Son et lumière sur la façade de Saint-Pierre
Les étranges sponsors du spectacle commandé par le Saint-Siège pour ouvrir symboliquement l'Année de la Foi
>>> Nombreuses photos ici: www.iltempo.it
Pour ouvrir l'Année de la Miséricorde,
la Banque mondiale partenaire du spectacle son et lumière à Saint-Pierre sur le «changement climatique»
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Ma traduction
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L'Eglise catholique, fondée pour répandre la lumière du Christ sur le monde, a littéralement invité le monde à répandre sa lumière sur elle. Le 8 Décembre, Fête de l'Immaculée Conception ainsi que jour d'ouverture du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, François a permis aux partisans du changement climatique et aux défenseurs du contrôle de la population de projeter un spectacle son et lumière sur la façade et la coupole de la basilique Saint-Pierre à Rome - la plus importante église du monde catholique - de manière à «inspirer le changement autour de la crise climatique».
Le spectacle intitulé «Illuminer notre maison commune» projettera sur Saint-Pierre «des images du monde naturel que nous partageons» afin d' «éduquer et inspirer le changement autour de la crise climatique à travers les générations, les cultures, les langues, les religions et les classes», affirme un communiqué de presse sur l'événement publié par l'un des sponsors.
Le porte-parole du Vatican pour l'événement, Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, a qualifié l'événement d'«unique ... par sa nature et par le fait qu'il est pour la première fois imprimé sur un support d'une telle importance».
«Ces illuminations présenteront des images inspirées par la Miséricorde, l'humanité, le monde naturel, et les changements climatiques», a dit Fisichella.
Fisichella a ajouté que le spectacle son et lumière au Vatican est destiné à relier l'encyclique sur l'environnement Laudato si' de François avec la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (Cop21) en cours à Paris. Le Vatican a montré un fort soutien à la conférence. Le fait que ce spectacle conclue l'ouverture des célébrations de l'Année de la Miséricorde relie également le message du pape à propos de la «miséricorde» à la lutte contre le «changement climatique».
Les dirigeants des mouvements pour la Vie et la famille du monde entier restent sceptiques quantà l'agenda de la conférence de Paris, de lutte contre le soi-disant réchauffement de la planète d'origine "anthropique", avertissant que le "sauver la planète" du jargon climatiste se traduit par une entreprise anti-humaine qui cible les nations, les sociétés et les familles.
L'événement, présenté comme «art public contemporain» est sponsorisé par des organisations dont les noms s'inspirent de divinités païennes grecques et romaines qui s'emploient à diffuser la thèse du changement climatique, et par une organisation qui finance directement les avortements dans les pays en développement.
DANS LES COULISSES
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Le principal sponsor qui se trouve derrière l'événement est la Banque Mondiale, groupe financier global basé aux Etats-Unis, via son initiative Connect4Climate. La Banque mondiale, créée en 1945 pour reconstruire une Europe déchirée par la guerre, a une longue histoire (ici, ici, ou ici) d'inlassable financement de programmes d'avortement et de contraception dans les pays en voie de développement derrière les slogans «mettre fin à l'extrême pauvreté» et «booster la prospérité partagée». Les dirigeants pro-vie les ont dénoncés à de multiples reprises, comme étant des programmes à peine voilés de contrôle de la population visant à réduire les populations considérées par les élites occidentales comme indésirables. L'organisation, à travers sa World Bank Spiritual Unfoldment Society (SUS - Société pour l'épanouissement spirituel), a également des liens avec des pratiques religieuses non chrétiennes, où les employés se livrent à des «séances de méditation» transhumanistes visant à «la transformation personnelle à travers la connaissance de soi, la compréhension et l'éveil de la conscience supérieure».
Vulcan Inc., fondée en 1986 par l'investisseur et philanthrope Paul G. Allen, est une société privée basée à Seattle, Washington, qui «cherche à créer un nouveau genre d'avenir» en «bouleversant la pensée conventionnelle». La société a été délibérément nommée d'après le dieu romain Vulcain, le dieu du feu destructeur, dont le plus ancien sanctuaire connu était à Rome, au pied de la colline du Capitole, à proximité du Vatican.
