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Benoît XVI et le mur de Berlin

Cet article a trois jours de retard...Durant son pontificat, Benoît XVI s'est exprimé à au moins deux reprises qur la chute du mur de Berlin, dont on célébrait en 2009 le 20e anniversaire (12/11/2014).

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Il y a 25 ans, la chute du mur

     

Le 8 octobre 2009, il assistait à un concert "Youth against war", pour le 70e anniversaire du début de la deuxième guerre mondiale, dans l'auditorium de la Via della Conciliazione:

Comme le cardinal Kasper (!) l'a rappelé, nous commémorons cette année un autre anniversaire significatif: les vingt ans de la chute du mur de Berlin, symbole éloquent de la fin des régimes totalitaires communistes de l'Europe de l'Est.
"La chute du mur - écrivit le Pape Jean-Paul II - comme l'effondrement de dangereux simulacres et d'une idéologie opprimante, ont démontré que les libertés fondamentales, qui donnent sa signification à la vie humaine, ne peuvent pas être réprimées et étouffées longtemps".
L'Europe, le monde entier ont soif de liberté et de paix! Il faut construire ensemble une véritable civilisation, qui ne soit pas basée sur la force, mais qui soit le "fruit de la victoire sur nous-mêmes, sur les puissances de l'injustice, de l'égoïsme et de la haine, qui peuvent parvenir à défigurer l'homme".
(www.vatican.va)

     

Deux mois plus tard, nouveau concert, le 4 décembre, dans la Chapelle Sixtine, offert en son honneur par le président de la république fédérale d'allemagne Horst Köhler, à l'occasion des 60 ans de la République Fédérale d'Allemagne et des 20 ans de la chute du mur de Berlin:

L'occasion de cette soirée solennelle est, comme nous l'avons entendu, double.
D'un côté, nous célébrons cette année les 60 ans de la fondation de la République fédérale d'Allemagne, avec la signature de la Loi fondamentale, le 23 mai 1949; de l'autre, nous commémorons le 20e anniversaire de la chute du Mur de Berlin, cette frontière de mort qui pendant tant d'années avait divisé notre patrie et avait séparé par la force des hommes, des familles, des voisins et des amis.

Beaucoup avaient vu dans les événements du 9 novembre 1989 l'aube inattendue d'une liberté nouvelle, après une longue et difficile nuit de violence et d'oppression fruit d'un système totalitaire qui, en fin de compte, conduisait au nihilisme, à l'assèchement des âmes. Pendant la dictature communiste, il n'existait aucune action qui pouvait être considérée comme mauvaise en soi et toujours immorale. Ce qui servait les objectifs du parti était bon — aussi inhumain que cela puisse être. Aujourd'hui, certains se demandent si l'ordre social occidental est vraiment meilleur et plus humain. De fait, l'histoire de la République fédérale d'Allemagne en est la preuve. Et nous le devons en bonne partie à la Loi fondamentale. Cette Constitution a contribué de manière essentielle au développement pacifique de l'Allemagne au cours des six dernières décennies. Parce que celle-ci exhorte les hommes à donner, de manière responsable devant Dieu Créateur, la priorité à la dignité humaine dans toute législation d'Etat, à respecter le mariage et la famille en tant que fondements de toute société, ainsi qu'à avoir de l'égard et un respect profond de tout ce qui est sacré pour les autres. Puissent les citoyens de l'Allemagne, en remplissant leur devoir de renouveau spirituel et politique, après le national-socialisme et après la seconde guerre mondiale, comme cela a été exprimé dans la Loi fondamentale, continuer à collaborer à la construction d'une société libre et sociale.
(www.vatican.va)