La persécution des Franciscains de l'Immaculée

... et un TRÈS ÉTRANGE aveu de leur persécuteur, le Pape en personne! Récit et arrière-plans de Maurizio Blondet

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TRÈS IMPORTANTE MISE À JOUR ULTÉRIEURE

 

Même ceux qui ne connaissent pas dans le détail les vicissitudes de ces religieux littéralement persécutés par le Saint-Siège doivent lire EN ENTIER, JUSQU'À LA FIN, ce très long (et néanmoins passionnant) article de Maurizio Blondet.
Anna l'a traduit pour nous.
L'italien peu académique, et même approximatif de François a été restitué par Maurizio Blondet, et dans la tradction d'Anna, dans la mesure du possible, "dans son jus".
J'ai rajouté quelques sous-titres (en rouge) pour faciliter la lecture.

Texte original ici: www.maurizioblondet.it

L'aveu involontaire de El Papa à ceux qu'il persécute

Peu de lecteurs se souviennent peut-être de qui sont les Franciscains de l'Immaculée à la bure bleue: ce nouvel ordre religieux (fondé dans les années 70 par le père Stefano Manelli, encore en vie) avec l'intention de vivre radicalement la "règle" de Saint François d'Assise, et une offrande spéciale de soi à l'Immaculée - conformément à l'ascèse spécifique du père Kolbe, mort en martyr à Auschwitz s'offrant pour remplacer un condamné à mort père famille. Cette voie sévère a attiré un grand nombre de vocations: 800, entre frères et religieuses, alors que les autres ordres religieux sont désormais vides et raréfiés.

Persécution


Or, cela fait désormais plus de deux ans que ce groupe fourni d'âmes, comptant de nombreux prêtres, et des laïcs tertiaires, est opprimé et persécuté. Placés sous la tutelle d'un commissaire, son fondateur éloigné et pratiquement aux arrêts, les frères prêtres (mains consacrées) suspendus a divinis, tous avec l'interdiction de seulement essayer de quitter l'ordre pour tenter de devenir de simples prêtres diocésains; les rares évêques qui ont accepté de les incardiner ont à leur tour été mis sous tutelle d'un commissaire: c'est arrivé à l'évêque d'Albenga qui en a accueillis trois (dans ce désert de vocations sacerdotales, de séminaires vides ou bien où des fêtes homosexuelles sont célébrées).

Qui les persécute? Le Pape.

Celui qui a pris le nom de "François", et dont tous les médias célèbrent la "miséricorde", a décidé de supprimer l'ordre franciscain le plus fidèle à celui d'Assise, en infligeant un supplice permanent à ces pauvres âmes, l'angoisse à leurs familles (ils sont tous jeunes), les privant de la liberté que l'Église a toujours reconnue aux fils de Dieu, la liberté de répondre aux appels de l'Esprit.

De quoi les accuse-t-on?


Trop sévères, trop traditionalistes (Messe en latin)? On ne sait pas, car une accusation précise n'a jamais été formulée dans les formes dues, de sorte qu'ils ne peuvent pas se défendre. À mi-voix, dans les Salles du Pouvoir, on a bafouillé sur l'absence de "sensus Ecclesiae", on les accuserait pratiquement de ne pas être des enthousiastes du Concile Vatican II. Toute critique à l'idole comporte les foudres d'une hiérarchie qui, pour le reste, est très tolérante avec ses propres vices.

Le fait est qu'on a laissé courir des calomnies sur de supposés trésors financiers du père Manelli (nonagénaire) et sur comment il palpait les petites sœurs (un nonagénaire!); la Magistrature, qui ne manque jamais d'obéir à certains ordres, a envoyé la Finanza (corps de la police financière italienne, ndt) pour saisir des millions d'euros qui seraient le trésor occulte des Franciscains bleus; restitués ensuite aux propriétaires, car ces biens n'ont jamais été la propriété des Franciscains de l'Immaculée, mais plutôt des bienfaiteurs et des familles qui donnent spontanément pour assurer la subsistance des centaines de frères et religieuses.

