Accueil

Le gender en Italie aussi

Mais non, ça n'existe pas. Encore que... La municipalité de Rome apporte l'idéologie du gender dans les salles de classe (1er/2/2014)

>>> Image ci-contre sur cet intéressant site: http://www.jfpoisson.fr

     

La municipalité de Rome apporte l'idéologie du gender dans les salles de classe
http://www.corrispondenzaromana.it/il-comune-di-roma-porta-lideologia-del-gender-tra-i-banchi-di-scuola/
------

A Rome, l'idéologie du gender sera enseignée à l'école. La municipalité de Rome, à travers le Département de l'école, de la petite enfance, de la jeunesse et de l'égalité des chances, en collaboration avec l'Université de La Sapienza et de l'éditeur ISBN, a en effet lancé la campagne «Lecosecambiano @ Roma» (les chosent changent à Rome) pour «sensibiliser la population scolaire capitoline (romaine) du secondaire au respect et à la valorisation des différences, contribuant ainsi à lutter contre le harcèlement homophobe».

L'initiative, signée par l'adjoint Alessandra Cattoi, se propose d'éduquer les jeunes à la culture du genre et au respect des diverses orientations sexuelles, et s'articulera sur plusieurs niveaux: sont prévus en effet la compilation d'un questionnaire, une série de sessions de formation avec des célébrités et des représentants d'associations LGBT sous couvert de «témoignage contre l'homophobie», un concours et, finalement, un événement final le 17 mai, jour de la journée internationale contre l'homophobie parrainée par l'Union européenne avec la cérémonie de remise des prix et la présentation des résultats de la recherche.

Dans la circulaire envoyée par le Département à toutes les écoles de Rome, est souligné le rôle décisif qui revient à l'éducation pour lutter contre l'homophobie et la transphobie dès les bancs de l'école, comme indiqué par les organisations internationales, en particulier, par l'Union européenne. Parmi les objectifs, nous lisons: «détecter les perceptions et les expériences des étudiants pour élaborer des programmes anti-discrimination adéquats; sensibiliser les jeunes à la valeur de la diversité et au respect des choix individuels; promouvoir une vision positive à travers des témoignages concrets; donner des informations sur les services à Rome pour les personnes LGBT; contribuer à la lutte contre «l'homophobie intériorisée et sociale», promouvant une nouvelle approche de la multiplicité des orientations sexuelles et de l'identité de genre».

Les cours de formation, comme indiqué dans le document, seront organisés dans les écoles qui adhèreront au projet, de février à avril (donc ce n'est pour le moment pas généralisé.. il faut bien positiver!). Comme mentionné, la municipalié de Marino (Ignazio Marino est le maire de Rome du PD depuis juin 2013) a sélectionné un certain nombre de personnalités publiques qui feront fonction de «testimonials» officiels de l'initiative, dont la présentatrice Serena Dandini, l'écrivain Dacia Maraini, la réalisatrice Maria Sole Tognazzi, qui a personnellement envoyé une lettre au maire, l'exhortant à «demander aux enseignants de parler d'homosexualité, de bisexualité et de transsexualité». Feront également partie de «l'équipe anti-homophobie» le chanteur Roberto Vecchioni avec sa fille Francesca, qui a eu des jumeaux avec sa partenaire par fécondation hétérologue et racontera son histoire devant les jeunes.

Le projet, qui n'a en aucune façon impliqué les familles a soulevé, comme prévu, de vives polémiques. À cet égard, l'ancien adjoint à la famille et à l'école de la municipalité Alemanno (l'ancien maire, de droite), Gianluigi De Paul, a déclaré: «Le Capitole (siège de la mairie de Rome) révèle ne pas avoir de projet d'éducation et préfère externaliser aux associations LGBT une question qui doit être abordée sans affirmations idéologiques. En refusant, notamment, d'impliquer les associations familiales et de parents d'élèves».