Accueil | D'un Pape à l'autre | Retour au Vatican | Collages de Gloria | The hidden agenda | Lumen Fidei | Lampedusa | Benoît et les jeunes

Chômage technique pour les sédiaires

La photo du fauteuil papal occupé par une star du PSG a été pudiquement recouverte d'un voile virtuel en France... et aussi en Italie, y compris par l'OR. Mais elle n'a pas échappé à l'oeil critique de Sandro Magister (18/8/2013)

>>>
Une photo...

Il devient de plus en plus évident que Sandro Magister fait bande à part, par rapport à ses confrères. Sans doute parce qu'il n'est pas un vaticaniste au sens strict du terme.
Sur son blog personnel, Settimo Cielo, il se "lâche".
L'objet de son ironie est la fameuse photo.
Evidemment, on pourra dire qu'il n'y a pas de quoi fouetter un chat (mais ce n'est pas plus dérisoire que les chaussures noires, la sacoche dans l'avion, ou le petit deux-pièces de Sainte Marthe...).
Mais il est difficile de reprocher à Sandro Magister de rapporter autre chose que des faits rigoureusement documentés. Au moment où on nous rebat les oreilles avec la "transparence", il serait malséant de lui en faire reproche. A Benoît XVI, on n'aurait pas fait de cadeau...

     

Siège occupé. Sédiaires en chômage technique
http://magister.blogautore.espresso.repubblica.it

-----

Il y a eu le siège vide. Laissé tel à la dernière minute, et sans explication plausible de la part du Pape François, quand le 22 juin, il déserta le concert offert en son honneur dans la salle Paul VI, archi-comble.

A présent, il y a le siège occupé. Pas par le Pape, cependant, mais par une star du football argentin, Ezequiel “Pocho” Lavezzi, avec autour de lui ses équipiers qui faisaient la fête.
Ça s'est passé le 13 août, dans la salle Clémentine du palais apostolique, au terme de la rencontre entre le Pape François et les équipes nationales de football d'Italie, et de son pays.
Tandis que les footballeurs italiens, pour saluer le Pape, se sont mis poliment en file, les argentins l'ont fait dans le désordre, se bousculant autour de lui, au point de lui arracher cette exclamation: "Ici, au Vatican, on me fait des reproches, ils disent que je suis indiscipliné: à présent, ils ont vu ma race!" (hanno visto la mia razza).

En rappportant la nouvelle de la rencontre, l'Osservatore Romano a parlé de "l'exubérence impossible à contenir" des joueurs argentins, "avec les sédiaires qui ont eu fort à faire pour les faire tenir tranquilles".
Mais le journal du Vatican s'est gardé de publier la photo du fauteuil occupé, qu'en revanche a publié sur Twitter le protagoniste de la bravade en personne.

Quant aux sédiaires, étant donné que le maître de maison laissait faire, ils n'ont pas pu intervenir en défense du siège sacré, et donc, ils n'ont même pas pu faire honneur à leur nom.
La réforme de la Curie a-t-elle déjà commencé?