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A propos des rumeurs sur la santé de Benoît XVI

Stop! Nous ne savons rien. Ce n'est que notre feeling qui nous fait supposer (espérer) qu'il va aussi bien que possible (24/4/2013)

     

Je voudrais lancer un "appel", en espérant qu'il soit entendu au moins par les sites amis.
J'ai horreur de toute forme de moralisme (suivant l'adage: ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'ils te fassent), aussi n'est-ce pas de cela qu'il s'agit.
Comme Pape, Benoît XVI était un personnage public, et il était à la limite concevable (à défaut d'être admissible) que les médias glosent sur sa santé.

Il n'est plus un personnage public.
Il a désiré rester caché au monde. Il est parti.

Nous devons respecter ce souhait, nous le devons à sa pudeur, à sa réserve, à la vénération qu'il nous inspire.
Depuis un mois, les seuls échos que Google-Actualités réserve à l'entrée "Benoît XVI", ou "Benedetto XVI" ressassent indéfiniment des propos d'une "vaticaniste" espagnole, elle-même s'appuyant sur les images de la rencontre du 23 mars. Ou les "confidences" alarmistes (basées sur les mêmes images) aussitôt démenties, d'un prélat allemand qui ferait aussi bien de se taire!
Denier épisode en date, un article du Daily Telegraph qui nous informe (de façon plutôt positive, peut-on penser) que, selon des confidences de Mgr Georg Ratzinger "le pape émérite est soulagé de ne plus être pape"!!
Propos rebondissant à l'infini, repris par des stagiaires des salles de rédaction en mal de sujet. Rien d'autre que des banalités, pour faire monter la mousse, et aucun fond! Alternent ainsi les nouvelles alarmistes, et les démentis rassurants.

Ne relayons donc pas les commérages distillés par la grande presse, qui n'attend que cela, et qui ne lui veut pas plus de bien aujourd'hui qu'elle ne lui en a voulu au cours de tout le Pontificat, poussant l'indécence jusqu'à téléphoner à son frère, ces jours-ci, dans sa maison de Ratisbonne, pour avoir de ses nouvelles (si je ne craignais pas de choquer, j'exprimerais plus crûment ce que m'inspire ce voyeurisme dégoûtant) .
Mgr Georg, grand musicien, et de surcroît authentique gentilhomme bavarois, est comme son frère une âme pure - non sans un humour "régional", qui peut être parfois piquant. Et les journalistes qui exploitent sa gentillesse, sans toutefois saisir cet humour, méritent une fois de plus de voir qualifié leur métier de "dernier des métiers".
"Ne dites pas à ma mère que je suis journaliste, elle croit que je suis pianiste dans un bordel": une blague qui circulerait dans les salles de rédaction, rapportée par Rino Cammilieri, et plus que jamais d'actualité