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Qu'est-ce que l'Europe

Merci à mon amie Jeanne Smits de nous offrir (en guise de cadeau d'anniversaire pour Benoît XVI, dit-elle) un texte inédit du cardinal Ratzinger (17/4/2013)

Jeanne Smits, la directrice de Présent, écrit sur son blog:

Ce sera mon cadeau d’anniversaire au pape émérite, Benoît XVI.
Il s’agit d’une conférence prononcée par celui qui était encore le cardinal Joseph Ratzinger, en 2001. Il était l’invité du « séminaire Ambrosetti » qui se tient tous les ans à huis-clos au bord du lac de Côme à Cernobbio pour promouvoir les valeurs européennes et faire réfléchir aux défis de notre temps : globalisation et avancées techniques. Les invités ? Des hommes d’Etat, des prix Nobel, des industriels, des hommes d’affaires.

C’est en recherchant des informations pour un article que je préparais pour Présent daté du 11 septembre 2012, et qui m’avait fait découvrir l’existence de ce groupe discret, que j’ai noté en compulsant les listes des invités que le cardinal Ratzinger s’y était exprimé onze ans plus tôt en tant qu’invité spécial. Evidemment, je me mis à la recherche de ce qu’il avait bien pu y dire. Pas facile. Il ne semble pas que sa conférence ait été traduite ou recueillie dans un quelconque ouvrage.

Pour finir, je tombai sur ceci, sur un site italien « ratzinguérophile » qui a publié de nombreux textes du préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. A ma connaissance, c’est un texte qui n’a pas paru ailleurs ni dans une autre langue, et pour autant que je puisse en juger, il s’agit d’une transcription d’une conférence enregistrée plutôt que d’une conférence écrite… La publication date d’octobre 2004.

C’est un texte qui précède d’autres réflexions du cardinal Ratzinger sur l’Europe – notamment celui où il définit le concept d’Europe, qui jadis englobait le pourtour méditerranéen, par la résistance de ce territoire historique, aux frontières changeantes, face à l’avancée de l’islam.

C’est également un texte qui me paraît comporter une part d’argumentation ad hominem, prononcé dans le contexte d’un auditoire européiste et cherchant à sauver l’idée de l’identité chrétienne dans un cadre qui l’oublie volontiers, cherchant aussi – à la manière du pari de Pascal – à inviter même les non-croyants à miser sur Dieu et sur sa loi.

Première partie de la traduction à lire sur le blog de Jeanne Smits (
et à suivre!): leblogdejeannesmits.blogspot.fr/2013/04