Nouvelles d’Espagne: un prélat courageux
Hier, Mgr Osoro, archevêque de Valence, lors du Te Deum d’action de grâce dans sa Cathédrale, a déclaré: « l’histoire de notre Communauté de Valence ne serait pas la même si le roi Jaime n’avait pas rendu à la Chrétienté ces terres ». Article du site Religion en Libertad, traduit par Carlota (10/10/2011)
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| (Foto: Javier Peiró / AVAN.) | |
Carlota:
C’est une évidence historique. Il convient néanmoins de souligner, dans cette Europe occidentale du XXIème, qui n’ose plus dire ce qu’elle est (ou a été), la déclaration sans détour du prélat, montre encore que l’Église indique le chemin pour protéger son troupeau.
Photos extraites du site de l’archidiocèse de Valence.
Explications de l’évènement – original ici: Religion en Libertad.
« Vibrante revendication de la Reconquête et de Jaime 1er dans la cathédrale de Valence ».
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Cela peut paraître politiquement incorrect, mais Monseigneur Carlos Osoro l’a fait avec des mots très explicites devant les autorités politiques.
L’archevêque de Valence a en effet affirmé ce dimanche [9 octobre 2011] que « La història de la nostra Comunitat Valenciana no seria la mateixa si el Rei Jaume I no haguera retornat a la cristiandad estes terres valencianes »( traduction du valencien au français : « l’histoire de notre Communauté de Valence ne serait pas la même si le roi Jaime n’avait pas rendu à la Chrétienté ces terres valenciennes ».
Selon l’information délivrée par l’AVAN (agence d’informations de l’archidiocèse de Valence) durant le Te Deum qu’il a présidé dans la cathédrale de Valence, à l’occasion du Jour de la Communauté de Valence, Monseigneur Osoro, a expliqué que, précisément, pour ce retour à la Chrétienté, « aujourd’hui nous exprimons notre joie et notre fierté d’être un peuple loyal, travailleur et fidèle à ses traditions et à son histoire ».
Après avoir rappelé que le Te Deum était célébré devant l’Étendard Royal (ndt pour faire court : en valencien « Senyera », hispanisé en « Señera », correspond à la bannière aux bandes horizontales or et rouge, - anciennement étendard du Royaume d’Aragon, l’un des grands royaumes espagnols, élément clef de la reconquête, et qui est encore aujourd’hui le drapeau de la Communauté de Valence), « symbole institutionnel qui montre la plus grande représentation de tous les Valenciens », il a souligné qu’avec cet hymne « nous rendons grâce au Seigneur pour ce qu’a supposé la reconquête de la cité de Valence et de tout son ancien royaume ».
Jaime 1er le Conquérant (1208-1276), roi d’Aragon, de Valence et de Majorque, et comte de Barcelone, a été l’un des grands monarques de la Reconquête espagnole, roi dès son enfance et promoteur de l’expansion des royaumes aragonais vers la Méditerranée. Il a infligé, durant son règne, d’importantes défaites aux musulmans, en consolidant le front dans la suite de la bataille de Las Navas de Tolosa (1212) au centre de la Péninsule Ibérique, et en permettant dans toute l’Espagne des avancées décisives dans le processus d’expulsion de l’envahisseur islamique.
L’archevêque a baisé la Royale Senyera à son arrivée à la cathédrale comme à l’issue de la cérémonie, et il a reçu dans la cathédrale la procession civile […ndt suivent la liste des plus hautes autorités civiles dont le président de la Communauté, maires, délégué du gouvernement, etc. et la description des cérémonies religieuses de la journée avec les Laudes]
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Notes du traducteur:
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Je ne sais si, par exemple, à la cathédrale de Narbonne, l’on remercie ainsi le Seigneur qui a permis à Pépin le Bref de refouler définitivement en 759, l’occupant au sud des Pyrénées… où il se maintiendra jusqu’en 1492. Quant à la date du 10 octobre 732, bataille de Poitiers, elle n’apparaît désormais dans certains ouvrages dits historiques que comme très anecdotique. Au niveau des manuels scolaires, existe-t-elle encore ?