Les persécuteurs


La conviction que les Franciscains dissimulaient une mer d'argent a induit les persécuteurs, dans le décret de mise sous tutelle, à stipendier le Commissaire persécuteur et à "distinguer pour leurs services" les "collaborateurs par lui éventuellement nommés". Une pratique qui, comme l'écrivit le cher Mario Palmaro, "rappelle l'usage des régimes totalitaires de débiter aux familles des condamnés le coût des balles utilisées pour l'exécution".

Soit dit 'en passant' (en français dans le texte), le deuxième signataire du décret de persécution, le secrétaire de la Commission pour les Instituts de Vie Consacrée (le ministère compétent), nommé à ce poste personnellement par El Papa dont il jouit de la pleine confiance, le "franciscain" José Rodriguez Carballo, a été par la suite emporté par un scandale financier avec saisie de millions d'euros par la magistrature suisse, aux dépens de l'ordre des Frères Mineurs, dans une affaire d' "investissements" spéculatifs et de gestion d'un hôtel de luxe à Rome. Les juteux détails sont à lire ICI: www.corrispondenzaromana.it.

Quant au premier signataire, le cardinal brésilien Joao Braz de Aviv, c'est un disciple de la théologie de la libération et il est connu dans son pays pour avoir prononcé le discours d'ouverture du Premier Forum Spirituel Mondial, avec les représentants de sociétés spiritistes, théosophique et maçonniques, où le projet d'une religion planétaire unifiée a été lancé… C'est lui que El Papa a voulu au poste de Préfet de la Congrégation qui contrôle les religieux, c'est à dire le ministre du ministère compétent. Du moins, n'est-il pas comme Mgr Ricca, le scandaleux homosexuel qui cohabitait dans une Nonciature apostolique avec son amant, et que Bergoglio a voulu à la tête de l'IOR. C'est juste pour souligner une certaine constance des caractères que Bergoglio, avec un flair infaillible, place aux plus hauts postes de son pontificat.

Où l'on cache la mort du Commissaire Volpi


Revenons aux Franciscains de l'Immaculée (FdI).
À un certain moment, le commissaire mandaté pour les supprimer, le père Fidenzio Volpi, persécuteur trop zélé, décède. Subitement. Qu'il y ait ici un "signum Dei", certains le pensent, surtout au Vatican, au point que pendant quelques jours la funeste nouvelle est gardée secrète, comme si elle était embarrassante; on fait même publier sur le site des Franciscains de l'Immaculée (les prisonniers) un communiqué, signé par le défunt, où le père Volpi en personne fait savoir: "J'ai déjà quitté l'hôpital où j'étais hospitalisé et j'ai entamé ma convalescence. J'ai déjà repris le plein exercice des fonctions de gouvernement".
Mais le père Volpi est déjà décédé depuis des jours… Sont-ce là les miracles de l'Église de Bergoglio?
Ici les détails savoureux, si vous êtes curieux: chiesaepostconcilio.blogspot.it.

Trois nouveaux commissaires pour de sévères et inexplicables sanctions


On espérait qu'après la disparition de Volpi la persécution allait être allégée. Au contraire, trois nouveaux commissaires ont été nommés, avec la mission d'aggraver implacablement l'oppression des pauvres franciscains bleus, des sœurs et des tertiaires.
C'est ce qu'on déduit d'une rencontre qu'un des commissaires a eue le 28 septembre avec les Franciscains de l'Immaculée, en fait avec les supérieurs des couvents et des organismes. La rencontre devait rester secrète. Nous avons pu obtenir de quelqu'un qui était présent les grandes lignes des ordres qui ont été impartis:

* * *

1. Il ne sera permis à aucun d'eux de quitter l'ordre afin d'œuvrer, par exemple, comme prêtres séculiers incardinés dans quelques diocèses; ils ne pourront s'en aller que pour être réduits à l'état laïque (ce qui implique une décision directe du pape) et se marier.

