Conclusion du Ratzinger Schülerkreis

Une interviewe du Père Horn, président de l'Association des anciens élèves de Joseph Ratzinger. Vatileaks: le Saint-Père est serein (3/9/2012)

>> Cf. Le Ratzinger Schülerkreis 2012

Radio Vatican, ma traduction

Avant la conclusion de la rencontre, la rédaction allemande de RV a interviewé le Père Stephan Horn, religion salvatorien et président de l'Association des anciens élèves de Benoît XVI, lui demandant de faire un billan de la session 2012 du «Ratzinger Schülerkreis»

R: Nous avons tous l'impression que cette réunion a été l'une des meilleures. Nous avions déjà médité sur le sujet, entre nous, avant la rencontre avec le Saint-Père, et nous avons parlé de nos expériences, en particulier dans la rencontre avec les luthériens en Allemagne. Nous avons l'impression, donc, que nous avons fait des progrès et que s'est développée une plus grande amitié. Il ne s'agit sans doute pas de grands développements, mais à bien des égards d'une grande proximité. C'est aussi l'idée que le Saint-Père a souligné: le dialogue, même le dialogue de la vie, est un véritable progrès œcuménique. Il n'est utile de penser seulement à une unité finale, mais de penser aux pas que nous pouvons faire. Et ce dialogue est vraiment utile et nécessaire.

Q: A-t-on avancé, y compris les anciens élèves, des idées concrètes pour l'anniversaire de la réforme dans cinq ans en 2017. Quelles sont ces idées?
R: On a développé l'idée d'un «mea culpa» des deux côtés. Le Saint-Père a toujours eu l'idée qu'une purification de la mémoire était nécessaire. C'est un thème qu'il a développé au fil du temps. Bien sûr, les faits historiques ne peuvent pas être effacés, mais la différence réside dans la façon dont on voit ces choses: éliminer le poison de ces conflits est une réelle amélioration. Cela aide beaucoup pour une plus grande proximité dans l'avenir. Toutefois, il n'est peut-être pas utile d'organiser un grand événement: accomplir ces choses dans la vie quotidienne des chrétiens semble être d'une grande aide.

Q: Le Saint-Père, au début de chaque réunion avec ses anciens élèves, a l'habitude de faire un résumé de l'année passée à travers les sujets qui lui tiennent particulèrement à coeur. Chaque année, il parle beaucoup, et très volontiers, des voyages qu'il a faits cette année-là, mais pas seulement. Qu'est-ce qui a frappé le Saint-Père en particulier cette année?

R: Cette année, il a été particulièrement frappé par la joie de la foi qu'il a trouvée au Bénin, ainsi qu'au Mexique, tandis qu'à Cuba, peut-être, la société ne peut pas montrer si librement les sentiments de son cœur. Cette joie de la foi procure toujours une grande joie au Saint-Père. La rencontre avec les familles à Milan lui a aussi valu une grande joie.

Q: C'est la 36e rencontre de ce cercle des anciens élèves de Joseph Ratzinger. Des décennies de connaissance mutuelle vous unissent: vous avez mûri ensemble, y compris au niveau universitaire, peut-on dire, et vous êtes unis par une profonde amitié. Le Saint-Père a-t-il également mentionné devant vous - les anciens élèves, les amis - les tristes événements liés à Vatileaks?

R: Il a également parlé de ces choses avec une grande sérénité intérieure et il reste solide dans son ministère: il n'est pas fragile, mais il travaille normalement.