Le mariage gay et les medias

"Vérité en deça des Alpes, erreur au-delà"? pas ici! La propagande homosexualiste ne connaît pas les frontières, et l'attitude des medias est rigoureusement identique. Un article de Corrispondenza Romana (12/11/2012)

 

D'après de nouvelles études, non à l'adoption par les homosexuels. Mais on ne peut pas le dire
Mauro Faverzani
http://www.corrispondenzaromana.it/ (ma traduction)
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Le signal positif est que l'on commence à dire certaines choses. Le signal négatif est que les médias continuent de censurer ceux qui ne chantent pas avec le choeur.
25 septembre 2012: Canale 5 (chaîne italienne du groupe mediaset, qui appartient encore à la famille Berlusconi...) a abordé la question très sensible de l'adoption par les gays, au cours de l'émission «Pomeriggio Cinque» (l'après-midi de la 5). La chaîne a contacté le Dr Giuseppe Di Mauro, président de la SIPPS, Société italienne de pédiatrie préventive et sociale, qui, en fait, n'a pas pu exprimer sa pensées. Il lui a suffi de déballer les premières données vraiment scientifiques, propres à déconseiller fortement la soi-disant «parentalité» homosexuelle, pour qu'on lui ôte la parole, sans avoir la possibilité de terminer son discours.

Il a parlé en tout 2 minutes et 8 secondes, tandis que Francesca Flack et son histoire lesbienne avec plein de jumelles, qu'elle a eues en Hollande avec la fécondation hétérologue, s'est vu consacrer 18 minutes et 20 secondes sans interruption, avec la réplique de certaines passages après la publicité pendant encore 2 minutes. En tout, plus de 20 minutes dans une seule direction. En outre, l'interviewe de Vendola (Nicky Vendola, homme politique italien venu du Parti communiste, président de la région des Pouilles et homosexuel déclaré)... les applaudissements et les sifflets à sens unique dans un débat clairement biaisée, où la présentatrice Barbara D'Urso, a clairement pris position, complimentant par exemple Francesca Flack pour son inscription sur les «listes civiques» du Milan de Pisapia (maire de Milan, gauche) et espérant pour très bientôt un référendum sur les unions homosexuelles.

Dans tout ce brouhaha, le seul «réduit au silence» a été le Dr Di Mauro. Lequel, à ce point, a à juste titre adressé une plainte à l'AGCOM (l'Autorité des Communications, équivalent du CSA), contre l'émission, et pour la défense du pluralisme. Exprimant «de graves préoccupations pour la rapidité et la légéreté avec laquelle, dans les médias» , on répand «des informations superficielles et souvent trompeuses».

Pourquoi lui a-t-on retiré la parole? Que voulait-il dire?
Que, «sur la base de la littérature scientifique disponible, les enfants semblent plus susceptibles d'avoir une vie adulte réussie, quand ils passent toute leur enfance avec leurs pères et mères biologiques mariés, et en particulier lorsque l'union des parents reste durablement stable».
Les données parlent clairement, c'est pourquoi elles frappent. Et elles démentent la vulgate permissiviste.

Le sondage le plus autorité à ce sujet - à la fois par son ampleur et par la qualité de l'échantillon considéré - est celle du sociologue Mark Regnerus de l'Université du Texas, publiée dans la prestigieuse revue scientifique «Social Science Research» (1). Eh bien, 12% des enfants avec des «parents» homosexuel pensent au suicide (contre 5% des enfants de couples mariés hétérosexuels), 40% ont une propension à la trahison [de leurs engagements] (contre 13%), 28% sont au chômage (contre 8%), 19% suivent un traitement psychothérapeutique (contre 8%) et le recours à l'aide sociale est plus fréquent, 40% ont contracté une maladie sexuellement transmissible (contre 8%). En outre, affirme le Dr Di Mauro, «ils sont généralement en moins bonne santé, fument plus et sont plus enclins à la criminalité».

Plus déprimés, plus anxieux, plus impulsifs et plus exposés à la toxicomanie. Cette étude date de Juillet. Face aux réactions prévisibles, en Août, le professseur Regnerus a mis au point une nouvelle analyse, toujours publiée sur «Social Science Research», dans laquelle, en tenant compte des critiques à son encontre, il a non seulement confirmé, mais même relancé [ses affirmations], révélant des différences significatives existant entre les enfants adultes adoptés par des couples homosexuels vivant en concubinage et les enfants naturels des couples hétérosexuels. Scientifiquement invalides, empiriquement non justifiées, et contradictoires, ont été en revanche reconnues les données fournies par les fans de la «parentalité» gay, comme en témoigne l'étude de Loren Marks de la Louisiana State University.
Mais on ne peut pas le dire.