[Note de Maurizio Blondet: En somme, il leur est défendu à la fois d'œuvrer dans l'ordre fondé par le père Manelli et d'en sortir: ils les ont enfermés dans une cage. Dans quel but? "Afin de les rééduquer", suppose un ami. Comme le faisait Pol Pot? Il y en a qui considèrent qu'une telle décision est contraire au droit canonique. Je ne peut pas juger. Il me semble y voir une volonté persécutrice et cruelle.]

2. Ils devront s'arracher la "petite médaille miraculeuse" qu'ils portent cousue sur la bure (une particularité des Bleus). La motivation fournie par le commissaire: "Sinon, quelqu'un pourrait croire qu'elle est vraiment miraculeuse".

"Médaille miraculeuse" l'appela la Sainte Vierge, qui apparut en 1830 à Sœur Catherine Labouré (aujourd'hui Sainte), Rue du Bac à Paris. La Vierge lui indiqua exactement quelles images devaient figurer au recto et au verso, et promit beaucoup de grâces à ceux qui la portaient. Le Juif de Ratisbonne attribua sa (célèbre) conversion à cette petite médaille. Mère Teresa et ses sœurs en ont gardé par dizaines dans leurs poches (ce sont de pauvres choses en aluminium) et les donnent à tous, à n'importe qui. Mais au Vatican, que l'on porte cette médaille sur la bure paraît être un scandale, quelle superstition honteuse…

3. Ils devront se ôter la bure avant de se coucher.

Les FdI avaient évidemment repris l'usage très ancien de Saint François de dormir habillés de la rêche bure, par pénitence et chasteté. Je comprends que dans notre monde cela semble étrange. Mais le Padre Pio le faisait aussi.

4. Ils devront effacer de leurs statuts le "Vœu Marial".

Le "Vœu Marial" estt celui que le père Maximilien Kolbe adopta pour lui-même, de dévotion totale à Marie, jusqu'à la mort, en supplément des vœux franciscains (pauvreté, obéissance, chasteté). C'est un acte d'abnégation héroïque extraordinaire. C'est aussi l'âme et le fondement spécifique de l'ordre fondé par le père Manelli.

5. On leur a finalement enjoint de ne plus parler et de ne plus faire de référence à Saint Maximilien Kolbe.

Un abus féroce et absurde. Qui ne peut s'expliquer que par un "odium theologicum" envers le martyr polonais, son exemple, l'appel surnaturel à l'héroïsme, ainsi qu'un "odium ideologicum" à l'encontre d'un père Kolbe champion de la polémique antimaçonnique et anti-judaïque.

La vraie obéissance


Or, comment réagissent-ils, les FdI? Désobéissent-ils, puisqu'ils sont, selon l'accusation, des ennemis du Concile? Se rebellent-ils comme le fit Mgr Lefebvre? Refusent-ils de se soumettre à une usurpation si évidente et si mauvaise?
Non, pas du tout. Les frères et les sœurs qui restent fidèles au père Manelli, le fondateur prisonnier, font savoir qu'il acceptent cette persécution afin de l'offrir pour le bien de l'Église et la fin de la crise qui la dévaste.

Ils sont finalement tout à fait fidèles dans l'obéissance. Héroïquement fidèles. Des agneaux dans les mains du boucher…

Au point de susciter quelques vagues sentiments de piété, d'embarras peut-être, chez le préfet lui-même, le cardinal Braz de Aviz, premier signataire de la mise sous tutelle.
Nous sommes en mesure de rapporter - grâce à deux témoins différents, qui indépendamment l'un de l'autre ont rapporté l'événement qui a eu lieu un jour non précisé entre mai et juin derniers, auquel ils étaient présents (ah, cher hôtel Sainte Marthe! bénis soient tes courants d'air! [spifferi ce sont les courants d'air, mais spifferare c'est raconter, déballer, ndt]) - que le cardinal préfet a demandé au Pape: "alors, quelles sanctions allons-nous infliger aux Franciscains de l'Immaculée?" Après deux ans de mise sous tutelle… La logique était celle du Kgb: une fois qu'il vous avait arrêté, il ne pouvait certes pas reconnaître que vous étiez innocent; il fallait vous donner au moins "un petit quart", 25 ans de Goulag. Mais chez le 'cardinalone' promoteur de la religion mondiale unie, il y a peut-être l'écho de la phrase de Pilate "Je ne trouve rien de coupable à cet Homme… Après l'avoir sévèrement châtié, je le libérerai".

