Le Pape François, homme de l'année de Vanity Fair
Il y a des distinctions dont on se passerait!!! (9/7/2013, à suivre...)
Vanity fair..
élit le Pape François homme de l'année. Le Pape Courage qui vient de rendre visite aux clandestins de Lampedusa fait la couverture du nouveau numéro de Vanty Fair.
http://www.vanityfair.it/news/italia/13/07-(1)/09/cover-vanity-papa-francesco
Vanity Fair est un titre de la presse mondialiste, qui possède des éditions dans différents pays, dont l'Italie.
Une version française existe depuis janvier 2013, avec Michel Denisot à sa tête (http://www.lexpress.fr/actualite/medias/le-premier-numero-de-vanity-fair-sortira-en-france-en-juin_1214174.html)
Tout un programme?
En tout cas, les témoignages du site en italien laissent pour le moins perplexes. En voici deux (évidemment, le pape n'est pas responsable...)
Celui de "Sir" Elton John:
«François est un miracle d'humilité, à l'époque de la vanité. J'espère qu'il saura faire arriver son message aussi plus loin, jusqu'à ces communautés qui, en ce moment de leur vie, ont désespérément besoin de son amour. Je pense par exemple aux homosexuels. Ce Pape semble vouloir ramener l'Eglise aux antiques valeurs du Christ, et en même temps, l'accompagner dans le XXIe siècle. S'il sait atteindre et toucher les enfants, les femmes, les hommes qui vivent avec le SIDA - souvent seuls et cachés dans le silence - son phare d'espérance portera plus de lumière que tout pouvoir de la science, parce qu'aucun remède n'a le pouvoir de l'amour».
Et celui d'un nommé Erri de Luca.
Les "people" et cultureux italiens sont, comme les nôtres, inconnus hors des frontières de leur pays, et je n'ai aucune envie de faire la moindre pub à celui-là, qui dispose pourtant d'une notice wikipedia en français dont la longueur est inversement proportionnelle à sa notoriété chez nous.
Son témoignage est révoltant, mais aussi très révélateur:
«François va, avec son vêtement blanc flottant au vent comme un mouchoir que l'on agite pour saluer. Il va là où les conditions de vie des survivants ont reçu l'accueil des barbelés. Avant Lampedusa, il a commencé à mettre une main chirurgicale sur les deux furoncles que son prédécesseur a laissé gonfler, la pédophilie protégée et la finance louche. Il a de fait "vidé" la puissante Secrétairerie d'Etat, présidée par le cardinal Bertone, la réduisant au silence».
