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La vraie-fausse interview de Kasper

Elle avait aussi été publiée - puis effacée - du site Zenit en langue espagnole. Traduction de Carlota (17/10/2014)

Ces propos, venant d'un cardinal de la Sainte Eglise Romaine sont indignes!!!

>>> Cf. Kasper, raciste, menteur... et confondu


Voici donc une traduction rapide et non officielle du texte (version espagnole) enlevé du portail Zenit, concernant un entretien accordé par le cardinal Kasper le 15 octobre 2014 et effectué à partir du texte qui est resté « en cache » sur google.

Bien sûr je ressens très mal, d'une part, ce qui est dit par le cardinal et qui respire complètement le monde auquel un catholique ne doit pas obéir, même s’il faut évidemment qu’un pasteur « sente ses brebis », et aussi le fait qu’une simple catholique que je suis en vienne à traduire un texte retiré d’un site quasiment officiel de l’Eglise Universelle.

Mais le Seigneur nous veut libres et nous savons depuis les apôtres, et depuis deux mille ans, que le chrétien est dans le monde, sans être de ce monde.
Le cardinal Kasper et celui, ou ceux qui semblent le soutenir, sont-ils de ce monde, mais aussi dans le monde ?
Se rappellent-ils que la pseudo-compassion n’est pas la vraie Compassion et que leur rôle est d’abord le salut de nos âmes, avant le soulagement temporaire et illusoire de nos malheurs terrestres, par des accommodements locaux et conjoncturels ?
Ont-ils aussi pensé à la souffrance qu’ils sont en train de provoquer auprès des blessés de la vie, de la vie conjugale et familiale en particulier, en livrant en pâture aux médias, des réflexions démagogiques?

(Carlota)

     

CARDINAL KASPER: “UNE MAJORITE CROISSANTE” AU SYNODE APPUIE LA PROPOSITION DES DIVORCES REMARIES
Il dit que le Pape a eu des problèmes dans sa propre famille, il veut voir une “ouverture”.

Cité du Vatican,, 15 octobre 2014 (Zenit.org)
Edward Pentin
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Le cardinal Walter Kasper, a affirmé qu’il pensait qu’une “majorité croissante” du Synode est en faveur de sa proposition de permettre que quelques catholiques divorcés remariés civilement puissent recevoir la communion.

Dans des déclarations en sortant des discussions en petits groupes de travail de mardi après-midi, le cardinal allemand a dit que le Pape a été témoin de ce type de problème dans sa propre famille et qu’il a « regardé les laïcs et vu que la grande majorité était en faveur d’une ouverture raisonnable et responsable ». Le Vatican n’a pas nié que le Pape veut une “ouverture “ sur cet aspect.
La proposition du cardinal pour administrer la communion à quelques couples de divorcés « remariés » après une période de pénitence a été carrément critiquée par nombre de responsables de l’Église, parmi eux le cardinal Gerhard Müller, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ; le cardinal Raymond Burke, préfet de la Signature Apostolique, et le cardinal George Pell, préfet du Secrétariat de l’Économie du Vatican.
Le cardinal Kasper a aussi parlé de ses points de vue sur le Synode et il semble avoir suggéré que les opinions des Africains sur l’homosexualité, - où le sujet reste un tabou - ne sont pas écoutés par les délégués occidentaux de l’Assemblée. De même que pour les délégués occidentaux il est « impossible » d’avoir une opinion sur des thèmes africains, il a aussi dit qu’ « ils ne doivent pas nous dire ce que nous devons faire ».

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Eminence, comment cela se passe-t-il au Synode?
- Cardinal Walter Kasper: Tout est très tranquille maintenant. Ce matin c’était un peu brûlant, mais, évidemment que c’était pour vous, les journalistes !

Hier on nous a dit que “l’Esprit de Vatican II” était présent au Synode. Êtes-vous d’accord avec cela?
- WK: C’est l’esprit du Concile, c’est très certain.

Voyez-vous quelque mouvement sur le thème des divorcés remariés ?
- WK: J’espérais qu’il y aurait quelque ouverture et je crois que la majorité y est favorable: c’est l’impression que j’ai, mais il n’y a pas de votes. Mais je crois qu’un peu d’ouverture pourrait se produire. Peut-être que cela restera pour la partie suivante du synode.

Avez-vous vu croître l’opposition à vos propositions ces derniers jours?
- WK: Non. Dans la première phase du Synode, j’ai vu une majorité croissante en faveur d’une ouverture. Je l’ai vue, mais c’est plus un sentiment. Il n’y a pas eu de vote. Il y aura un vote, mais pas maintenant.

Savez-vous comment le Saint Père voit le Synode et comment cela va [pour lui] jusqu’à maintenant?
- WK: Il n’a pas parlé, il est silencieux, il a écouté avec beaucoup d’attention, mais c’est clairement ce qu’il veut et c’est évident. Il veut une partie importante de l’épiscopat avec lui et il en a besoin. Il ne peut le faire contre la majorité de l’épiscopat.

