Le grand-père du monde
L'acteur Lino Banfi a rencontré le Pape émérite au couvent Mater Ecclesiae. Retour sur une anecdote craquante de Valence 2006 (4/10/2013)
Les 8 et 9 juillet 2006, Benoît XVI est à Valence, en Espagne, pour présider les cérémonies de conclusion de la Vème Rencontre Mondiale des Familles.
Malgré les habituelles rumeurs d'opposition et d'hostilité relayées par la presse, il reçoit, de la part d'une foule immense et joyeuse, un accueil triomphal (http://beatriceweb.eu/Valence).
Dans la soirée du samedi 8 juillet, il assiste à une veillée festive dans le cadre futuriste de la cité des Arts et Sciences de Valence, en présence de centaines de milliers de familles venues du monde entier
Durant la veillée, les témoignages de familles se succédent.
Parmi eux, celui de l'acteur italien Lino Banfi: il explique que, depuis qu'il a joué le rôle d'un sympathique médecin de famille dans une série télévisée d'origine espagnole, on l'appelle "le grand-père de l'Italie".
Et il ajoute, non sans humour: "Si moi je suis le grand-père de l'Italie, alors le Pape, lui, est le grand-père du monde" (el abuelo del mundo).
Benoît bat des mains et rit de bon coeur à cette plaisanterie, avec une spontanéité et une joie que je n'avais jamais vu exprimée à ce point sur son visage.
Voici la capture video (reportage KTO) que j’avais faite à l’époque de cet instant trop bref:
Sur Vatican Insider, Andrea Tornielli rapportait hier que le "grand-père de l'Italie" avait eu le privilège ces jours-ci de rencontrer Benoît XVI au couvent Mater Ecclesiae. Interrogé sur une radio, Lino Banfi a révélé que la rencontre a duré plus d'une demi-heure. On n'apprend rien de bien nouveau, mais on retrouve avec plaisir la confirmation que le pape émérite "va bien"...
"J'ai été reçu pendant 35 minute par Ratzinger - a raconté l'acteur - Benoît XVI va bien. Il lit et joue du piano (...). J'ai eu cet honneur et ça a été une chose merveilleuse. Nous avons parlé de la fiction 'Un médecin en famille'. Quand j'ai parlé en sa présence en 2006 à Valence, avec mon mélange d'espagnol et de dialecte des Pouilles, j'ai dit que si j'étais le grand-père de l'Italie, lui, il était le grand-père du mond. Un énorme applaudissement a éclaté et à la fin, Benoît XVI m'a remercié pour cette définition (...) Je l'ai trouvé très serein, et je lui ai demandé 'Que faites vous, ici?'. Il m'a répondu: 'Je joue du piano, je lis, j'étudie, je prie. Je vais très bien'".
In cauda venenum
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Tornielli ne peut s'empêcher de terminer son article par une petite pique.
Le Pape émérite qui vit «caché au monde » (guillemets dans le texte!) de l'autre côté du Tibre, avait célébré le mois dernier la messe pour les ex-élèves du Schulerkreis dans l'Eglise du gouvernorat du Vatican, et les jours derniers a été rendue publique une partie d'une longue lettre que Ratzinger a envoyée au mathématicien athée Piergiorgio Odifreddi, auteur du livre "Caro Papa ti scrivo"