"Mais de quelle peine parle-t-on, a répondu François de la miséricorde, je ne pense pas à des sanctions, l'ordre doit tout simplement être supprimé".
Et cela, selon les témoins oculaires, "avec une certaine force et dureté".

En somme, la mort d'un ordre florissant. Qui sera exécuté, sans aucun doute, par les yes men dont El Papa s'est entouré, et sur qui le miséricordieux (avec Scalfari) fait régner littéralement "la terreur".

Une rencontre privée avec le Pape. Et l'étrange aveu de celui-ci


Bergoglio avoua que le diable...
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A-t-il jamais expliqué, El Papa, ce qui l'anime, dans sa haine implacable?
D'une certaine manière il l'a fait. Il l'a dit lors d'une audience qu'il a accordée à quelques Franciscains de l'Immaculée, le 10 juin 2015 (cf. Très importante mise à jour ultérieure), entre 9h30 et 11 heures, au Vatican. Ils les a reçus, à ce que je comprends, surtout afin de revendiquer pour lui-même la persécution qu'ils subissaient: il est inutile d'accuser le père Volpi, c'est moi qui vous ai fait cela; moi, votre Pape…

Le discours qu'il a fait a été enregistré, et a même été repris dans les dernières pages du "calendrier 2015" que les mêmes Franciscains bleus vendent pour s'autofinancer (demandez-le, si vous voulez, au siège de la via Boccea 590, 00166 Rome).

J'en reproduis les passages marquants. Je dirai tout d'abord qu'un des présents eut le courage d'exprimer sa douleur du fait qu'à l'audience le père Manelli, le fondateur, n'avait pas été invité… voici une partie de la réponse du "François" aux franciscains désemparés:

On m'a expliqué votre situation tranquillement, calmement; j'ai prié avec bienveillance pour vous et j'ai senti que je devais prendre ces décisions (de la mise sous tutelle) après m'être conseillé (…) Le principe qui m'a guidé a été celui de l'obéissance car c'est justement celui de la catholicité. Quand nous pensons à la Réforme protestante, elle a commencé par la révolte, se détacher de l'évêque, se détacher de Rome et ce n'est pas la catholicité.

Saint Ignace nous dit que la règle "pour sentir avec l'Église" est que si je vois une chose noire qui est noire et l'Église me dit qu'elle est blanche, je dois dire qu'elle est blanche. (…) Un de vos Fondateurs n'a pas fini très bien, celui qui a fait la Réforme capucine, je crois qu'il est allé chercher d'autres airs, je ne sais pas s'il est tombé dans le Protestantisme… Eh oui, car il voulait quelque chose et les tentations sont comme ça.


Suit une vingtaine de lignes où il explique que c'est lui qui a interdit de célébrer la Messe en latin. Et puis à propos du Séminaire de Sassoferrato, où il y avait au moins 60 séminaristes, qui a été fermé et les séminaristes dispersés:

Je connais les raisons de ce transfert et elles me semblent justes. Avant de prendre la décision j'ai été consulté par la Congrégation et moi j'ai dit oui, parce que, ceci doit être clair, c'est moi le responsable…


Encore dix lignes où il répète qu'il faut croire au Concile Vatican II, il cite l'herméneutique de la continuité de Ratzinger, vous devez toujours rester unis au Pape: "Et sans le pape, à toi, qui te garantit ton orthodoxie, loin du pape? (ndt: sic! la langue est très triviale... ). Et il reprend:

