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Le retour à la foi d'un journaliste catholique

ou comment les scandales de pédophilie du clergé ont produit l'effet contraire! Un témoignage revigorant sur Religion en Libertad, traduit par Carlota (6/9/2011)

Carlota

J’ai traduit ci-dessous le témoignage d’un journaliste nord-américain Tom Breen, via l’article du Frère Jorge Enrique Mújica, LC - i.e. Légionnaire du Christ - (original Religion en libertad): il précise, bien sûr, qu'un seul acte de pédophilie serait déjà de trop, mais il souligne aussi que ce témoignage est un exemple concret de ce que dit le Catéchisme de l’Église Catholique : « Dieu permet des maux pour sortir des biens plus grands » et rappelant que c’est le verbe « PERMET », et non pas « VEUT ».

J’ai été baptisé catholique, mais l’unique tradition que j’ai reçue a été une vague idée chrétienne, à côté d’une espèce d’attraction tribale vers l’Église Catholique. Ma mère est morte quand j’étais très petit et mon père a eu pas mal d’expériences malheureuses avec l’Eglise en grandissant dans un quartier irlandais de Chicago, de sorte qu’il n’avait pas beaucoup de raisons de s’assurer que mon frère et moi soyons éduqués comme membres actifs de la foi.

Mon père est journaliste et c’est son influence que m’a conduit vers la presse. Après l’université j’ai travaillé à la Gazette du Hampshire, à Northampton, Massachusetts, au moment où ont commencé à être révélés les scandales d’abus sexuels les plus récents. En partie parce qu’il y avait un quelconque objet catholique sur mon bureau, mon éditeur a supposé que je devais connaître quelque chose de l’Eglise et c’est ainsi que j’ai été désigné pour couvrir quelques unes des histoires locales en relation avec les scandales.

Rapidement je me suis rendu compte que je ne savais rien sur le catholicisme et qu’en conséquence, pour éviter de me faire honte à moi-même et à mon journal, j’ai décidé d’apprendre tout ce que je pouvais. En plus de lire tout ce qui me tombait sous la main, j’ai commencé à rédiger des histoires sur des sujets religieux qui n’avaient rien à voir avec le scandale des abus, avec l’espoir de me mettre rapidement à jour.

Ce processus a continué après que je sois arrivé au « Journal Inquirer », le périodique de ma ville natale de Manchester dans le Connecticut. Mais j’avais découvert que non seulement j’étais intéressé par les histoires catholiques mais par la religion en général. Non seulement il s’agissait d’un sujet fascinant mais qu’en plus c’était un sujet qui n’intéressait pas beaucoup d’autres journalistes et donc que je pouvais suivre ces histoires sans empiéter sur personne. J’ai eu aussi des éditeurs très bien informés qui étaient enchantés de disposer de nouvelles religieuses. L’un d’eux me l’a dit avec des mots dont je me souviendrai toujours : « Compare la quantité de moyens qu’emploie la presse pour la couverture d’élections primaires », m’a-t-il, « avec le nombre de personnes qui votent aux primaires. Comparons maintenant les moyens consacrés à la couverture de la religion avec le nombre de personnes qui vont chaque semaine à l’église ».

C’est ainsi que je suis devenu un accro de la couverture des affaires religieuses. En parallèle je suis finalement arrivé à devenir un catholique pieux, en suivant les cours d’Initiation Chrétienne pour Adultes et en commençant à aller à la Messe tous les dimanches.
Et d’une manière ironique, c’est mon travail sur la couverture des scandales sexuels qui m’a amené à me faire de moi un catholique « officiel ». J’ai appris tout ce que je pouvais sur la foi pour m’assurer que toutes les histoires que je racontais étaient correctes et mon apprentissage m’a convaincu que c’était là qu’était la vérité.


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Le témoignage original en anglais est ici: http://www.getreligion.org/.. .

Paposcopie A Dieu, Monseigneur