Le site de Vulcan affirme que son fondateur pensait le nom semblait approprié pour une société «dont la mission était de trouver des solutions intelligentes pour certains des plus grands défis du monde».
Un autre partenaire de l'événement est Okeanos, une fondation écologiste créée en 2007 par Dieter Paulmann dans le but de sensibiliser aux «diverses menaces auxquelles nos océans sont confrontés». La fondation met l'accent sur «la planification, le financement et la mise en œuvre de projets incluant un changement positif et faisant la différence» (sic!). Elle s'insurge contre ce qu'elle appelle les «péchés contre le climat commis par ... la génération actuelle en particulier», qui incluent «la pollution de l'environnement par l'homme (marées noires, eaux usagées, produits chimiques, production de CO2) ainsi que «pollution sonore (bruit excessif des moteurs de navires, expériences sonar)».
La fondation est nommé d'après le dieu grec et romain «Okeanos» qui était considéré comme la personnification divine de la mer, dont le poisson dans une main et le serpent dans l'autre représentaient ses dons d'abondance et de prophétie.
Le nom d'Obscura Digital, l'organisation basée à San Francisco qui réalise le spectacle, dérive de la racine latine signifiant «sombre» (ndt: le texte est en angalis, ou "sombre" se traduit par "dark", qui n'a donc aucun rapport avec la racine latine, transparente pour nous!). L'entreprise est spécialisée dans la création d'«expériences immersives qui vont changer la façon dont vous pensez le monde autour de vous» à l'aide de projections holographiques, animation 3D et de visualisation dynamique.
L'équipe d'artistes, codeurs, et techniciens d'Obscura est formée de maîtres de la manipulation par le biais du son et de la lumière. L'organisation a dans le passé (ici et ici) travaillé à des projets sur le changement climatique avec l'ONU pour montrer «l'effet de l'entreprise humaine sur l'environnement» et délivrer un «appel à des solutions globales». Parmi les clients de l'organisation, on compte Apple, Google, Disney, Vulcan Productions, Nike, la Nasa, Facebook, et l'UNESCO.
SYMBOLISME SOMBRE ET INQUIÉTANT
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Il y a beaucoup de symbolisme sombre et inquiétant derrière l'événement et les organisations qui le parrainent, symbolisme qui est bizarrement connecté à des pratiques occultes païennes, au culte de la nature, et au sacrifice humain à travers l'avortement et contrôle de la population.
Le spectacle est intitulé «Fiat Lux: illuminer notre maison commune».
"Fiat Lux" est le premier commandement émis par Dieu au début de la création: «Que la lumière soit». A la place de la présentation par l'Église de Jésus-Christ comme la lumière du monde, les organisations laïques nommées d'après des dieux païens «obscurcissent» littéralement l'Eglise derrière leur propre lumière aveuglante. Saint Paul avertit les Corinthiens (2 Cor, 11, 14) de se méfier de Satan qui, dit-il, «se déguise en ange de lumière». C'est comme si à travers cette phrase les organisateurs prenaient symboliquement la place de Dieu et recréaient le monde à leur propre image et ressemblance.
Le spectacle son et lumière a lieu le jour de la plus importante fête mariale pour les catholiques, l'Immaculée Conception, dans laquelle les catholiques célèbrent Marie conçue dans le sein de sa mère Anne, sans la tache du péché originel. Marie a toujours été considérée par les catholiques comme un archétype de l'Eglise puisqu'elle a porté en son sein le Christ comme son premier tabernacle, puis l'a donné au monde. Le spectacle de lumière va projeter sur Saint-Pierre, une construction qui représente Marie, des images de la terre et des animaux, en son plus important jour de fête. Ce qui revient à la déshonorer brutalement.
La Banque mondiale avec ses mains ensanglantées par l'avortement et le contrôle de la population n'a pas sa place pour travailler avec le Vatican à un spectacle censé révéler au monde des images de ce que Mgr Fisichella a qualifié de «miséricorde, d''humanité». C'est tout simplement malsain, tordu.
Le spectacle contiendra certainement contenir de nombreux "signes et prodiges," mais les catholiques doivent décider eux-mêmes comment les interpréter.