Mais quand il y a une herméneutique idéologique moi j'ai peur, j'ai peur. Je me rappelle… c'est vrai que nous devons tous être orthodoxes, mais souvent on l'utilise (le mot "orthodoxie", ndr) pour justifier des procédures en dernier lieu pas claires. Je me souviens d'un évêque de l'Amérique Latine, il nous rossait tous: "L'orthodoxie, l'orthodoxie!"; mais c'était un affairiste, il faisait du négoce avec l'argent… Ainsi on accuse les uns, les autres de ne pas être orthodoxes pour couvrir d'autres intérêts. (...)


Et pour finir, voici la phrase terrifiante:

Votre charisme est un charisme singulier: il y a l'esprit de Saint Maximilien Kolbe, un martyr, et il y a l'esprit de Saint François, l'amour à (en italien "l'amore a" n'existe pas, ndt) la pauvreté, à Jésus dépouillé…
Mais il y a une autre chose qui me fait comprendre pourquoi le démon est tellement fâché avec vous tous: la Sainte Vierge (la Madonna). Il y a quelque chose que le démon ne tolère pas… il ne tolère pas la Vierge, il ne tolère pas, et ne tolère pas en plus (di più) ce mot dans votre nom: "Immaculée", car elle a été l'unique personne seulement humaine chez qui il a toujours trouvé la porte fermée, dès le premier moment; lui il ne (la) tolère pas. Mais pensez aussi le moment que vous vivez maintenant comme une persécution diabolique, jugez-le comme ça…


Je ne sais pas quelle impression vous retirez de ces phrases, de ce bafouillage incohérent, car il bafouille, on comprend qu'il n'est pas à l'aise. Il me semble être, dans la confusion mentale, un aveu. D'abord il dit: c'est moi, moi personnellement, qui revendique la responsabilité des punitions qui vous sont infligées.
Et puis il dit cette phrase inouïe:

"Il y a une autre chose qui me fait comprendre pourquoi le démon est tellement fâché avec vous tous: la Sainte Vierge. Il y a quelque chose que le démon ne tolère pas…il ne tolère pas la Vierge, il ne tolère pas et ne tolère pas en plus ce mot dans votre nom: "Immaculée", car elle a été l'unique personne seulement humaine chez qui il a toujours trouvé la porte fermée, dès le premier moment; lui il ne (la) tolère pas. Mais pensez aussi le moment que vous vivez maintenant comme une persécution diabolique, jugez-le comme ça…"

Le pape dit: C'est moi l'auteur de votre persécution, et jugez-la aussi comme une persécution diabolique…
C'est quoi, du dédoublement de personnalité?

Le cardinal Bergoglio "en transe" (1)


Je ne sais pas si cela a un rapport avec la tumeur dite bénigne, le neurinome que le spécialiste des neurinomes Fukushima lui a trouvée dans le cerveau, et que la junte sud-américaine a si furieusement démentie ("El caudillo està en perfecta salud!"). Ou peut-être que cette tumeur est un "don" qu'il a contracté lors de cette soirée de fête charismatique en 2006, au stade (bien opportunément nommé) Luna Park de Buenos Aires, où le cardinal s'était soumis, agenouillé, à la bénédiction des protestants fondamentalistes. Ceux-ci, qui pour l'Église sont des hérétiques, lui imposèrent les mains: signe qu'ils voulaient lui transmettre un Esprit. Quel esprit? demandons-nous.

Des photos inquiétantes montrent qu'il tomba dans quelque chose comme une transe. Un état altéré de conscience.


Et qu'il prononça un discours "ivre", comme il arrive dans ces réunions lorsque on est possédé par un esprit:
"Que le Père nous ferme la bouche avec l'étreinte et nous unisse de plus en plus", cria-t-il dans une suggestion hypnotico-dionisiaque: "Oui, je suis pécheur, je vois la plaie par laquelle le Christ nous a sauvés... approprions-nous la plaie du Christ".
Quant au vent (de l'Esprit Saint), il observa que c'est lui qui "nous serre dans l'unité, et nous unit comme des églises réconciliées dans la diversité".