Avez-vous le sentiment qu’il est en train d’essayer de pousser les choses dans ce sens?
- WK: Il ne pousse pas. Son premier discours a été la liberté, chacun doit dire ce qu’il pense et ce qu’il a en tête et c’est très positif. Personne ne se demande : qu’est ce que le Saint Père pourrait penser sur cela? Quelles sont les choses que je peux dire ? Cette liberté d’expression a été très vivante dans ce Synode, plus que dans d’autres.

On a dit qu’il avait ajouté cinq autres rapporteurs spéciaux vendredi dernier pour aider le rapporteur général, le cardinal Peter Erdo. Est ce parce qu’il essaie de mener les choses en accord avec ses désirs?
- WK: Je ne vois pas ce qui se passe dans la tête du Pape. Mais je crois que la majorité des cinq personnes sont des gens ouverts qui veulent continuer avec cela. Le problème, en outre, est qu’il y a différents problèmes de différents continents et cultures différentes. L’Afrique est totalement différente de l’Occident . Egalement les pays asiatiques et musulmans, qui sont différents, surtout sur ce qui touche les gays. On ne peut pas parler de cela avec les Africains et les pays musulmans. Ce n’est pas possible. C’est un sujet tabou. Pour nous qui disons que nous ne devons pas discriminer, nous ne voulons pas discriminer dans certains aspects.

Mais les participants africains ont été écoutés dans ce sens?
- WK: Non, la majorité d’entre eux n’en parlera pas (ndt je comprends que la majorité qui pense comme le cardinal Kasper ne s’exprimera pas)

Ils ne sont pas écoutés?
- WK: En Afrique, évidemment où c’est un tabou [leurs opinions sont écoutées] (ndt je comprends l’opinion de la majorité qui pense comme le cardinal Kasper sont écoutées sur le sujet à Rome mais pas en Afrique ?).

Qu’est ce qui a changé pour vous, en ce qui concerne la méthodologie de ce Synode ?
- WK: Je crois que finalement il faut qu’il y ait une ligne générale dans l’Église, des critères généraux, mais les questions de l’Afrique nous ne pouvons les résoudre. Il doit y avoir un espace aussi pour que les conférences épiscopales locales résolvent leurs problèmes, mais je dirais que, avec l’Afrique, c’est impossible [pour nous de les résoudre]. Mais ils ne doivent pas nous dire ce que nous devons faire.

Il y a beaucoup de préoccupation autour de votre proposition?
- WK: Oui, oui, beaucoup.

On dit que cela cause une grande confusion parmi les fidèles et qu’ils en sont préoccupés? Qu’en dites-vous?
- WK: Je ne peux parler que de l’Allemagne où la grande majorité veut une ouverture sur le divorce et les remariés. C’est la même chose en Grande-Bretagne, c’est partout. Quand je parle aux laïcs, aussi avec les anciens qui sont mariés depuis 50 ou 60 ans, jamais ils n’avaient pensé au divorce, mais ils considèrent un problème avec leur culture, et toutes les familles ont un problème aujourd’hui . Le Pape aussi m’a dit que [il existe de tels problèmes] dans sa famille, et il a regardé les laïcs et il a vu que la grande majorité étaient en faveur d’ouverture raisonnable et responsable .

Mais les gens sentent que la doctrine de l’Église va être minée par votre proposition si elle est approuvée, qu’elle est en train de défaire 2000 ans d’enseignement de l’Église. Qu’en pensez-vous ?

- WK: Personne ne met en toile de fond l’indissolubilité du mariage. Je crois que ce ne serait pas une aide pour les personnes, mais si l’on regarde la Parole de Jésus, il y a différents évangiles synoptiques dans différents lieux, dans différents contextes. C’est différent dans le contexte judéo-chrétien et dans le contexte helléniste. Marc et Matthieu sont différents. Il y avait déjà un problème à l’époque apostolique. La Parole de Jésus est claire, mais, comment l’appliquer dans des situations différentes, complexes ? C’est un problème pour voir avec l’application de ces paroles.

L’enseignement ne change pas?

- WK: L’enseignement ne change pas mais on peut l’approfondir, il peut être différent . Il y a aussi un certain accroissement dans la compréhension de l’Évangile et de la doctrine, un développement. Notre fameux cardinal Newman a parlé au sujet du développement de la doctrine . Ce n’est pas un changement, mais un développement de la même ligne. Evidemment le Pape le veut et le monde en a besoin. Nous vivons dans un monde mondialisé et l’on ne peut pas tout gouverner depuis la Curie. Il faut avoir une foi commune, une discipline commune, mais une application différente.

(Texte original "Cache de Google")

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