraît intellectuement brillante, entre deux Papes (cf. l'abbé de Touärn, ici), qui ne mène à rien, et surtout, ne correspond pas à la réalité: Benoît XVI a aimé et compris Jean-Paul II, leurs personnalités étaient si différentes (et tout à la fois complémentaires) qu'aucun des deux, comme Pape, ne peut faire de l'ombre à l'autre, et de toutes façons, tous deux ont agi dans la continuité, et dans la fidélité à la succession de Pierre.
Personnellement, je n'aurais pas commencé un site pour Jean-Paul II.
Mais il a été le Pape, et pour cela, je le vénère. Il est au-delà des attaques.

L'Abbé Laffargue

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Le Pape Jean-Paul II (1920-2005) a été un grand Pape. C'est une fierté pour l'Eglise catholique et pour le monde entier d'ailleurs (représenté au plus haut niveau lors de ses obsèques).
De son vivant, comme d'habitude pour les saints, il a été honni par "le monde" et à l'intérieur même de l'Eglise.
Pour les uns, les lefebvristes notamment ("les intégristes") – qui contestent la validité même de sa béatification (cf. Mgr Fellay, 2 février et 10 avril 2011) – c'était un progressiste conciliaire qui a trahi la Foi de l'Eglise; pour les autres ("les progressistes"), c'était un réactionnaire obtus qui a stoppé l'instauration d'une Eglise nouvelle, "ouverte au monde, adaptée à l'évolution des mœurs", telle que leur interprétation du Concile Vatican II (L'herméneutique du non; Benoît XVI) l'imaginait ("la mentalité intégrisante de Jean-Paul II" ai-je entendu sur Radio-Fourvière à Lyon en 1989). Les deux extrêmes refusant d'ailleurs d'adhérer au Catéchisme de l'Eglise Catholique (1992) qu'il avait promulgué.

Les "catholiques mondains", eux, souhaitaient sa démission lorsqu'il était si malade en persiflant: "Quelle image il donne de l'Eglise !" alors qu'il était la vivante image du Christ en sa Passion et que c'est là, sur la croix, qu'il a touché et ému le plus d'âmes de bonne volonté !

Il a donné, comme pasteur suprême en matière de foi et de morale, une interprétation authentique des textes du Concile Vatican II (1962-1965), comme sur le véritable œcuménisme, par exemple, dans Ut unum sint (Qu'ils soient Un,1995); sur l'enseignement moral de l'Eglise: Veritatis splendor (La splendeur de la Vérité, 1993); sur la valeur et l'inviolabilité de la vie humaine: Evangelium vitae (L'Evangile de la vie, 1995); etc. Il a promulgué l'année jubilaire de l'an 2000 (cf. Au début du nouveau millénaire du 6 janvier 2001); réaffirmé avec force la foi de l'Eglise en la sainte Eucharistie (L'Eglise vit de l'Eucharistie du Jeudi-saint 2003) avec ses applications pratiques (Instruction Rdemptionis sacramentum "sur ce qui doit être observé et évité concernant la très sainte Eucharistie", 2004). Les "simples fidèles" ont pu apprécier sa Lettre aux familles (1994) et Le rosaire de la Vierge Marie (2002) où il instaurait "les mystères lumineux" (n°21). Ses catéchèses du mercredi, les quatre premières années de son pontificat, ont développé une approche originale et renouvelée de la sexualité et du mariage (cf. La sexualité selon Jean-Paul II d'Yves Semen, éd. Presses de la Renaissance, Paris, 2004). Pour tous, il a répondu à toutes les questions qu'on peut se poser sur Dieu, Jésus, le mal, les autres religions, les questions morales, le Concile, etc. dans le livre Entrez dans l'Espérance (éd. Plon-Mame, Paris, 1994).

Il n'est pas trop tard de le lire ou de le relire. La plupart des problèmes personnels ou les divisions dans l'Eglise venant de l'ignorance de ses membres, y compris les clercs, de la paresse intellectuelle, du gaspillage du temps par des occupations inutiles, d'un activisme illusoire et de l'action du démon qui ne déteste pas moins que la Lumière et la Vérité.

     
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