Voici comment l'a décrit le National Geographic USA, lors de cette soirée, lui consacrant un reportage spécial:

Les bras tendus, le visage soudainement animé, avec un frémissement de passion dans la voix, Jorge Mario Bergoglio s'adresse à Dieu: "Père, nous sommes divisés. Unis-nous!" Ceux qui le connaissent le regardent avec surprise, car l'archevêque est connu pour son expression imperturbable (…) Bergoglio s'agenouille lentement sur le podium et demande aux présents de prier pour lui. Le public, bien que surpris, répond à l'invitation, guidé par un ministre évangélique. L'image de l'évêque agenouillé au milieu d'autres prélats de rang inférieur à lui, dans une attitude d'humble supplique et vénération, finira sur les premières pages de la presse argentine".


À partir de ce moment, comme il le dit dans la cathédrale catholique d'Istanbul: "Le feu de l'Esprit Saint ne remplit pas tant la tête avec des idées, mais incendie le cœur". Il obéit à cet incendie, à ce que l' "esprit" lui suggère: sa "théologie" sans doctrine, et ses nominations alarmantes - comme monseigneur Ricca, le scandaleux inverti, ou l'escroc Carballo… ou la topless girl Chaouqui.

Exorcisme?


Peut-être que plus qu'un médecin spécialiste en tumeur, un exorcisme serait bénéfique. Il nous rendrait un Saint Père guéri, qui sait. Il ferait du bien à lui aussi.

NDT

(1) Le 22 juin 2006, le cardinal Bergoglio participait (avec le Père Cantalamessa) au stade Luna Park de Buenos Aires à la IIIe rencontre fraternelle de la CRECES (Communion renouvelée des Evangéliques et des catholiques dans l'Esprit).
Extrait du compte-rendu de Zenit en italien d'alors (qui reprend effectivement - ou l'inverse - le récit de National Geographic):

Le Cardinal Bergoglio, après avoir reçu à genoux l'imposition des mains des pasteurs, des prêtres et des laïcs qui ont animé la rencontre, a prononcé un discours sur le thème «Etreinte, plaie et vent».
«Que le Père nous ferme la bouche avec l'étreinte et nous unisse de plus en plus», a-t-il espéré. «Oui, je suis un pécheur, je vois la plaie par laquelle le Christ nous a sauvés»; «Approprions-nous la plaie du Christ». Quant au vent (l'Esprit Saint), il a observé que «c'est lui qui nous tient dans l'unité» et «nous unit comme églises réconciliées dans la diversité».

Très importante mise à jour ultérieure

Je viens de recevoir ce message d'un lecteur (que je remercie infiniment, il se reconnaîtra!):

Merci pour la traduction du très intéressant article de Maurizio Blondet.
Je me permets de vous signaler deux éléments :
- la vidéo de la fameuse audience des FMI avec le pape est ICI: www.youtube.com
- cet entretien date du 10 juin 2014 (et non pas 2015), avec un Père Volpi bien vivant.

Voulant vérifier la véracité de l'article, j'ai repéré les différents endroits cités (qui sont hélas authentiques).
Voici un minutage :

21 mn : "On m'a expliqué votre situation tranquillement, calmement; j'ai prié avec bienveillance pour vous et j'ai senti que je devais prendre ces décisions (de la mise sous tutelle) après m'être conseillé..."

24 mn : "Le principe qui m'a guidé a été celui de l'obéissance car c'est justement celui de la catholicité".

52 mn : "Je connais les raisons de ce transfert et elles me semblent justes. Avant de prendre la décision j'ai été consulté par la Congrégation et moi j'ai dit oui, parce que, ceci doit être clair, c'est moi le responsable…"

1h07 : sur l'orthodoxie.

1h12 : la fameuse phrase sur la "persécution diabolique".